samedi 25 juin 2022

(FR) Septième vague de Covid-19 : les chiffres continuent d'augmenter en France.

 

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Le nombre d'infections au Covid-19 en France et en Europe a encore augmenté.

Le nombre de contaminations au Covid-19 augmente depuis trois semaines dans toute la France, désormais 55.000 cas environ sont recensés chaque jour selon le dernier bilan de Santé publique France ce vendredi. Les nouvelles hospitalisations liées au virus sont aussi en hausse.

La septième vague de Covid-19 monte. "La circulation du SARS-CoV-2 poursuit sa progression sur l'ensemble du territoire métropolitain, avec une augmentation des nouvelles hospitalisations", constate Santé Publique France. Selon son dernier bilan hebdomadaire ce vendredi 24 juin 2022, toutes les classes d'âges sont touchées et environ 55.000 cas positifs par jour sont enregistrés depuis trois semaines.


Hausse des admissions en soins critiques des plus de 80 ans

Deux tiers des cas en France sont liés aux nouveaux sous-variants d'Omicron, surtout BA.5 (41%). A l'hôpital, durement éprouvé par la pandémie et en crise structurelle, le rebond est confirmé mais reste pour l'instant modéré. 

Une hausse des admissions, notamment chez les 80 ans et plus, est observée en soins critiques après plusieurs semaines de diminution et une semaine de stabilisation, d'après Santé Publique France.



Variants BA.4 et BA.5 : voilà à quoi ressemblent les symptômes du Covid-19 en ce moment -
© iStock / LightFieldStudios.


Un quart de la population éligible a reçu sa deuxième dose de rappel

Le gouvernement et les autorités sanitaires veulent accélérer la campagne de deuxième rappel de vaccination. Le ministère de la Santé alerte sur le taux "clairement insuffisant" de personnes ayant reçu leur quatrième dose.

Jusqu'ici, seul un quart des personnes éligibles ont reçu leur deuxième dose de rappel, le gouvernement appelle les plus âgés à recevoir l'injection "le plus vite possible".


Le pass sanitaire aux frontières jusqu'en mars 2023 ?

Plusieurs voix dans la communauté médicale, dont celle d'Alain Fischer, à titre personnel, ou de la fédération des hôpitaux publics, plaident pour un retour du masque obligatoire dans les transports.



Pass sanitaire frontières.

Au gouvernement, on en appelle à "la responsabilité citoyenne", pour le moment pas de nouvelles restrictions mais la ministre de la santé Brigitte Bourguignon, n'exclu pas "d'autres mesures s'il en était besoin".

Le gouvernement français envisage de recourir au pass sanitaire à l'arrivée dans l'Hexagone, en Corse et dans l'Outre-mer, selon un avant-projet de loi visant à maintenir "un dispositif de veille et de sécurité sanitaire" jusqu'en mars 2023.


Plus de symptômes et plus longtemps

Contrairement aux BA.1 et BA.2 où il était souvent possible de ne ressentir aucun symptôme, les BA.4 et BA.5 en donnent quasiment tout le temps.

Selon Santé publique France (SPF), sur « plus de 300 cas confirmés ou possibles de BA.4 et BA.5, seuls 3 % des cas étaient asymptomatiques » avec les symptômes suivants :

- Fatigue : 75,7 % des cas.

- Toux et fièvre : 58,3 %

- Maux de tête : 52,1 %

- Nez qui coule : 50,7 %

Symptômes qui durent plus longtemps (et qui touchent tous les âges) : 7 jours en moyenne pour BA.4 et BA.5 contre 4 jours pour les sous-variants précédents. Par contre, rassurez-vous, les hospitalisations ne montent pas malgré le nombre de cas à triplé en 3 semaines. Hélas, comme à chaque rebond, il est nécessaire d’attendre deux semaines pour savoir ce qu’il en est.

Va-t-on devoir remettre les masques (notamment dans les transports) ? Jeudi 23 juin 2022, sur FranceInfo, Olivia Grégoire, la porte-parole du gouvernement a déclaré que s’il faut « par exemple considérer un retour du masque dans les transports […] on ne s’interdit rien ».




Comme pour les autres vagues, c’est l’Ile de France qui est la plus touchée avec 650 cas positifs pour 100 000 habitants soit trois fois plus que début juin 2022. Ce nombre grimpe fortement, mais demeure encore loin des deux précédents pics (plus de 4.000 cas positifs en janvier et 1.500 en avril). Et c’est en Martinique que l’incidence est la plus forte avec quasiment 2.000 cas positifs.

Pour l’heure, le ministère de la Santé a décidé de  changer les règles pour les tests PCR au sein des laboratoires et de « rétablir les tarifs de droit commun » en réduisant d’environ 14 euros le montant versé aux pour biologistes pour les prélèvements nasopharyngés.







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