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31 août 2022 : Le ministère de la justice publie une photo de documents Top-secret saisis chez Donald TRUMP
Depuis le mois de janvier 2022, le ministère de la Justice américain a récupéré plus de 320 documents classés top-secret de la résidence de Floride de l'ex-président, dont plus d'une centaine en août 2022.
Des documents classés top-secret, certains comportant le signe "HCS", qui dans le langage de la communauté du renseignement américain désigne les informations fournies par des "sources humaines", informateurs et autres agents sous couverture. Le ministère de la Justice américain a publié ce mardi 30 août 2022 de nouvelles photos de documents dits "classifiés", saisis dans la saisis dans la résidence de Floride de l'ancien président Donald Trump.
Le ministère de la Justice a publié ce mardi un acte de procédure, expliquant de la manière la plus détaillée à ce jour les motifs qui ont conduit la police fédérale américaine (FBI) à perquisitionner le 8 août dernier la résidence de l'ex-président pour y récupérer des documents extrêmement confidentiels qu'il n'avait pas rendus après avoir quitté la Maison Blanche, malgré de multiples demandes.
Des documents "probablement cachés" pour "faire obstruction"
Avant l'opération, le FBI a découvert de "multiples sources de preuves" montrant que des "documents classifiés" se trouvaient toujours dans la vaste résidence de Donald Trump à Mar-a-Lago, indique ce document.
"Le gouvernement a également eu des preuves que des documents gouvernementaux ont été probablement cachés et enlevés... et que des actions ont été probablement menées pour faire obstruction à son enquête", est-il ajouté.
Comme le souligne la presse américaine, et notamment CNN, depuis le mois de janvier 2022, plus de 320 documents top-secret ont été saisis chez Donald Trump, dont plus d'une centaine le 8 août dernier.
Le ministère de la Justice indique avoir expliqué le processus qui a conduit au raid, afin de "corriger le récit incomplet et inexact présenté dans les déclarations" de Donald Trump. Ce dernier, qui estime être persécuté par le gouvernement, a demandé un examen, par une tierce partie indépendante, des documents saisis chez lui par le FBI.
Or, nommer cette tierce partie pourrait bloquer l'accès des enquêteurs aux documents, et la justice ne devrait pas le faire "car ces documents (saisis) n'appartiennent pas" à Donald Trump, souligne le document. Une telle nomination "n'est pas nécessaire et porterait sévèrement atteinte aux intérêts gouvernementaux, y compris en terme de sécurité nationale", est-il souligné.
Trump dénonce "une chasse aux sorcières"
Les enquêteurs soupçonnent le républicain d'avoir violé une loi américaine sur l'espionnage qui encadre très strictement la détention de documents confidentiels. Donald Trump assure, lui, que ces documents ont été déclassifiés.
Le républicain, qui flirte avec l'idée d'une candidature à l'élection présidentielle de 2024, dénonce une "chasse aux sorcières" menée contre lui par l'administration de son successeur Joe Biden, et estime que la justice n'aurait "jamais dû autoriser cette entrée par effraction" chez lui.
18 août 2022 : L’ex-directeur financier de la Trump Organization Allen Weisselberg plaide coupable de fraude fiscale.
L'ex-directeur financier de la Trump Organization, proche de Donald Trump, a plaidé coupable jeudi 18 août 2022 de fraude et d'évasion fiscale et devra témoigner lors du procès contre l'entreprise, selon un communiqué du bureau du procureur de Manhattan.
Allen Weisselberg a plaidé coupable de 15 chefs d'accusation de fraude et d'évasion fiscale portant sur 1,76 million de dollars de revenus non déclarés entre 2005 et 2021, précise le communiqué.
Cet homme discret de 75 ans, qui travaille pour les Trump depuis 1973, est accusé par la justice d'avoir profité d'avantages en nature, notamment un appartement dans un quartier huppé de Manhattan, la location de deux Mercedes pour lui et sa femme, et d'avoir reçu de l'argent liquide pour ses vacances, dissimulant le tout au fisc.
Aujourd'hui, Allen Weisselberg a admis devant le tribunal s'être servi de son poste à la Trump Organization pour escroquer les contribuables et s'enrichir personnellement, a commenté le procureur de Manhattan, Alvin Bragg, cité dans le communiqué.
"L'accord trouvé avec la justice lie directement la Trump Organization à un large éventail d'activités criminelles et requiert que Allen Weisselberg fournisse un témoignage précieux lors du procès à venir contre l'entreprise", a-t-il ajouté.
Allen Weisselberg avait dans un premier temps plaidé non coupable en juillet 2021 des faits qui lui étaient reprochés et risquait jusqu'à 15 ans de prison.
Une peine réduite
Selon l'accord conclu, il n'encourt désormais que 5 mois de prison et devra s'acquitter de près de 2 millions de dollars d'impôts, avec les pénalités et les intérêts, selon le communiqué.
Allen Weisselberg a jusqu'ici toujours refusé de témoigner contre Donald Trump personnellement.
Le procès pénal contre la Trump Organization, l'entreprise ayant elle plaidé non coupable, doit s'ouvrir le 24 octobre 2022.
Une autre enquête, cette fois au civil, mais portant sur les mêmes soupçons de fraudes financières et fiscales dans la Trump Organization, est menée par la procureure générale de l'État de New York, Letitia James.
C'est dans ce cadre que Donald Trump a dû témoigner sous serment la semaine dernière, refusant toutefois de répondre aux questions en vertu du 5e amendement de la Constitution américaine, qui permet à tout justiciable de ne pas témoigner contre soi-même.
Dans un autre dossier, la résidence de Donald Trump en Floride a fait l'objet d'une perquisition la semaine dernière. Les enquêteurs du FBI soupçonnent le républicain d'avoir violé une loi américaine sur l'espionnage qui encadre très strictement la détention de documents confidentiels liés à la sécurité nationale dont certains ne doivent être consultés ou vus que dans des bâtiments sécurisés, selon des documents judiciaires.
Une commission parlementaire cherche également à faire la lumière sur le rôle que le milliardaire a joué dans l'assaut contre le Capitole le 6 janvier 2021.
Perquisition chez Donald Trump : des documents top secrets et sur le "président de la France" saisis.
Donald Trump et Emmanuel Macron, lors d'un dîner à la Maison blanche, le 24 avril 2018. AFP.
Les agents du FBI ont saisi des documents classés top secret, ainsi que concernant le "président de la France", lors de leur perquisition menée au domicile de l'ancien président américain Donald Trump, a rapporté ce vendredi 12 août 2022 le Wall Street Journal, au moment où la justice s'apprête à rendre public le mandat autorisant cette perquisition sans précédent aux Etats-Unis.
Les agents de la police fédérale américaine ont saisi une "vingtaine" de cartons, assure ce vendredi le Wall Street Journal qui dit avoir eu accès à un inventaire de trois pages de ce qui a été collecté lundi 8 août 2022 lors de cette perquisition. Soit, des documents classés top secret ou confidentiels, des photos et une note manuscrite.
Plusieurs documents judiciaires ont été rendus publics vendredi 12 août par un juge fédéral de Floride: le mandat autorisant la perquisition qui s'est déroulée lundi dernier et un long inventaire des documents saisis par les agents du FBI. Dans cette liste est mentionné un ensemble de documents classés "top secret" ou "secret" ou "confidentiel", ainsi qu'un document "1A Info re: président de la France", sans autre précisions.
Relatifs à des armes nucléaires
L'opération, qui a provoqué la fureur des partisans de Trump évoquant une "persécution politique", a été conduite lundi 8 août dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride.
Elle semble avoir eu pour objectif de recouvrer des documents hautement confidentiels emportés par l'ex-président à son départ de la Maison Blanche. Selon le Washington Post, certains documents recherchés pourraient être relatifs à des armes nucléaires. Donald Trump a lui dénoncé une "intox", tôt ce vendredi 12 août sur son réseau social Truth Social.
Rendre public le mandat de perquisition
La volonté - très inhabituelle - du ministère de la Justice de rendre public le mandat de perquisition, annoncée jeudi par le ministre Merrick Garland, a été favorablement accueillie par Donald Trump.
"Non seulement je ne m'opposerai pas à la publication des documents (...) mais j'irai plus loin en ENCOURAGEANT leur publication immédiate", a écrit jeudi soir le milliardaire républicain, qui s'était pourtant abstenu de rendre publique la copie du mandat qu'il avait reçue.
Les avocats de Donald Trump ont jusqu'à 15h (19h GMT) pour donner suite à la proposition de Merrick Garland, lequel a assuré jeudi, lors d'une exceptionnelle conférence de presse, avoir "personnellement approuvé" la perquisition.
Le ministre de la Justice a également dénoncé, au cours de sa brève allocution télévisée, les "attaques infondées" venues des républicains contre son ministère et contre le FBI.
"Un intérêt public important"
"Le ministère ne prend pas ce genre de décision à la légère", a-t-il souligné, ajoutant que l'affaire revêtait un "intérêt public important", à trois mois des élections législatives de mi-mandat.
En demandant la levée de la confidentialité du mandat, le ministère de la Justice a mentionné, sans les contredire, les déclarations de représentants de Donald Trump indiquant que le FBI recherchait des documents d'archives de la Maison Blanche, peut-être classés secret défense.
La perquisition de lundi était la première ayant jamais visé un ancien président des Etats-Unis. Outré, Donald Trump a raconté lundi sur Truth Social que ses avocats coopéraient "pleinement" avec les autorités lorsque "soudain et sans prévenir, Mar-a-Lago a été perquisitionnée, à 06H30 du matin, par un TRES grand nombre d'agents".
Il s'est notamment plaint du fait que les agents du FBI aient "fouillé les placards de la Première dame" Melania Trump. Mercredi, il a même suggéré que la police fédérale ait pu avoir "placé" de fausses preuves contre lui lors de cette opération.
Des sympathisants républicains, pourtant connus pour leur soutien aux forces de l'ordre, ont fustigé l'intervention du FBI, à tel point qu'une association d'agents a dénoncé des appels "inacceptables (...) à la violence contre la police"
De nombreuses menaces de "guerre civile, rébellion" après le raid du FBI sur la maison de Trump
Le Federal Bureau of Investigation (FBI) américain et le Department of Homeland Security (DHS) ont mis en garde contre une menace croissante pour les forces de l'ordre après le raid sur la maison de l'ancien président Donald Trump.
Selon Reuters le 15 août 2022, le FBI et le DHS ont signalé que les menaces contre les forces de l'ordre fédérales avaient augmenté, tandis que les forces de l'ordre et d'autres responsables gouvernementaux faisaient également l'objet de menaces, dans une moindre mesure, après le récent raid du FBI dans le manoir de l'ancien président Trump en Floride.
Les menaces énumérées comprenaient des menaces de poser des bombes sales devant le siège du FBI, des appels à la "guerre civile" et à la "rébellion armée". En outre, de nombreux appels ont été lancés pour assassiner les magistrats, les forces de l'ordre et les fonctionnaires impliqués dans la perquisition. La plupart de ces menaces apparaissent en ligne.
Le 11 août 2022, un homme armé a tenté d'entrer dans le bâtiment du FBI à Cincinnati, Ohio, mais a été abattu par la police après une poursuite et une fusillade intense.
Le FBI a refusé de confirmer l'existence de l'avertissement, mais a déclaré qu'il était toujours préoccupé par la violence et la menace de violence contre les forces de l'ordre. La semaine dernière, le directeur du FBI, Christopher Wray, a également qualifié les menaces de condamnables après des appels à assassiner des agents fédéraux ainsi que le procureur général Merrick Garland, selon AP.
Trump se fait confisquer son passeport par le FBI
Au cours de la perquisition, des agents du FBI ont pris environ 20 boîtes d'articles dans la résidence de l'ancien président, selon les médias, certaines contenant des documents classifiés liés aux armes nucléaires.
Dans une déclaration sur le réseau social Truth Social, M. Trump a affirmé que le FBI lui avait confisqué trois de ses passeports, dont l'un était périmé. "Il s'agit d'une attaque contre un opposant politique d'une ampleur jamais vue aux États-Unis. Tiers-monde ! », a écrit l'ancien président américain.
Les forces de l'ordre aux États-Unis ne confisquent généralement pas les passeports à moins qu'un suspect ne soit inculpé et soupçonné d'être capable de fuir un pays étranger. M. Trump n'a pas été inculpé d'un crime, mais la saisie de son passeport suggère qu'il fait face à une mise en accusation.
M. Trump a sévèrement condamné la décision du FBI, qualifiant le raid de "canular" et d'exemple de "persécution politique". De nombreux législateurs républicains considèrent la recherche comme une tentative de trouver des preuves pour inculper l'ancien président Trump afin de l'empêcher de se présenter aux élections en 2024.
Des soupçons de fraudes financières et fiscales
Jeudi, un homme armé qui avait tenté de pénétrer dans des bureaux du FBI dans l'Ohio (nord des Etats-Unis) a été tué par les forces de l'ordre après une longue confrontation.
Après la perquisition, les ténors républicains avaient fait bloc avec leur ancien président, qui conserve une forte emprise sur le parti conservateur et envisage d'être de nouveau candidat à la présidentielle en 2024.
L'ex-magnat de l'immobilier, au cœur de l'actualité judiciaire aux Etats-Unis, a aussi été soumis mercredi à une audition sous serment face à la procureure générale de New York. Il n'a alors cessé d'invoquer son droit de ne pas répondre aux questions en vertu du 5e amendement de la Constitution.
Les services de la procureure générale de l'Etat de New York Letitia James ont annoncé mardi soir 9 août 2022 la découverte de preuves de pratiques de fraude fiscale au sein du groupe familial Trump Organization de l'ancien président des Etats-Unis.
Des documents top secrets et sur le "président de la France" saisis.
https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/perquisition-chez-donald-trump-des-documents-top-secrets-et-sur-le-president-de-la-france-saisis_AD-202208120527.html
L'ex-président favorable à la publication du mandat demandée par le ministre de la Justice
https://www.20minutes.fr/monde/3336639-20220811-perquisition-chez-donald-trump-ministre-justice-donne-feu-vert-demande-mandat-rendu-public
Un homme armé a tenté de pénétrer dans les locaux de la police fédérale américaine
https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/etats-unis-un-homme-arme-a-tente-de-penetrer-dans-les-bureaux-du-fbi-dans-l-ohio_AD-202208110502.html
Enquête du FBI : pourquoi Trump cache-t-il un "dossier Macron" dans son coffre-fort ?
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/enquete-du-fbi-pourquoi-trump-cache-t-il-un-dossier-macron-dans-son-coffre-fort_2178506.html