lundi 16 juin 2025

(FR) Les anesthésies générales sont-elles néfastes pour la santé ?

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L'anesthésie générale, soit par voie intraveineuse soit par voie inhalée sous forme de gaz que l’on respire, n'est pas dangereuse pour le cerveau. - ALEXANDER SCHULZ / MAXPPP

Les anesthésies générales sont aujourd’hui très sécurisées, mais il est normal de se demander si elles peuvent être néfastes pour la santé. 

L'anesthésie générale (souvent notée AG) est administrée par voie intraveineuse et/ou inhalatoire (gaz anesthésiant), ceux-ci provoquant un sommeil artificiel. L'anesthésie générale engendre des modifications de l'état de conscience, de la perception de la douleur, de la respiration et du tonus musculaire.


On distingue plusieurs types d'anesthésies :

- l'anesthésie générale vous fait perdre conscience pendant la réalisation de l'acte.


L’anesthésie générale est un acte médical dont l’objectif principal est de suspendre temporairement la conscience et la sensibilité à la douleur pour une chirurgie. Pour accomplir cet acte, le médecin anesthésiste injecte au patient des anesthésiants par voie intraveineuse.


- l'anesthésie locorégionale permet de n'endormir que la partie de votre corps sur laquelle se déroulera l'opération. Vous êtes conscient mais vous ne ressentez aucune douleur.


L'anesthésie locorégionale est aujourd’hui incontournable en anesthésie soit comme alternative soit en association avec l’anesthésie générale selon le type d’intervention.


- la sédation  est une anesthésie générale plus légère. Les mesures de sécurité seront les mêmes que pour toute anesthésie générale. La sédation sera utilisée surtout lors d'explorations médicales désagréables ou douloureuses, comme l'endoscopie digestive haute et la coloscopie, ou endoscopie digestive basse. La douleur est transmise dans le corps par les nerfs.


Experts : Pr Frank Zerbib, service d'hépato-gastroentérologie et d'oncologie digestive, hôpital Haut-Lévêque (CHU de Bordeaux), et secrétaire général de la Société nationale française de gastroentérologie ; Dr Hervé Gompel, gastro-entérologue.


l'accompagnement par hypnose permet aux jeunes de s'apaiser, se soulager et se rassurer, grâce à différents outils. Cette pratique permet de les outiller afin d'amener du confort corporel et émotionnel.


L’hypnothérapeute ne prétend pas guérir mais apporter un mieux-être. Il n’utilise aucun matériel ou instrument et n’entre jamais en contact physique avec le patient.  Son objectif consiste à aider la personne à identifier l’origine de son mal-être.

Dans certains cas, ces différentes techniques peuvent être combinées.


MIEUX COMPRENDRE

Ce qu’il faut savoir : elles sont généralement sûres

- L’anesthésie générale est pratiquée des millions de fois chaque année dans le monde.

- Grâce aux progrès médicaux et au suivi rigoureux, les risques sont très faibles, surtout chez les personnes en bonne santé.

- Les produits utilisés sont testés, dosés avec précision et administrés par des spécialistes appelés anesthésistes-réanimateurs.

Effets secondaires possibles (souvent légers et temporaires)

- Fatigue

- Nausées ou vomissements

- Maux de tête ou mal de gorge

- Confusion ou somnolence passagère, surtout chez les personnes âgées

Ces effets disparaissent généralement en quelques heures ou jours.

Et le cerveau ?

- Chez les personnes âgées, une anesthésie générale peut parfois entraîner des troubles de mémoire temporaires ou un état de confusion.

- Rarement, elle peut déclencher un délire post-opératoire ou aggraver un déclin cognitif déjà existant.

Qui est à risque ?

- Les personnes âgées

- Ceux qui ont des maladies cardiaques, pulmonaires ou neurologiques

- Les gros fumeurs et les personnes obèses

Mais tous les risques sont évalués avant l’opération, lors d’une consultation anesthésique.

Conclusion :

Les anesthésies générales ne sont pas néfastes pour la majorité des gens, à condition qu’elles soient bien encadrées. Les bénéfices de l’intervention chirurgicale sont souvent bien plus importants que les risques. Il faut en parler calmement avec son anesthésiste.










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