vendredi 18 février 2022

(FR) Après " 3 chimios ", on lui retire " sa prostate " et " sa vessie " à cause d’une erreur médicale

 

Cliquez ici pour consulter la documentation la plus récente.



Victime d’une terrible erreur médicale, un trentenaire a subi trois chimiothérapies en plus du retrait de sa prostate et de sa vessie. Il a enfin obtenu réparation.


Les faits remontent à 2011. Alerté par la présence de sang dans son urine, un homme de 36 ans s’est rendu à l’hôpital de Quimper en Bretagne. Les professionnels de santé ont décidé de lui faire passer un uroscanner qui a révélé une tumeur de la vessie et lésions suspectes métastatiques. Dans la foulée, le patient a subi trois séances de chimiothérapie étalées sur trois mois, d’août à novembre. Le 30 décembre, on lui a retiré sa prostate et sa vessie. Trois ans plus tard, il a appris avec stupeur et désarroi avoir été victime d’une erreur médicale. En réalité, sa pathologie était bénigne.



En général, un médecin demande un uroscanner pour approfondir un diagnostic. Surtout lorsqu’il constate chez le patient des problèmes rénaux : douleurs, infections, hématurie (présence de sang dans les urines), colique néphrétique, etc. Cet examen permet donc de rechercher dans l’appareil urinaire des calculs, des pathologies de la vessie, un dysfonctionnement des reins, éventuellement des kystes et des tumeurs.

En 2014, le patient qui est aujourd’hui âgé de 47 ans, a enfin découvert son vrai diagnostic : il souffrait d’un pécome vésical d’une forme rare. Une maladie si difficile à détecter qu’il n’en existe que 5 cas recensés. Selon le rapport du CHU de Nancy, cette pathologie ne nécessitait pas d’opérations. Dévasté par cette bévue, cet homme divorcé et père d’un enfant, a immédiatement saisi la justice. Pour le préjudice subi, il a demandé 815.336 euros. Par ailleurs, il a également réclamé 44.000 euros pour « les frais liés à l’utilisation d’un médicament type Viagra » pour ses troubles érectiles. Depuis, il n’a pas repris son métier de maçon et s’est vu reconnaître un taux d’incapacité supérieur à 80 %.


Il obtient justice et réparation après cette erreur médicale

Après un long combat, le Nancéien a enfin obtenu gain de cause. En juin 2020, le tribunal administratif de Rennes a condamné l’hôpital à le dédommager. En première instance, le centre hospitalier de Cornouaille devait donc lui verser la somme de 183.213 euros et 60.398 euros à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) du Finistère. Toutefois, la cour administrative d’appel de Nantes a réévalué l’indemnisation. Finalement, le quadragénaire touchera 187.963 euros. Un montant calculé par les juges en fonction de sa perte de gains professionnels ainsi que son préjudice esthétique et sexuel.




Où faire un uroscanner ?
http://www.leonetlola.be/ou-faire-un-uroscanner/

Quimper : Il avait subi trois chimiothérapies pour rien, l'hôpital de nouveau condamné
https://www.20minutes.fr/justice/3236567-20220216-quimper-il-avait-subi-trois-chimiotherapies-pour-rien-l-hopital-de-nouveau-condamne












Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire