jeudi 27 octobre 2022

(FR) TotalEnergies : la grève reconduite jusqu’au 2 novembre à la raffinerie Total de Gonfreville-l’Orcher.

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Les salariés de la raffinerie Total de Gonfreville-l’Orcher ont voté la poursuite de la grève - Photo Delphine Letainturier/Paris-Normandie.


27/10/2022 - TotalEnergies : la grève reconduite jusqu’au 2 novembre à la raffinerie de Normandie

Réunis en Assemblée générale, les salariés de la raffinerie de Gonfreville-l’Orcher près du Havre ont voté la poursuite de la grève jusqu’au 2 novembre 2022.

Entre 150 à 200 salariés se sont réunis en assemblée générale, jeudi 27 octobre 2022, devant l’entrée de la raffinerie de Gonfreville-l’Orcher pour décider de la suite à donner au mouvement de grève entamé, un mois plus tôt jour pour jour, pour réclamer une hausse des salaires et une amélioration des conditions de travail.

La grève est reconduite jusqu’à mercredi 2 novembre 14 h. La raffinerie de Gonfreville-l’Orcher et le dépôt de Feyzin (Rhône) sont les deux derniers sites à poursuivre le mouvement entamé par la CGT le 27 septembre, qui a provoqué des difficultés d’approvisionnement en carburant dans tout le pays.

27 octobre 2022, le jour de présentation des résultats du 3e trimestre de groupe, TotalEnergies a communiqué ses résultats nets sur le troisième trimestre de 2022 : 6,6 milliards de dollars (+ 43 % par rapport au 3e trimestre 2021).


23/10/2022La grève reconduite au dépôt de "Feyzin", six salariés réquisitionnés.

La grève a été reconduite ce samedi matin 22/10/2022 au dépôt de carburants de Feyzin dans le Rhône, a indiqué la CGT qui a recensé 90 % de grévistes dans les services chargés des livraisons. « La grève a été reconduite ce matin, jusqu’à lundi », les expéditions étant fermées le dimanche, a déclaré Pedro Alfonso, délégué syndical CGT. Entre 120 et 130 salariés sont en grève, ce qui représente 90 % du service expéditions et du service Vemu (énergie, mouvement et utilité) où est concentré le mouvement, a-t-il ajouté.

Six membres du personnel, grévistes ou intérimaires, ont été réquisitionnés ce samedi 22 octobre, selon lui. « La détermination des grévistes est intacte », a affirmé le responsable syndical, dénonçant des réquisitions réalisées « sans respect du Code du travail ». Les salariés seront invités à se prononcer sur la suite du mouvement lundi 24 octobre.

Les salariés réclament une augmentation de salaire face à l’inflation et aux bénéfices géants engrangés par le groupe pétrolier TotalEnergies. Le gouvernement a réquisitionné des salariés sur plusieurs sites et le travail a repris dans plusieurs raffineries et dépôts de carburant de TotalEnergies, après un accord négocié la semaine dernière entre deux syndicats et la direction. La CGT n’a pas signé cet accord et deux sites continuent leur grève, en Normandie et à Feyzin.



21/10/2022TotalEnergies : la grève reconduite jusqu’au 27 octobre à Gonfreville

La mobilisation des grévistes à la raffinerie de Gonfreville, en Seine-Maritime, va se poursuivre jusqu’à jeudi prochain, a annoncé la CGT.

Le mouvement de grève se poursuit chez TotalEnergies. La mobilisation a été reconduite jeudi 20 octobre à la raffinerie de Gonfreville (Seine-Maritime), et ce jusqu'au 27 octobre, annonce la CGT. « La grève est reconduite jusqu'au 27 octobre », jour où TotalEnergies doit annoncer ses résultats du troisième trimestre, « à moins que la direction ne nous contacte avant », a précisé Ludovic Desplanches, élu CGT, à l'issue d'une assemblée générale en milieu de journée.

« On a envoyé un courrier à la direction pour se mettre autour de la table et pour l'instant, rien », a ajouté Ludovic Desplanches, se défendant d'être « jusqu'au boutiste ». « Est-ce qu'ils veulent laisser pourrir le mouvement ? On se pose la question », a-t-il dit.


20/10/2022 - TotalEnergies : la grève reconduite jusqu’au 27 octobre à Gonfreville

La CGT reconduit la grève dans la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l'Orcher, en Seine-Maritime, et le dépôt de Feyzin, dans le Rhône, à l'issue des assemblées générales ce jeudi 20 octobre matin. Sur les cinq sites du groupe pétrolier, deux poursuivent le mouvement.

Deux sites restent bloqués. Si l'incertitude sur l'approvisionnement en carburant à l'approche des vacances scolaires n'est pas levée, jeudi 20 octobre, la mobilisation dans les sites pétroliers de TotalEnergies commence à s'essouffler. Après trois semaines de blocages, le mouvement a été "suspendu", mercredi soir, sur le site de à Mardyck, près de Dunkerque, et celui de La Mède dans les Bouches-du-Rhône, au moment où les équipes de nuit devaient prendre leur quart, a appris l'AFP auprès d'Eric Sellini, coordinateur national de la CGT pour TotalEnergies. La fin de la grève avait été votée plus tôt dans la journée à la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique). Le mouvement a en revanche été reconduit à Gonfreville en Seine-Maritime (raffinerie et dépôt) et au dépôt de Feyzin (Rhône). Suivez notre direct. 

Une station-service sur cinq connaissait des difficultés mercredi. Une station-service sur cinq (20,3%) connaissait des difficultés d'approvisionnement sur au moins un carburant, mercredi à 13 heures, contre 24,8% mardi. Des situations restent tendues en Bourgogne-Franche-Comté (33,1%), Ile-de-France (30,5%) et Auvergne-Rhône-Alpes (29,4%), selon les derniers chiffres mercredi du ministère de la Transition énergétique. D'après le groupe Vinci Autoroutes, au moins 90% des stations-service de son réseau étaient en mesure de fournir du carburant.

Des salariés du site de Feyzin réquisitionné. Pressé d'accélérer les livraisons dans les stations, le gouvernement a une nouvelle fois réquisitionné des salariés pour travailler mercredi sur le site de Feyzin. Ce site était mercredi soir le dernier, avec celui de Normandie, à poursuivre la mobilisation. "Les salariés grévistes ne lèveront pas la grève tant qu'ils n'auront rien de concret sur la table", a déclaré Pedro Afonso, délégué syndical de Feyzin, à l'issue d'une réunion avec la direction locale. 

Un "protocole de sortie de fin de conflit".  La CGT a affirmé à l'AFP avoir proposé mercredi sans succès un "protocole de sortie de fin de conflit" à la direction du groupe, prévoyant notamment "des négociations locales sur les problématiques spécifiques remontées par les grévistes". De son côté, TotalEnergies a fait valoir qu'il n'y avait pas lieu de rouvrir des négociations, un accord ayant été conclu vendredi avec les deux syndicats majoritaires du groupe, la CFE-CGC et la CFDT. Un texte que la CGT n'a pas signé.




19/10/2022 - TotalEnergies / CGT : Fin de la grève votée à la raffinerie de Donges - Grève reconduite à la raffinerie de Gonfreville en Normandie

La CGT a annoncé ce mercredi après-midi la reconduction de la grève à la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville, en Normandie. Mais dans le même temps, elle a voté la fin de la grève à la raffinerie de Donges. La veille, la grève interprofessionnelle a réuni 107.000 personnes en France selon le ministère de l'Intérieur et près de 300.000, d'après la CGT. Du côté des stations-service, 25% d'entre elles faisaient toujours face à des difficultés d'approvisionnement en carburant ce mardi 18/10, selon le gouvernement.


Fin de la grève votée à la raffinerie TotalEnergies de Donges

La fin de la grève pour les salaires a été votée mercredi en milieu de journée à la raffinerie TotalEnergies de Donges (Loire-Atlantique), a annoncé le secrétaire CGT Fabien Privé Saint-Lanne.

"En responsabilité et en conscience, l'arrêt de la grève a été annoncé pour le personnel d'exploitation à compter de 13h et pour le personnel de jour à compter 17h", a-t-il déclaré devant la presse à l'issue d'une assemblée générale.


La grève reconduite à la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville, en Normandie

Selon la CGT, la grève a été reconduite ce mercredi après-midi à la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville, en Normandie. A l'issue d'une assemblée générale qui a réuni plusieurs dizaines de salariés, la grève a été reconduite "après un vote très largement majoritaire", a déclaré à l'AFP le secrétaire général CGT de la plateforme normande, Alexis Antonioli.



19/10/2022les grévistes des sites de TotalEnergies doivent se prononcer mercredi midi sur la suite du mouvement

lemonde.fr - « On verra ce qu’il en sera pour la suite, lors des assemblées générales » de salariés, a déclaré le coordinateur CGT au plan national. De nouvelles réquisitions ont eu lieu sur le site de la raffinerie TotalEnergies à Feyzin, mercredi.

La grève dans les raffineries se poursuivra-t-elle à l’approche des vacances de la Toussaint ? Après trois semaines de blocage, les grévistes matinaux de la Confédération générale du travail (CGT) des sites pétroliers de TotalEnergies ont voté pour la reconduite de leur mouvement, mercredi 19 octobre. Mais la décision finale ne sera connue qu’à la mi-journée, à l’issue du vote en assemblées générales du reste des équipes sur l’ensemble des sites.

Dans l’Hexagone, 22,8 % des stations-service étaient toujours en manque d’essence ou de diesel mardi soir, a fait savoir la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher sur Franceinfo, mercredi matin. « L’amélioration continue à se faire », a-t-elle assuré, en évoquant la région des Hauts-de-France, où le taux de rupture est passé depuis le week-end de « 55 % à moins de 20 % ».


Quatre raffineries en grève, nouvelles réquisitions à Feyzin

Seulement trois des sept raffineries françaises ne sont pas touchées. Mercredi matin 19/10/2022, le mouvement de grève à l’appel de la CGT dans les raffineries et les dépôts concernait les raffineries TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime), Donges (Loire-Atlantique) et la Mède (Bouches-du-Rhône), ainsi que les dépôts de Feyzin (Rhône), dont la raffinerie est fermée pour raisons techniques, et des Flandres (Nord), a précisé Eric Sellini, coordinateur CGT au plan national pour le groupe TotalEnergies.

Pour hâter l’approvisionnement des stations-service, le gouvernement a rouvert les vannes de sites bloqués en ayant recours à la réquisition de salariés, la dernière visant mercredi de nouveau le site de TotalEnergies à Feyzin, dans le Rhône.

La mesure vise à « soulager » les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté, très touchées par les pénuries. « Dix personnes peuvent débloquer le dépôt », a affirmé la ministre de la transition énergétique, assurant mettre « tout en œuvre pour [que la population puisse] partir en vacances tranquillement ».

D’autres salariés « devraient être réquisitionnés dans la journée », selon une source préfectorale, alors qu’un tiers des stations étaient toujours en difficulté en Rhône-Alpes-Auvergne, mardi soir.

Si, à l’issue d’une journée de grève interprofessionnelle dans tout le pays – au cours de laquelle aucune réquisition n’avait été décrétée –, la CGT a proposé la « reconduction du mouvement » jusqu’à mercredi midi, « rien n’est décidé » pour la suite, a fait valoir Olivier Mateu, secrétaire départemental CGT des Bouches-du-Rhône.

« Ce sont les salariés qui décideront », insiste M. Sellini, alors que le coût de la grève commence à se faire sentir pour certains grévistes en plus du poids des réquisitions. « Au-delà des raffineurs et des quatorze mille salariés de TotalEnergies, nous portons aussi la voix de ceux qui souffrent du fait que les salaires ne suivent pas l’inflation et qui voient l’hiver arriver avec des promesses de hausse sur les prix de l’énergie ou de l’alimentation », souligne-t-il toutefois.


Accord de branche pour les industries gazières et électriques

La CGT n’a pas signé l’accord sur les salaires conclu le vendredi 14 octobre 2022 entre la direction de TotalEnergies et deux syndicats majoritaires – la Confédération française de l’encadrement - Confédération générale des cadres (CFE-CGC) et la Confédération française démocratique du travail (CFDT) –, prévoyant une hausse générale de 5 % des salaires, assortie d’augmentations individuelles et d’une prime exceptionnelle comprise entre 3 000 et 6 000 euros. La CGT réclamait 10 % d’augmentation pour compenser l’inflation prévue cette année et profiter des revenus exceptionnels engrangés par le groupe pétrolier en 2021.

Dans un autre secteur de l’énergie, la CGT a signé un accord de branche avec Force ouvrière (FO) et la CFDT portant sur des augmentations dans les industries gazières et électriques (IEG), a appris l’Agence France-Presse, mardi 18/10/2022. Ce qui constitue une première étape pour l’ouverture de négociations salariales en bonne et due forme dans les cent cinquante-sept entreprises concernées, dont font partie EDF et Engie.

D’après TotalEnergies, les sites touchés par la grève comptent un peu plus de trois mille quatre cents personnes en contrat à durée indéterminée. La société estime à environ 90 le nombre de salariés grévistes présents sur ces infrastructures à l’instant T. Les salariés tournent de fait par équipes et par quarts. A Feyzin, la CGT revendique une centaine de grévistes, selon son représentant local, Pedro Afonso, pour qui « la détermination est intacte ».




18/10/2022 " légère amélioration, avec 28,1% de stations en difficulté lundi", , selon la ministre de la Transition énergétique

Une légère amélioration. A 16 heures, 28,1% de stations-service connaissaient encore des difficultés, avec une rupture sur au moins un produit, a annoncé la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, à l'issue d'une réunion à l'Elysée, lundi 17 octobre 2022. "La décision qui a été prise, c'est de mobiliser un cran au-dessus les préfets en appui des Total, des Esso, pour accélérer l'acheminement du carburant vers les stations-service en lien avec les transporteurs", a-t-elle expliqué sur RTL.

Dans le détail, 22,4% des stations-service sont concernées dans les Hauts-de-France (contre 23,4% hier), 40,9% en Ile-de-France (contre 41,6% hier), 37% en Centre-Val de Loire (contre 42,8% hier), 40,5% en Bourgogne-Franche-Comté (contre 39,4% hier) et 36,3% en Auvergne-Rhône-Alpes (contre 37,9% hier). 


Emmanuel Macron réunit les ministres concernés à l'Elysée

Emmanuel Macron a fait "un point de la solution" lundi, à l'Elysée, avec la Première ministre, Elisabeth Borne, et les membres du gouvernement concernés. Etaient présents les ministres Bruno Le Maire (Economie), Agnès Pannier-Runacher (Transition énergétique), Christophe Béchu (Transition écologique), Clément Beaune (Transports) et le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Le chef d'Etat a assuré vouloir que la crise du carburant "se règle le plus vite possible", promettant de "faire le maximum". 


De nouvelles réquisitions à Dunkerque et Feyzin

Le gouvernement a réquisitionné le dépôt de carburant de Feyzin, dans le Rhône, à partir de 14 heures, après avoir reconduit à 6 heures la réquisition du dépôt de Mardyck, près de Dunkerque, dans le Nord. Ces mesures visent à alimenter les stations-service des Hauts-de-France, d'Auvergne-Rhône-Alpes et de Bourgogne-Franche-Comté, a fait savoir lundi le ministère de la Transition énergétique.


Les ristournes prolongées

TotalEnergies a confirmé la prolongation de la remise à la pompe de 20 centimes par litre jusqu'à mi-novembre. Elle devait baisser à 10 centimes par litre au 1er novembre et jusqu'au 31 décembre. Cette ristourne s'ajoute à celle financée par l'Etat de 30 centimes, elle aussi prolongée jusqu'à mi-novembre, comme annoncé dimanche par la Première ministre, Elisabeth Borne


Des réquisitions pour "subvenir à des besoins basiques"

"Nous le faisons pour les Français, nous ne le faisons pas contre les grévistes, [les réquisitions] sont absolument nécessaires pour que les gens puissent continuer d'aller au travail et subvenir à leurs besoins basiques", a déclaré lundi la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, lors d'une visite matinale au port de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), destinée à vérifier le ravitaillement en cours des camions-citernes dans un dépôt alimenté par la raffinerie de Port-Jérôme-sur-Seine, en Normandie.



17/10/2022Pénurie de carburant : pourquoi la situation ne s'améliore-t-elle pas vraiment dans les stations-service ?

.francetvinfo.fr - La grève se poursuit lundi 17/10/2022 dans les raffineries et dépôts de TotalEnergies en dépit de menaces de nouvelles réquisitions au début d'une semaine à haut risque marquée par un mouvement interprofessionnel mardi 18/10 et les premiers départs en vacances vendredi. 

"La situation va s'améliorer cette semaine", a promis aux automobilistes la Première ministre Elisabeth Borne dimanche 16 octobre 2022 sur TF1. Mais face aux difficultés à se rendre au travail, inquiétude en zones rurales en pleine période de récoltes et semis, crainte de perturbations dans les départs en vacances et d'annulations, les conséquences des tensions dans les stations-service sur de nombreux secteurs d'activités se font de plus en plus sentir. Malgré la signature d'un accord avec la direction de TotalEnergies et la menace de nouvelles réquisitions, la grève dans les raffineries est reconduite ce lundi 17 octobre et entre dans sa troisième semaine.

Pire : la pénurie de carburant ne semblait pas se résorber dimanche, les chiffres diffusés dans la soirée de dimanche montrent une aggravation de la situation des stations-service : 30,1% étaient considérées en difficulté contre 27,3% la veille, du fait de livraisons moins nombreuses en week-end, selon le gouvernement. Un tiers des stations manquent donc toujours d'au moins un type de carburant à l'échelle nationale. Et le réapprovisionnement général n'interviendra pas à court terme.


"Les effets des mesures prennent du temps"

Le gouvernement a déjà joué plusieurs cartes pour tenter de remplir les cuves des stations la semaine dernière. Il a réquisitionné des salariés, puisé dans le stock national, autorisé les livreurs de carburants à rouler pendant le week-end... "Les effets de ces mesures prennent du temps", assure Elisabeth Borne. Dans les Hauts-de-France, le stock d'essence est remonté un peu grâce aux réquisitions du dépôt de Dunkerque en seulement quelques jours mais la pénurie a déjà repris un peu d'ampleur ce week-end.

Reste que a situation s'est dégradée à différents endroits. En région Centre, entre samedi et dimanche, 7% de stations en plus se sont retrouvées à sec avec au moins une cuve vide. Légère hausse aussi en région parisienne avec plus de 40% de stations concernées. Ailleurs, là où les livraisons sont presque normalement assurées, les stocks diminuent aussi. Les automobilistes prennent plus de carburant que d'habitude par peur de manquer et les routiers se concentrent sur ces zones épargnées pour faire le plein.

Face à ce blocage après près de trois semaines de grève, la Première ministre Elisabeth Borne a brandi la menace de nouvelles "réquisitions" de salariés en cas de "situations très tendues". Sur le plateau du journal télévisé du 20 heures de TF1, elle a haussé le ton en demandant aux salariés grévistes de TotalEnergies "de respecter l'accord majoritaire et de ne pas bloquer le pays avec toutes les difficultés que cela crée". Avant elle, c'est Gabriel Attal, ministre des Comptes publics, qui était monté au créneau dans la matinée en jugeant "inacceptable qu'il y ait la poursuite de blocages". 

Actuellement, les grèves concernent trois raffineries (sur huit) et cinq gros dépôts (sur environ 200) et sont plus ou moins suivies selon les sites de TotalEnergies, selon le gouvernement. Il s'agit de ceux de Normandie (raffinerie et dépôt), Donges (raffinerie et dépôt), La Mède (bioraffinerie et dépôt), Flandres (dépôt) et Feyzin (dépôt, la raffinerie étant à l'arrêt pour raison technique). Seul un dépôt de TotalEnergies, celui de Flandres près de Dunkerque, a fait l'objet d'une réquisition lancée jeudi 13 octobre par le gouvernement.



15/10/2022Pénurie d'essence : La grève chez TotalEnergies continue ce samedi 15/10/2022, la réquisition de personnels grévistes confirmée par la justice.




capital.fr - Alors que la grève a été reconduite chez TotalEnergies dans l'ensemble des sites touchés, la justice a rejeté le recours en référé de la CGT pour contester les réquisitions de personnels grévistes du dépôt de la raffinerie Esso-ExxonMobil.

Poursuite de la grève ce week-end chez TotalEnergies

Ce samedi 15/10/2022, la grève se poursuit chez TotalEnergies dans les raffineries. Si grève a déjà été reconduite sur deux sites (la raffinerie de Normandie située près du Havre, la plus importante de France et celle de Donges en Loire-Atlantique), elle pourrait également impliquer la bio-raffinerie de la Mède (Bouches-du-Rhône), la raffinerie de Feyzin (Rhône), ainsi que le dépôt de carburant de Flandres (Nord).


Nouveau recours de la CGT rejeté

Le tribunal administratif de Lille a rejeté ce vendredi soir 14/10/2022 la requête en référé-liberté déposée par la CGT. Il contestait la légalité de la réquisition par la préfecture de personnels grévistes du dépôt TotalEnergies de Mardyck, près de Dunkerque (Nord).

Il a jugé qu'en "mettant en place un service visant à assurer, par un nombre restreint mais suffisant de salariés, la seule expédition de carburants, le préfet du Nord n’a pas porté au droit de grève une atteinte grave et manifestement illégale".


Les transports de carburants sont autorisés à rouler ce week-end

Afin de faciliter les livraisons de carburant et l'approvisionnement des réseaux de distribution, le Ministre délégué chargé des Transports, Clément Beaune, a prolongé les mesures exceptionnelles permettant aux transporteurs routiers de carburants de circuler davantage ce week-end et les prochains jours, selon un communiqué publié jeudi 13/10/2022.


TotalEnergies : les syndicats majoritaires CFE-CGC et CFDT annoncent avoir signé l'accord sur les salaires

La CFDT et la CFE-CGT viennent d'annoncer la signature de l'accord conclu avec TotalEnergies 14/10/2022. Après discussions avec les adhérents, les syndicats acceptent les propositions de la société pétrolière, à savoir une augmentation des salaires de 7% à compter du mois prochain en plus d'une prime allant de 3.000 à 6.000 euros.




14/10/2022 - Raffineries : Quels sites sont encore en grève ce vendredi 14 octobre 2022 ?

bfmtv.com - Alors que la CGT a claqué la porte des négociations salariales avec TotalEnergies, les difficultés risquent de se poursuivre pour les automobilistes français.

Le bras de fer continue : Les salariés grévistes de TotalEnergies ont voté vendredi la poursuite de la grève après un projet d'accord sur des hausses de salaires rejeté par la CGT, à l'origine du mouvement social qui a provoqué une rare pénurie d'essence en France et menace de s'amplifier.

Ce vendredi, quelles sont les raffineries qui sont à l'arrêt et celles qui ont repris le travail ?


TotalEnergies, cinq sites encore en grève

La grève a été reconduite vendredi après-midi sur l'ensemble des sites de TotalEnergies, en dépit de la signature d'un accord par les deux organisations majoritaires, la CFE-CGC et la CFDT. Le mouvement est reconduit jusqu'à vendredi soir dans les raffineries et dépôts pétroliers du groupe à :

- Gonfreville-l'Orcher (Seine-Maritime), la grève est reconduite jusqu'à mardi prochain
- Donges (Loire-Atlantique): la CGT indique que des livraisons seront réalisées ce vendredi pour "apaiser les tensions".
- Feyzin (Rhône)
- Grandpuits (Seine-Maritime)
- Flandres: des salariés sont réquisitionnés au dépôt mais la CGT entend protester contre et "durcir le ton" affirme un salarié sur BFMTV.


Esso-ExxonMobil, la grève levée

- Port-Jérôme-sur-Seine (Seine-Maritime): grève levée, un nouveau vote des salariés ce vendredi a confirmé la fin du mouvement.
- Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône): grève levée



13/10/2022 - La CGT appelle à élargir la grève aux salariés des transports et des centrales nucléaires

nouvelobs.com - Le mouvement des raffineurs de TotalEnergies et Esso-ExxonMobil pourrait s’élargir aux salariés des transports et des centrales nucléaires.

Energie, cheminots, le train de la « grève générale », avancée par plusieurs politiques et syndicalistes depuis quelques jours, est en marche. Après presque deux semaines de bras de fer avec le gouvernement et les entreprises, les grévistes des raffineries de TotalEnergies et Esso-ExxonMobil commencent à avoir des alliés. 

Ce jeudi 13 octobre au matin, les cinq sites de TotalEnergies complètement bloqués (les raffineries de Normandie, de la Mède, de Feyzin, de Donges et le dépôt de carburant de Flandres) ont prévenu qu’ils ne bougeraient pas d’un iota en reconduisant la grève.

Même schéma pour les deux raffineries d’Esso-ExxonMobilFos-sur-Mer et Port-Jérôme-Gravenchon). Les grévistes demandent des augmentations de salaires liées à l’inflation et aux superprofits engrangés par leurs entreprises.


Des centrales nucléaires déjà mobilisées

Ils sont désormais en passe d’être rejoints par d’autres secteurs professionnels. Ce jeudi 13 octobre, la fédération CGT de l’énergie a appelé à élargir à l’ensemble du secteur de l’énergie le mouvement. « La FNME-CGT appelle à l’élargissement de la grève dans toutes entreprises de l’énergie », a annoncé le syndicat, qui rappelle que des mouvements touchaient déjà une partie des centrales nucléaires soumises à des travaux ou des opérations de maintenance.

Depuis deux semaines, dans les centrales de Cattenom, Tricastin, Cruas, Bugey et Gravelines, la colère gronde. Et ces grévistes ont un moyen de pression de taille : le redémarrage des centrales, juste avant l’hiver, dans un contexte où l’électricité pourrait manquer.

« Les grèves peuvent avoir un impact sur certains travaux de maintenance », a indiqué EDF à l’AFP, sans être en mesure dans l’immédiat d’évaluer si le calendrier de retour au réseau de ces installations serait affecté par ces mouvements. Le cas échéant, EDF serait tenue de le communiquer. Selon le secrétaire FO du comité social et économique, Franck Redondo, un retard dans le raccordement n’aurait pas de conséquences sur les particuliers, mais entraînerait « des coupures » dans les entreprises.


Les transports prennent le chemin de la grève

Au bord des rails, les esprits s’échauffent également. Les cheminots du technicentre du Landy à Saint-Denis (93), qui assure la maintenance de tous les trains au départ de la gare de Paris-Nord, ont voté une grève reconductible à partir de lundi 17 octobre. Pour l’heure, il s’agit d’un seul technicentre mais une réunion est prévue ce jeudi à 14 heures entre les 25 syndicats régionaux de Sud-Rail pour décider d’un éventuel mouvement, confie le syndicat à « l’Obs ». Selon les informations de nos confrères de RMC, des scénarios d’une grève de 24 heures ou d’une grève reconductible sont sur la table.

Enfin, les salariés des transports franciliens de la RATP envisagent également de rejoindre la lutte. Ce jeudi matin, quelques-uns étaient rassemblés en assemblée générale au dépôt de bus des Lilas, indique la CGT-RATP à « l’Obs ».


Vers une journée interprofessionnelle ?

Un peu plus tard dans la matinée, la Fédération CGT Commerce et Services (Petite enfance, vendeurs, agent de sécurité, hôtesses de caisse…) a également appelé à la grève immédiate et jusqu’à mardi, selon les informations de RTL. Les revendications sont les mêmes : une hausse des salaires.

Plusieurs syndicats se retrouveront ce jeudi en fin d’après-midi pour évoquer les termes d’un appel à une journée de grève et de manifestation interprofessionnelle la semaine prochaine pour défendre le droit de grève et les salaires, a-t-on appris de sources syndicales.

La CGT, FO, Solidaires, la FSU et l’UNSA participeront à cette réunion pour l’instant prévue en visioconférence, selon des participants.

Un texte sera publié à l’issue de la réunion, « pour annoncer la journée de mardi » prochain, selon un responsable.

Pour l’heure, aucun mouvement n’a été décidé. Mais ajouté à une pénurie d’essence, une grève des transports pourrait bel et bien paralyser l’Hexagone et forcer le gouvernement et les entreprises à plier face aux demandes des travailleurs.


13/10/2022 - La CGT appelle à élargir la grève à tout le secteur de l'énergie

- Depuis trois semaines, les salariés des raffineries de Total et d’Esso sont en grève pour réclamer de meilleurs salaires, entraînant des pénuries de carburants dans tout le pays. Un tiers des stations-service sont affectées par ce mouvement.

- Le conflit social se poursuit ce jeudi chez Esso-ExxonMobil, visé par de premières réquisitions de salariés, tandis qu’à TotalEnergies, la situation est au point mort après le refus des salariés grévistes de débloquer les expéditions de carburant pour ravitailler les stations-service à sec.

- Lors d’un entretien sur France 2 mercredi soir 12 octobre 2022, Emmanuel Macron a prévu un retour de la normale dans la distribution de carburants « dans le courant de la semaine qui vient », appelant « à la responsabilité » la direction de TotalEnergies et la CGT.

La fédération CGT de l'énergie a appelé ce jeudi 13 octobre 2022 à élargir à l'ensemble du secteur de l'énergie le mouvement pour les salaires à l'oeuvre dans certaines de ses entreprises, en plein conflit dans le secteur pétrolier, avec des réquisitions de grévistes.

« La FNME-CGT appelle à l'élargissement de la grève dans toutes entreprises de l'énergie », a annoncé la fédération, qui rappelle que des mouvements touchaient jeudi 13 octobre une partie des centrales nucléaires soumises à des travaux ou des opérations de maintenance.

Le géant pétrolier et gazier TotalEnergies propose d'augmenter ses salariés français de 6% en 2023, a indiqué le groupe, touché depuis fin septembre par une grève massive dans ses raffineries. 

« En plus de la prime pour les salariés dans le monde (de 1 mois de salaire), TotalEnergies indique également avoir proposé (pour la France) une enveloppe d'augmentation salariale sur la base de l'inflation 2022, soit 6% », a indiqué la communication du groupe. 


11/10/2022Le gouvernement menace d’intervenir contre les blocages des dépôts de carburants.

RFILe mouvement de grève et de blocage des raffineries de TotalEnergies et Esso-ExxonMobil se poursuit, et les pénuries d'essence à travers la France restent tendues. Le gouvernement a commencé à augmenter la pression sur les entreprises et les syndicats, déclarant qu'ils étaient prêts à "intervenir" pour débloquer les dépôts de carburants.

Des stations-service fermées, des centaines de voitures alignées en attente d'être ravitaillées, des prix de l'essence gonflés, c'est une scène que l'on peut voir partout en France pendant des jours. Hier soir 10 octobre 2022, près d'un tiers des stations-service à travers la France restaient invendues, selon les données du gouvernement. Entre-temps, la Confédération générale du travail CGT a annoncé la prolongation de la grève d'au moins 24 heures. Le gouvernement a appelé à plusieurs reprises à des négociations salariales et à la fin du blocus des approvisionnements pétroliers. Mais les deux dirigeants des entreprises concernées et le syndicat n'ont pas pu trouver une voix commune. 

Face à l'impasse, hier soir, la première ministre française Elisabeth Borne, juste après son retour d'une visite en Algérie, a convoqué en urgence une réunion de plusieurs ministres concernés pour trouver des solutions. Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, sur la radio RTL, a indiqué ce matin 11 octobre que la grève a duré "trop longtemps" et a évoqué la possibilité de procéder à des réquisitions ou de rouvrir les accès aux dépôts.



Selon une source présente à la réunion gouvernementale hier soir, le scénario d'intervention du gouvernement serait vraisemblablement de faire pression sur les chefs d'entreprise Esso-ExxoMobil et TotalEnergies pour tenter de faire des concessions syndicales pour mettre fin à la pénurie de carburant.

En attendant l'issue des négociations, le gouvernement a décidé de prélever une partie du pétrole de la réserve stratégique pour approvisionner les consommateurs. TotalEnergies a également dû importer davantage d'essence pour combler le manque à gagner causé par la fermeture de deux de ses raffineries.

Pour l'instant, la rivalité entre les entreprises et la CGT perdure. Le syndicat a exigé une augmentation de 10% des salaires des travailleurs pour 2022, au lieu des 3,5% négociés plus tôt cette année. La base de leurs affirmations est qu'au premier trimestre 2022, ces deux géants du pétrole et du gaz ont réalisé plus de 10 milliards de dollars de bénéfices.







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