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Les réactions internationales à l'invasion russe de l'Ukraine 2022 font suite à l'invasion de l'Ukraine par la Russie ayant commencé le 24 février 2022 qui s'inscrit dans le cadre du conflit russo-ukrainien. Celles-ci s'articulent principalement autour de trois positions :
1. les parties qui condamnent spécifiquement le président russe Vladimir Poutine pour avoir autorisé une action militaire illégale au regard du droit international,
2. les parties qui adoptent une position de neutralité
3. les parties qui approuvent l'action militaire et dénoncent le rôle de l'OTAN.
Les réactions des pays de l'Union européenne
Réunis en Conseil européen extraordinaire le 24 février 2022, les dirigeants européens condamnent avec la plus grande fermeté l'agression militaire non provoquée et injustifiée de la Fédération de Russie contre l'Ukraine qui viole de façon flagrante le droit international et les principes de la charte des Nations unies, et porte atteinte à la sécurité et à la stabilité européennes et décident du principe de nouvelles sanctions qui visent l'économie et les élites russes.
L’ampleur de l’invasion montre que l’intention de Vladimir Poutine est bien d’occuper le pays, d’y détruire la démocratie et d’installer un gouvernement fantoche à Kiev. Ce qui est en question, c’est donc la survie de l’Ukraine en tant qu’État indépendant, une menace très grave pour la sécurité européenne. Les inquiétudes exprimées par la Russie en matière de sécurité n’étaient visiblement qu’un prétexte visant avant tout à protéger le régime russe d’une contagion démocratique.
Le 1er mars 2022, le Parlement européen adopte une résolution en 52 points qui condamne avec la plus grande fermeté l’agression militaire illégale, non provoquée et injustifiée de la Russie contre l’Ukraine et l’invasion de cette dernière par la Fédération de Russie, ainsi que l’implication de la Biélorussie dans cette agression.
Pays de l'Union européenne
France :
Le 24 février 2022, le président de la République française Emmanuel Macron a condamné sur Twitter l'action russe au nom de la France et a apporté sa solidarité à l'Ukraine et aux Ukrainiens. Le même jour, il s'adresse aux Français à 13h30 à la télévision en qualifiant cette invasion d'atteinte la plus grave à la paix et à la stabilité dans l'Europe depuis des décennies. Il estime que « nous avons tout fait pour éviter la guerre, elle est là, et nous sommes prêts » et assure que « nous répondrons sans faiblesse et avec sang-froid » à cet acte de guerre qui aura « des conséquences profondes, durables sur nos vies ». Il évoque également le retour des « fantômes du passé ».
Allemagne :
Le chancelier allemand Olaf Scholz condamne les actes russes en déclarant notamment qu'il s'agit d'une violation éclatante des droits internationaux. L'ancienne chancelière Angela Merkel accuse la Russie de mener une guerre d'agression contre l'Ukraine. Le 27 février 2022, la guerre en Ukraine pousse le chancelier allemand Olaf Scholz à prendre une décision à laquelle l’Allemagne ne voulait pas se résoudre, annonçant « une augmentation massive des dépenses de la Bundeswehr » et reconsidère donc complètement ses politiques militaire et étrangère.
Italie :
Le Premier ministre italien Mario Draghi, a condamné, jeudi 24 février, dans un communiqué de presse, l'opération militaire russe en Ukraine, la qualifiant d'injustifiée et injustifiable ».
Espagne :
Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez déclare sur le réseau social Twitter dès le 24 février que l'Espagne condamnait l'agression russe, et que l'Espagne apportait sa solidarité avec le gouvernement ukrainien. Il a également déclaré rester en proche contact avec ses partenaires de l'Union européenne et de l'OTAN.
Belgique :
Le Premier ministre belge Alexander De Croo condamne fermement l'attaque russe et estime « qu'il s’agit de l’heure la plus sombre pour l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, tout en restant en contact étroit avec les alliés de l'OTAN et de l'Union européenne ».
Bulgarie :
La Bulgarie a condamné l'invasion le 24 février et le Premier ministre Kiril Petkov a déclaré « Nous constatons que cette agression n'a pas été provoquée par la partie ukrainienne et de telles actions en Europe sont inadmissibles ».
Danemark :
Le Danemark a qualifié le 24 février 2022 de « tache dans l'histoire de la Russie ».
Finlande :
Le président de la Finlande Sauli Niinistö ,non membre de l'OTAN, a condamné l'attaque russe, dénonçant « une attaque contre l'ordre de sécurité européen ».
Grèce :
Le premier ministre Kyriákos Mitsotákis qualifie l'invasion russe de « violation flagrante et non provoquée du droit international » et de « tentative de révision de l'Histoire par la force armée ».
Hongrie - bonnes relations avec la Russie :
Le président János Áder a fermement condamné l'invasion russe, que « la Hongrie a également été forcée d'en subir une similaire en 1956 ». Le Premier ministre Viktor Orbán a, quant à lui, déclaré qu'« avec nos alliés de l'UE et de l'OTAN, nous condamnons l'attaque militaire de la Russie ».
Irlande :
Le premier ministre irlandais Micheál Martin a déclaré le 24 février « Je condamne totalement, dans les termes les plus forts possibles, l'attaque indéfendable de la Russie contre le peuple souverain d'Ukraine. Nos premières pensées vont vers eux ».
Pologne :
Le gouvernement polonais, le 24 février, a demandé l'activation de l'article 4 du Traité de l'Atlantique nord visant à des consultations lorsqu'un pays membre de l'alliance sent sa sécurité menacée.
Portugal :
Le premier ministre António Costa, annonce aussi que « les Ukrainiens qui souhaitent quitter leur pays pour le Portugal sont les bienvenus, ainsi que leur famille et amis. Un plan d'évacuation est prêt ».
Roumanie :
Le président roumain Klaus Iohannis condamne, le 24 février, l'agression militaire de la Russie contre l'Ukraine via Twitter. Il a plus précisément déclaré que « la Roumanie, avec l'ensemble de la communauté démocratique internationale, rejette fermement ce comportement irresponsable qui sape les fondements des relations internationales et l'ordre actuel du droit international ».
Suède :
La Suède, non membre de l'OTAN, a condamné l'attaque russe, dénonçant « une attaque contre l'ordre de sécurité européen ».
Tchéquie :
Le président Miloš Zeman a comparé Vladimir Poutine à un « fou devant être isolé » et qualifié l'invasion de l'Ukraine d'acte d'agression non-provoqué. Le 7 avril 2022, la République Tchèque est le premier pays de l'OTAN à livrer d'anciens chars soviétiques à l'Ukraine.
Pays hors de l'Union européenne (non-membres de l’UE)
Albanie :
Le Président de la république d'Albanie Ilir Meta a convoqué une réunion du conseil de sécurité de l'ONU le 24 février, et a réalisé un communiqué dénonçant fermement l'attaque russe sur l'Ukraine.
Andorre :
Le gouvernement d'Andorre a déclaré, le 24 février, condamner l'invasion et Xavier Espot, le chef du gouvernement d'Andorre, a indiqué que la guerre n'est pas une solution.
Biélorussie - alliée de Moscou :
Le président Biélorusse Alexandre Loukachenko rappelle toutefois que ses « troupes ne prennent aucune part à cette opération ».
Moldavie :
La présidente moldave Maia Sandu condamne l'acte de guerre de la Russie envers l'Ukraine. Elle ajoute également que le pays se tient prêt à accepter des dizaines de milliers de personnes fuyant l'Ukraine et a juré de garder les frontières ouvertes pour aider.
Monaco :
Le gouvernement monégasque déclare soutenir « toutes les initiatives qui permettraient de faire cesser au plus vite les opérations militaires et renouer le dialogue ». Quelques jours plus tard, le prince Albert II condamne « fermement l'invasion de l'Ukraine ».
Monténégro :
Le président du Monténégro, Milo Đukanović, a condamné l'invasion russe, déclarant que celui-ci « viole tous les principes fondamentaux du droit international, sape la sécurité européenne, et met en danger sa stabilité. Nous nous joignons aux appels des chefs d'État européens pour demander à la Russie d'arrêter d'urgemment les hostilités, retirer ses forces d'Ukraine et respecter l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine ».
Norvège :
La Norvège, membre de l'Alliance atlantique, a condamné une « grave violation du droit international » et annoncé le déplacement de son ambassade de Kiev à Lviv, dans l'ouest du pays.
Royaume-Uni :
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré le 24 février que le président russe, Vladimir Poutine, « a choisi la voie de l’effusion de sang et de la destruction en lançant cette attaque non provoquée ». Il qualifie Vladimir Poutine de « dictateur ». Il promet d'exclure les banques russes du système financier britannique.
Serbie - bonnes relations avec la Russie :
Le président Aleksandar Vucic, qui entretient de bonnes relations avec la Russie, adopte une position de compromis face à l'invasion russe en Ukraine, pour ne pas fâcher Moscou, ni l'Union européenne. La Serbie ne prend aucune sanction contre aucun pays.
Suisse :
La Suisse, non membre de l'OTAN, condamne dans les termes les plus forts l'invasion russe de l'Ukraine. Elle appelle Moscou à cesser « immédiatement l'agression militaire » et à retirer ses troupes du territoire ukrainien.
Amérique
États-Unis :
Le président Joe Biden dénonce le 24 février une « attaque injustifiée dont seule Moscou est responsable ».
Canada :
L'ambassadeur à l'ONU Bob Rae déclare le 24 février qu'il s'agit d'une « agression non provoquée et sournoise » de la part d'un membre du conseil de sécurité de l'ONU. Le premier ministre canadien Justin Trudeau a condamné au nom de son pays l'attaque russe, déclarant qu'il s'agissait d'une violation du droit souverain de l'Ukraine et de son territoire.
Argentine :
Le président Alberto Fernández a déploré l'invasion et a demandé « à la Fédération de Russie de mettre fin à l'action militaire et de reprendre le dialogue ». Le ministère des Affaires étrangères et du Culte a également condamné l'usage de la force et a appelé la Russie à respecter la charte des Nations Unies et le droit international.
Bolivie :
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré qu'en tant qu'État pacifiste, la Bolivie exhorte la Russie et l'Ukraine à éviter le recours à la force et à rechercher la désescalade diplomatique « dans le cadre du droit international et de la Charte des Nations Unies ». Cependant, le gouvernement bolivien n'a pas explicitement condamné l'invasion russe, évoquant plutôt un « manque de dialogue et de compréhension ».
Brésil :
Le président Jair Bolsonaro a déclaré que le Brésil « va continuer dans la neutralité » et ne va pas « prendre parti » concernant l'invasion russe de l'Ukraine. Il précise : « Nous n'allons pas prendre parti, nous allons continuer dans la neutralité et aider selon nos possibilités à la recherche d'une solution. Nous voulons la paix, mais nous ne voulons pas nous attirer des conséquences ici ».
Chili :
Le président élu Gabriel Boric a condamné « l'invasion de l'Ukraine, la violation de sa souveraineté et l'usage illégitime de la force ».
Colombie :
Le président Iván Duque a déclaré que la Colombie « rejette catégoriquement les attaques contre l'Ukraine par la Russie » et qu'elle considère l'invasion comme une violation du droit international et de la charte des Nations Unies.
Cuba :
Le gouvernement cubain rejette la responsabilité de la crise en Ukraine sur les États-Unis et affirme que la Russie a un droit de « légitime défense ». Il déclare cependant que le conflit doit être résolu par voie diplomatique.
Équateur :
Le président Guillermo Lasso a déclaré que l'invasion de l'Ukraine par la Russie est « une intervention violente et une violation de nos principes pour la paix mondiale ». Il a toutefois ajouté que l'Équateur n'envisageait pas de suspendre ses relations diplomatiques avec la Russie.
Jamaïque :
Le Premier ministre Andrew Holness condamne l'invasion russe, déclarant que « la Jamaïque soutient […] le respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de toutes les nations. [..] Nous condamnons donc l'invasion de l'Ukraine ».
Mexique :
Le secrétaire aux Affaires étrangères mexicain Marcelo Ebrard déclare, au nom du président Andrés Manuel López Obrador, que le Mexique rejette et condamne l'invasion russe. Il exige la cessation des hostilités afin de parvenir à une résolution pacifique.
Nicaragua :
Le président Daniel Ortega déclare soutenir le déploiement des troupes russes après la reconnaissance par Vladimir Poutine des régions séparatistes à l'est de l'Ukraine.
Pérou :
Le ministre des Affaires étrangères César Landa a déclaré dans un communiqué : « Face à la violation de la souveraineté, du territoire et de l'intégrité de l'Ukraine, le Pérou rejette l'usage de la force et appelle au respect du droit international ».
Uruguay :
Le président Luis Alberto Lacalle Pou condamne « les actions contraires au droit international » menées par la Russie et rappelle que l'Uruguay « est un pays attaché à la paix ».
Venezuela :
Le président Nicolas Maduro, dont le pays achète des armes à la Russie, apporte son soutien à la Russie, déclarant que « le Venezuela est avec Poutine, il est avec la Russie ».
Asie
Chine :
L'ambassadeur chinois aux Nations unies, Zhang Jun a exhorté le 24 février toutes les parties à la retenue et à éviter l'escalade des tensions, et a déclaré au Conseil de Sécurité de l'ONU que la porte de sortie vers une solution pacifique n'était pas complètement fermée et ne devrait pas l'être.
Afghanistan :
Le ministère des Affaires étrangères annonce que l'émirat islamique d'Afghanistan suit de près la situation en Ukraine et exprime sa préoccupation quant à la possibilité réelle de pertes civiles. L'émirat islamique appelle à la retenue des deux parties. Toutes les parties doivent s'abstenir de prendre des positions susceptibles d'intensifier la violence.
Arménie :
Le gouvernement arménien a exprimé « l’espoir que les problèmes existants entre les deux États amis seront résolus par le dialogue diplomatique ».
Corée du Nord :
Le 27 février, la Corée du Nord juge les États-Unis responsables de la crise en Ukraine.
Corée du Sud :
Le président sud-coréen Moon Jae-in a assuré que son pays se joindrait aux sanctions économiques internationales contre la Russie.
Émirats arabes unis :
Le conseiller présidentiel Anwar Gargashe a encouragé « toutes les parties à privilégier la diplomatie et négocier pour trouver une solution politique qui mette fin à cette crise » mais le pays ne prend pas position car cela ne fera que mener à plus de violence ».
Inde :
Le Premier ministre indien Narendra Modi a appelé à un arrêt immédiat de la violence en Ukraine lors d'un appel téléphonique avec Vladimir Poutine le 24 février. Le gouvernement indien s'est cependant abstenu de prendre position sur la question.
Iran :
Le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian juge que « la crise ukrainienne trouve ses racines dans les provocations de l'OTAN » mais en « ne considérant pas la guerre comme une solution ».
Israël :
Yaïr Lapid, ministre des Affaires étrangères d'Israël a déclaré qu'« il est encore temps d’arrêter et de revenir sur la table des négociations ». Israël est le premier pays à installer un hôpital de campagne à Mostyska en Ukraine, dans l'ouest du pays, capable d'accueillir simultanément 150 patients.
Japon :
Le premier ministre Fumio Kishida a annoncé devant des journalistes : « Cette invasion par la Russie a ébranlé les fondements de l'ordre international ».
Liban :
Le ministère libanais des Affaires étrangères a condamné l'invasion militaire de l'Ukraine par la Russie et a appelé Moscou à « arrêter immédiatement les opérations militaires ».
Pakistan :
Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a exprimé ses regrets concernant la situation actuelle et a déclaré que ce conflit n'était dans l'intérêt de personne. Il a également souligné la conviction du Pakistan que les différends doivent être résolus par le dialogue et la diplomatie.
Singapour :
Le ministère des affaires étrangères de Singapour a déclaré que « la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine doivent être respectées » et que « toutes les parties concernées devraient poursuivre le dialogue ».
Syrie :
Le président syrien Bachar el-Assad a salué l'invasion russe, la présentant comme une « correction de l'histoire » et a accusé les nations occidentales d'utiliser « des méthodes sales pour soutenir les terroristes en Syrie et les nazis en Ukraine ».
Thaïlande :
Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a exprimé sa « profonde inquiétude » et a déclaré qu'il soutenait « les efforts en cours pour trouver un règlement pacifique à la situation par le dialogue ».
Turquie :
Le président Recep Tayyip Erdoğan affirme « rejeter cette opération inacceptable » qu'il qualifie de « coup dur porté à la paix et à la stabilité régionale ».
Océanie
Australie :
Le Premier ministre d'Australie, Scott Morrison, a condamné l’« invasion illégale » de la Russie en annonçant une deuxième série de sanctions contre des personnes civiles ou morales russes.
États fédérés de Micronésie :
Les États fédérés de Micronésie rompent leurs relations diplomatiques avec la Russie.
Fidji :
Aiyaz Sayed-Khaiyum, qui dirige le gouvernement pendant que le Premier ministre Frank Bainimarama reçoit des soins médicaux, condamne l'invasion de l'Ukraine par la Russie et soutient les appels du secrétaire général des Nations unies António Guterres au respect du droit international.
Nouvelle-Zélande :
La Première ministre Jacinda Ardern a condamné l'invasion de l'Ukraine par la Russie et a appelé la Russie à se retirer immédiatement de l'Ukraine afin d'éviter des pertes humaines « catastrophiques et inutiles ». À la mi-mars 2022 le pays gèle des avoirs russes dans le pays.
Organisation des Nations unies (ONU)
- Le 21 février 2022, le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, considère la reconnaissance des républiques séparatistes par Moscou « comme une violation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine ». Elle est « incompatible avec les principes de la charte des Nations unies ».
- Le 25 février 2022, un projet de résolution pour condamner l’attaque militaire russe en Ukraine et demandant le retrait immédiat des troupes russes est présenté par l'Albanie et les États-Unis. Il reçoit un vote contre, celui de la Russie, 11 votes pour et trois abstentions (Émirats arabes unis, Chine et Inde). En tant que membre permanent du Conseil de sécurité, la Russie a fait usage de son droit de veto qui lui permet de rejeter ce projet de résolution.
- Le 27 février 2022, le Conseil de sécurité adopte la résolution 2623 (2022) pour convoquer une session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale, afin d'étudier la situation en Ukraine : n'ayant besoin que d'une majorité de 9 voix, sans possibilité de veto, le Conseil adopte la résolution par 11 voix pour, une voix contre (Russie), et les abstentions de l'Inde, de la Chine et des Émirats arabes unis. À la date du 28 février 2022, il n'y a eu que 11 sessions extraordinaires d’urgence dans l’histoire de l’ONU.
- Le 2 mars 2022, une résolution de l'Assemblée générale des Nations unies, A/ES/11/L.1, intitulée « Agression contre l'Ukraine », est adoptée par 141 pays contre 5 (Russie, Belarus, Corée du Nord, Érythrée et Syrie) et 35 abstentions dont la Chine et l'Inde. La résolution adoptée massivement « exige que la Fédération de Russie cesse immédiatement d'employer la force contre l'Ukraine et s'abstienne de tout nouveau recours illicite à la menace ou à l'emploi de la force ».
- Le 23 avril, 2022, l'ONU cherche de mettre en place un « groupe de contact humanitaire » qui réunit la Russie et l’Ukraine.
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