mardi 27 mai 2025

(FR) Est-ce que se priver de sucre aide à la guérison du cancer ?

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Cette question repose sur une idée populaire selon laquelle le sucre "nourrirait" le cancer, et qu’en le supprimant complètement de l’alimentation, il serait possible de faire mourir les cellules cancéreuses. Si cette notion contient un fond de vérité scientifique, la réalité est plus complexe.


1. Ce que consomment les cellules cancéreuses

    - Les cellules cancéreuses ont un métabolisme très actif. Elles ont besoin de beaucoup d’énergie pour se multiplier rapidement.

    - Elles utilisent principalement le glucose (le sucre) comme source d’énergie, via un processus appelé glycolyse anaérobie, même en présence d’oxygène - c’est ce qu’on appelle l’effet Warburg.

    - Cela signifie qu’elles consomment plus de glucose que les cellules normales.

C’est pourquoi certaines personnes pensent que priver l’organisme de sucre pourrait "affamer" les cellules cancéreuses.


2. Alors, supprimer le sucre les affirme-t-il ?

Pas exactement.

    - Même si les cellules cancéreuses consomment plus de glucose, toutes les cellules du corps (y compris les cellules saines du cerveau, des muscles, etc.) ont aussi besoin de glucose.

    - Le corps humain produit du glucose à partir d’autres sources (protéines, graisses) par un processus appelé néoglucogenèse, même en cas de jeûne ou de régime sans sucre.

    - Autrement dit, il est pratiquement impossible de "priver" complètement les cellules cancéreuses de glucose sans nuire à l’organisme entier.


3. Quel rôle joue l’alimentation ?

Bien qu’on ne puisse pas « affamer » les cellules cancéreuses uniquement en coupant le sucre, l’alimentation a un réel impact sur la progression de certains cancers :

    - Une alimentation riche en sucres ajoutés et en aliments transformés peut favoriser l’inflammation, la prise de poids et la résistance à l’insuline, facteurs de risque pour certains cancers.

    - À l’inverse, une alimentation équilibrée, riche en fibres, légumes, antioxydants et graisses saines, peut contribuer à la prévention du cancer ou à un meilleur contrôle lors des traitements.


4. Que disent les experts ?

    - Les chercheurs ne recommandent pas de supprimer complètement les glucides ou le sucre dans le cadre d’un traitement contre le cancer.

    - Certains régimes spécifiques (comme le régime cétogène, très pauvre en glucides) font l’objet d’études prometteuses, mais ils ne sont pas encore validés comme traitement standard.

    - Ce type de régime doit être encadré médicalement, car il peut comporter des risques et ne convient pas à tout le monde.



CONCLUSION

Non, les cellules cancéreuses ne meurent pas simplement en supprimant le sucre de l’alimentation.

Cependant, réduire les excès de sucres raffinés et adopter une alimentation saine peut aider à mieux contrôler certains facteurs de risque du cancer et améliorer l’état général pendant les traitements. Toute modification alimentaire en lien avec le cancer doit être discutée avec un médecin ou un nutritionniste spécialisé.


COMMENTAIRES

Les preuves accumulées sont donc clairement insuffisantes aujourd'hui pour affirmer que le jeûne ou même simplement la restriction en sucre sont bénéfiques pour lutter contre le cancer ou mieux supporter la chimiothérapie (*).

Il n'y a pas d'aliment anticancer qui à lui seul pourrait protéger ou soigner le cancer. En revanche, la consommation de certains aliments ou composés de notre alimentation a été associée avec un niveau de preuve élevé à un risque accru ou diminué de développer certains cancers pour les personnes en bonne santé.

Mais le cancer dévore tout ce qui se trouve dans votre corps : protéines, graisses, et même cellules cancéreuses mortes. Si vous essayez de priver le cancer d'un aliment, comme le sucre, il en mangera un autre. Votre corps perdra toujours la course à la famine contre le cancer, car il est programmé pour se développer sans cesse, quelles que soient les conditions.

L'exercice physique est l'un des ennemis les plus redoutables du cancer, car il agit sur plusieurs mécanismes impliqués dans son développement. L'inflammation chronique est un facteur de risque majeur du cancer. L'activité physique contribue à réduire les marqueurs inflammatoires dans l'organisme.

Les cellules cancéreuses ne brûlent pas le sucre. Au lieu de cela, elles le fermentent. Cette fermentation crée de l'acide lactique, qui permet aux cellules de pénétrer dans les tissus environnants plus facilement.



(*) En chimiothérapie (parfois appelée chimio), on a recours à des médicaments pour détruire les cellules à croissance rapide comme les cellules cancéreuses. La chimiothérapie permet de traiter de nombreux types de cancer.

Cancer : les différents types de chimiothérapies
https://www.ramsayservices.fr/soins-et-techniques/cancer-les-differents-types-de-chimiotherapies







lundi 26 mai 2025

(FR) Guerre en Ukraine : l'Allemagne lève les restrictions sur la portée des armes livrées à Kiev.

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Le chancelier allemand Friedrich Merz (à droite) et le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev. Photo : AP

Le chancelier allemand Friedrich Merz a affirmé lundi 26 mai 2025 que les principaux alliés occidentaux de l'Ukraine, dont l'Allemagne, ne fixaient plus de restrictions sur la portée des armes fournies à Kiev, sans toutefois dire concrètement ce que cela signifiait pour les livraisons futures.

"Il n'y a plus de limites de portée pour les armes qui ont été livrées à l'Ukraine. Ni par les Britanniques, ni par les Français, ni par nous. Ni par les Américains", a déclaré Friedrich Merz, lors d'un entretien à la télévision publique WDR.

"Cela signifie que l'Ukraine peut désormais se défendre, par exemple en attaquant des positions militaires en Russie (...) ce qu'elle ne faisait pas il y a quelque temps, à quelques exceptions près. Elle peut le faire maintenant", a déclaré le dirigeant conservateur allemand, entré en fonction au début du mois.

Le nouveau chef du gouvernement allemand n'a toutefois pas spécifié si ses propos auraient ou non une incidence sur les armes livrées à l'avenir par Berlin à l'Ukraine, en particulier concernant les missiles longue portée Taurus.


Le missile de croisière à lanceur aérien Taurus KEPD 350 fabriqué par Taurus Systems GmbH est exposé chez le fabricant multinational européen de missiles MBDA, à Schrobenhausen, dans le sud de l'Allemagne, le 5 mars 2024. AFP - SEBASTIAN PIEKNIK


Sous le précédent gouvernement du social-démocrate Olaf Scholz, l'Allemagne, deuxième fournisseur d'aide militaire à l'Ukraine, a refusé de lui fournir ces missiles Taurus, craignant une escalade des tensions avec la Russie.

Avant son entrée en fonction début mai 2025 comme chancelier, Friedrich Merz s'était dit favorable à la livraison de ces missiles à portée de plus de 500 km, permettant d'atteindre le territoire russe en profondeur.

Mais depuis, il s'est montré plus ambigu, soulignant qu'il ne détaillerait plus les armes qu'il enverrait à l'Ukraine, pour des raisons stratégiques, afin de ne pas en informer Moscou.

Jusqu'à présent, l'Allemagne n'a pas livré à l'Ukraine d'armes d'une portée supérieure à 70 kilomètres environ.

Les alliés européens feront encore "tout ce qui est en (leur) pouvoir pour continuer à soutenir militairement l'Ukraine", a-t-il encore assuré.

Le Kremlin déplore une "décision assez dangereuse" après la fin de la limitation de portée des armes livrées à Kiev par l'Occident.

"Si ces décisions ont vraiment eu lieu, elles vont absolument à l'encontre de nos aspirations à entrer dans un règlement politique (...) Et donc c'est une décision assez dangereuse", a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe, dans une vidéo diffusée par des médias russes.


COMMENTAIRES


Des bâtiments résidentiels pris pour cible par des drones russes le 25 mai 2025 à Kiev, la capitale ukrainienne. (Sergei SUPINSKY/AFP)


Le président américain Donald Trump a condamné ce dimanche 25 mai 2025 les nouveaux bombardements russes en Ukraine survenus durant le week-end. Si le président russe Vladimir Poutine cherche à conquérir "toute l'Ukraine", "cela mènera à la chute de la Russie", avertit-il.

Dans la nuit du samedi 24 mai au dimanche 25 mai, la Russie a fait usage d'un nombre record de 367 projectiles pour bombarder l'Ukraine, combinant 69 missiles de croisière et balistiques et 298 drones kamikazes Shahed, dans une attaque coordonnée visant plus de 30 localités sur l'ensemble du territoire ukrainien. Dans la capitale ukrainienne, les habitants ont passé la meilleure partie de la nuit terrés dans des abris antiaériens, dans le métro ou, à l'image du journaliste ukrainien Stanislav Storojenko, dans un parking souterrain.

"Samedi 24 mai déjà, on entendait les drones voler partout dans le ciel, il y en avait énormément, mais ils tournaient sans frapper", explique ce résident de Kiev.

Un échec que les autorités ukrainiennes attribuent à des innovations technologiques mises au point par l'armée russe. "La Russie a modernisé ses missiles balistiques avec des leurres radar et des manœuvres d'évitement, les rendant plus difficiles à intercepter", a déclaré Yurii Ihnat, porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne, cité par The Kyiv Independent. "Cela complique l'interception, mais ne la rend pas impossible." 


Voir Ukraine : et si le missile allemand TAURUS changeait vraiment la donne ?







dimanche 25 mai 2025

(FR) Guerre en Ukraine : La signature des accords de Minsk a donné à l'Ukraine le temps de se développer entre 2014 et 2021 ?

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L'ancienne chancelière allemande Angela Merkel a déclaré que la signature des accords de Minsk a donné à l'Ukraine le temps de se développer entre 2014 et 2021.

Les accords de Minsk, signés en 2014 et 2015, visaient à instaurer un cessez-le-feu et une solution politique au conflit dans l’est de l’Ukraine.

Certaines analyses et témoignages, notamment d’observateurs internationaux, estiment que l’Ukraine n’a pas pleinement respecté les volets politiques et humanitaires des accords, notamment la réforme constitutionnelle accordant un statut spécial aux régions séparatistes, qui n’a pas été adoptée. Par ailleurs, des conflits armés ont perduré, avec des violations du cessez-le-feu attribuées aux deux parties, mais souvent imputées à des groupes nationalistes ukrainiens dans certains rapports.


Pourquoi ces désaccords sur le respect des accords ?

Les accords de Minsk impliquaient des concessions politiques sensibles, notamment la décentralisation et l’octroi d’un statut spécial aux régions séparatistes, ce qui a suscité une opposition en Ukraine, perçue comme une menace à sa souveraineté.

La poursuite des hostilités et des provocations militaires a rendu difficile la mise en œuvre complète des engagements.

Le contexte géopolitique et la guerre d’influence entre la Russie et l’Ukraine compliquent la confiance et la coopération nécessaires à la réalisation des accords.

La signature des accords de Minsk a donné à l'Ukraine le temps de se développer entre 2014 et 2021 et a permis à l'Occident d'apporter à Kiev le soutien nécessaire, a déclaré l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel.

Mme Merkel a estimé qu'il était inutile de « ressortir de 2014 » maintenant. « À l'époque (en 2014), afin d'éviter des choses encore pires, tout le monde a signé cet accord. Était-il possible d'empêcher la guerre? Cette question n'est plus d'actualité. Je pense que les accords de Minsk ont ​​donné à l'Ukraine plus de temps pour se développer entre 2014 et 2021. Et maintenant, l'Ukraine peut non seulement réagir, mais aussi recevoir le soutien nécessaire », a-t-elle déclaré.

Dans une interview accordée à Die Zeit le 7 décembre 2022, Mme Merkel a déclaré que les accords de Minsk de 2014 étaient une tentative de « donner du temps à l'Ukraine ». Elle a ajouté qu'il était « clair pour tout le monde » que le conflit était gelé et que le problème n'était pas résolu. Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que les propos de Merkel avaient été pour lui une surprise et une déception totales.









(FR) Corée du Nord : Un destroyer pour la marine nord coréenne chavire avant son lancement officiel

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Le navire de 5.000 tonnes recouvert d'une bâche bleue dans le port de Chongjin, en Corée du Nord, le vendredi 23 mai 2025. - "AFP PHOTO/ SATELLITE IMAGE ©2025 MAXAR TECHNOLOGIES".


Le second « destroyer » destiné à la marine de Corée du Nord a chaviré lors de sa mise à l’eau. Le dirigeant Kim Jong-un a alors dénoncé un « acte criminel causé par une négligence absolue » après que le navire de guerre a été gravement endommagé. La Corée du Nord a entamé une enquête approfondie, vendredi 23 mai 2025.

Un lancement qui fait plouf. Le 30 avril 2025, l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA a diffusé les images des premiers essais du système d’armes mis en œuvre par le « Choi Huyn », rapporte le site Zone Militaire. Ce destroyer de 144 mètres de long pour un déplacement et estimé à 5 000 tonnes, est doté de 74 cellules de lancement vertical et d’un radar AESA (à antennes actives) à quatre plans, ressemblant aux frégates russes de la classe Amiral Gorchkov.



Le navire de 5.000 tonnes recouvert d'une bâche bleue dans le port de Chongjin, en Corée du Nord, le vendredi 23 mai 2025. © AFP PHOTO / © 2025 PLANET LABS PBC

Témoignage de la modernisation et du renforcement de la marine nord-coréenne, le « Choi Huyn » avait eu le droit à sa cérémonie de mise à l’eau 5 jours plus tôt, au chantier naval de Nampo (côte ouest de la Corée du Nord). Ce qui suggérait que, à ce moment-là, sa construction était quasiment achevée et qu’il disposait déjà de son système de combat. Or, un processus rigoureux a retardé l’échéance avant qu’il soit déclaré opérationnel.


Pyongyang a entamé une enquête approfondie

Le lancement de ce second « destroyer » a ainsi eu lieu le 21 mai 2025. Seulement, un « grave accident s’est produit » quand le navire de 5 000 tonnes a été mis à l’eau, sous le regard de Kim Jong-un. Et les dommages qu’il a subis sont importants, a précisé l’agence de presse nord-coréenne qui parle de « sections du fond du navire de guerre broyées ».


© Photo by Contributor/Getty Images - Kim Jong-Un dénonce «un acte criminel» après que le lancement du navire «destroyer» est échoué, le 21 mai 2025

« Après avoir observé l’accident dans son intégralité, le respecté camarade Kim Jong-un a formulé une évaluation sévère, déclarant qu’il s’agissait d’un accident grave et d’un acte criminel causé par la pure négligence, l’irresponsabilité et l’empirisme non scientifique. C’est un acte qui ne devrait jamais se produire et qui ne pouvait être toléré », a rapporté KCNA. Pyongyang a entamé une enquête approfondie, deux jours plus tard, sur l'accident survenu lors du lancement en grande pompe d'un nouveau navire de guerre, a indiqué l'agence d'État nord-coréenne KCNA ce vendredi.


Un quai « construit à la hâte »

Le nom du navire de guerre n’a pas été précisé. De par sa taille, l’armée sud-coréenne estime qu’il pourrait bénéficier des mêmes équipements que le Choe Hyon, un navire de classe destroyer de 5.000 tonnes dévoilé par Pyongyang le mois avril 2025.

À l’époque, Pyongyang avait affirmé que le Choe Hyon était équipé des « armes les plus puissantes » et qu’il « entrerait en service au début de l’année prochaine ». Selon certains experts, le Choe Hyon est susceptible d’être équipé de missiles nucléaires tactiques à courte portée, bien que la Corée du Nord n’ait pas prouvé qu’elle était capable de miniaturiser ses armes nucléaires.

Selon Ahn Chan-il, un réfugié nord-coréen qui dirige un institut d’études sur la Corée du Nord, le navire de guerre gravement endommagé mercredi pourrait aussi avoir été construit avec l’aide de la Russie. « Il est également probable que le calendrier prévu pour le navire ait été communiqué à la partie russe, a-t-il déclaré à l’AFP. Il semble que le quai ait été construit à la hâte et que de nombreux problèmes soient apparus au cours du processus de construction du navire. »


Renforcement « radical » de la marine

En mars 2025, Kim Jong Un a inspecté un projet de construction d’un sous-marin à propulsion nucléaire, affirmant que le renforcement « radical » de la marine était un élément clé de la stratégie défensive de Pyongyang. Il avait appelé à la modernisation des forces navales de surface et sous-marines du pays, y compris le développement de navires de guerre.

Pyongyang a revendiqué par le passé être en train de développer des drones d’attaque nucléaire sous-marins, qui pourraient déclencher un « tsunami radioactif », mais les experts ont des doutes sur le fait que le pays possède vraiment ce type d’arme.


COMMENTAIRES

Si le nom du navire endommagé est inconnu, il pourrait bénéficier d'équipements similaires à ceux du Choe Hyon, un destroyer lancé - avec succès - le mois dernier. Selon certains experts, ce dernier est susceptible d'être équipé de missiles nucléaires tactiques à courte portée.

L'armée sud-coréenne estime que le Choe Hyon pourrait avoir été développé avec l'aide de Moscou, probablement en échange des milliers de troupes nord-coréennes envoyées en Russie pour aider le pays contre l'Ukraine. Des analystes estiment également que le navire affecté par l'accident à son lancement a aussi pu être construit avec l'aide de la Russie.








mercredi 21 mai 2025

(FR) Combien d'amandes manger par jour pour la santé ?

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Comme tous les fruits oléagineux, les amandes sont réputées pour leurs nombreuses qualités nutritionnelles et leurs bienfaits santé. Pour autant, elle suscitent la controverse et sont aussi accusées d’être néfastes à forte dose. 

Les amandes sont un excellent aliment : riches en protéines, fibres, vitamine E, magnésium et bons gras, elles offrent de nombreux bienfaits pour la santé. Elles peuvent aider à réduire le cholestérol, contrôler la glycémie et améliorer la santé cardiaque. Mais attention : tout est une question de modération.

Les amandes sont aussi très caloriques : environ 600 calories pour 100 g. Manger de grandes quantités peut entraîner une prise de poids, surtout si elles sont ajoutées à une alimentation déjà riche.

Recommandation :

Il est conseillé de consommer environ 20 à 30 g par jour (soit une petite poignée, environ 15 à 25 amandes). C’est suffisant pour profiter de leurs bienfaits sans excès de calories ni de graisses.

En trop grande quantité, les amandes peuvent aussi :

- Provoquer des troubles digestifs (ballonnements, constipation) à cause de leur richesse en fibres

- Apporter trop de vitamine E, ce qui peut nuire à long terme. Parfois des doses élevées entraînent un risque de saignement, ainsi qu'une faiblesse musculaire, une fatigue, des nausées et une diarrhée.

- Contenir des oxalates (sel), qui peuvent être problématiques en cas de calculs rénaux

Conclusion :

Oui, les amandes sont très bonnes pour la santé, mais non, il ne faut pas en manger autant que l’on veut. Une portion modérée par jour suffit largement pour en tirer tous les bénéfices.


Quels risques à consommer ?

Manger trop d'amandes : un risque allergique ?

Comme tous les fruits à coque ou les noix, les amandes peuvent être allergisantes. L’allergie aux amandes est relativement rare, et concernerait 1% de la population. Les symptômes de l'allergie aux amandes peuvent être légers dans le cadre du syndrome d'allergie orale (SAO) ou plus graves, et aller jusqu’à l'anaphylaxie. Les personnes souffrant d’allergie grave aux amandes doivent bien entendu supprimer ces dernières de leur alimentation. Elle sont alors un vrai danger, même à petite dose.

Manger trop d'amandes : un risque d’étouffement ?

Comme beaucoup de fruits à coque ou les noix, les amandes présentent un risque d’étouffement pour les jeunes enfants. Durs, lisses, arrondis et de petites tailles, les cacahuètes, noix, noisettes, noix de cajou, amandes ou pistaches peuvent être déviés de l’œsophage des petits encore très étroit, pour être inhalés dans leur trachée ou dans une bronche : on parle de fausse-route. C’est pour cette raison que ces fruits oléagineux sont déconseillés avant l’âge de 4 à 6 ans au moins.

Manger trop d'amandes peut entraîner une intoxication au cyanure ?

C’est également quelque chose que l’on entend souvent : les amandes contiendrait du cyanure, et pourraient être toxique à forte dose. Les amandes que l’on trouve dans le commerce ne contiennent pas de cyanure. Celles qui en contiennent sont les amandes amères contenues dans les noyaux d’abricots, qui effectivement sont toxiques, voire mortelles, même à petite dose. Ces amandes amères sont pourtant disponibles sur un grand nombre de boutiques en ligne, et vantées pour leurs propriétés anti-cancer. L’agence européenne de sécurité des aliments estime qu’il ne faut pas dépasser 1 à 3 amandes amères par jour pour des adultes, et une demie amande pour les enfants.








mardi 13 mai 2025

(FR) Combien de temps un retraité peut-il rester à l’étranger sans perdre ses droits ?

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S’installer à l’étranger durant sa retraite est devenu une option séduisante pour de nombreux Français. Avec l’attrait de climats plus doux, la baisse du coût de la vie et le désir de vivre de nouvelles aventures, prendre sa retraite loin de la métropole est tout à fait légal et n’affecte pas nécessairement le versement de la pension de base. Pour autant, il existe plusieurs conditions de résidence à respecter si vous souhaitez passer vos vieux jours sous d’autres latitudes sans perdre certains avantages sociaux.


Les conditions de maintien de la pension de base à l’étranger

La pension de base, pilier essentiel des revenus d’un retraité, peut être perçue indéfiniment même après s’être installé à l’étranger. Cette continuité est possible tant que l’on respecte certaines formalités administratives simples, comme fournir une attestation de vie et signaler tout changement d’adresse à sa caisse de retraite. Ces démarches permettent de maintenir son statut de bénéficiaire peu importe la durée de séjour éloignée de l’Hexagone.

Cependant, résider à l’étranger implique aussi de prêter attention aux obligations fiscales et légales du pays d’accueil. Une compréhension détaillée et précise de ces aspects est cruciale afin d’éviter toute surprise désagréable. Par exemple, au-delà de 90 jours consécutifs passés hors France, votre résidence fiscale pourrait être transférée à un autre État selon les conventions fiscales bilatérales.


Les impacts sur la fiscalité et la couverture santé

Lorsqu’on opte pour une retraite à l’étranger, il est vital de réfléchir à l’impact potentiel sur la fiscalité. En effet, devenir résident fiscal dans un nouveau pays signifie se plier aux règles d’imposition locales, qui peuvent différer significativement de celles en vigueur en France. Il est donc conseillé de bien comprendre les conventions fiscales existantes entre la France et votre lieu de résidence avant de prendre la décision finale.

D’un point de vue médical, la situation se complique puisque tous les pays ne représentent pas les mêmes garanties en termes de santé. Certains sont couverts par des accords bilatéraux facilitant l’accès à une couverture médicale, tandis que d’autres demandent une assurance privée. Assurez-vous de bien évaluer les options disponibles pour préserver vos droits et garantir une prise en charge adaptée à votre situation.


Les prestations sociales autres que la pension

Bien que la pension classique soit garantie dans beaucoup de cas, il convient d’être extrêmement attentif concernant les prestations sociales telles que l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) ou l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA). Sous peine de suspension, certaines aides sociales requièrent une résidence effective de 270 jours par an en France.

Ainsi, si vous êtes bénéficiaire de l’ASPA ou d’une autre aide liée à la condition de ressources, vous devez vous assurer de ne pas séjourner trop longtemps hors de France. Une installation définitive à l’étranger entraîne la perte automatique de ces allocations.


Réglementations variables et planification nécessaire

L’observation des conditions de résidence spécifiques constitue souvent un défi, d’autant plus que chaque bénéficiaire de prestations doit s’adapter aux lois françaises mais aussi aux normes de leur pays d’accueil. Une consultation régulière avec votre caisse de retraite ou un conseiller fiscal peut s’avérer précieuse pour anticiper les nouvelles exigences de résidence.

Se préparer minutieusement permet non seulement de protéger vos intérêts financiers mais également de maximiser votre tranquillité d’esprit. Un registre des paiements internationaux permettra par ailleurs de garder une trace vérifiable de toutes vos transactions financières pendant votre séjour. Pour mieux planifier votre budget, vous pouvez vous référer à le montant idéal de la pension pour une personne vivant seule.

- Établir une feuille de route incluant toutes les formalités administratives liées à l’expatriation.

- Consulter régulièrement les experts fiscaux concernant les conventions fiscales bilatérales.

- Vérifier la possibilité et la nécessité d’une couverture santé supplémentaire dans le pays hôte.

- Prévoir des retours fréquents en France pour respecter les conditions de résidence.


Démarches quand on vit à l'étranger – L'Assurance retraite

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vendredi 9 mai 2025

(FR) Quel est le fruit le plus malsain de tous ?

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Grappes de raisin sur la vigne.


La plupart des fruits sont bons pour la santé, car ils sont riches en vitamines, minéraux, fibres et antioxydants. Toutefois, si l'on cherche à identifier le fruit considéré comme "le moins sain", cela dépend du contexte et de la manière dont il est consommé. Aucun fruit n’est intrinsèquement mauvais, mais certains peuvent poser problème s’ils sont consommés en excès, surtout pour les personnes ayant des problèmes métaboliques comme le diabète ou l’obésité.


Le raisin : souvent cité comme l’un des moins sains

- Le raisin est très riche en sucre naturel (fructose), avec environ 15 à 20 g de sucre pour 100 g.

- Il a un index glycémique modéré à élevé, ce qui signifie qu’il peut provoquer une élévation rapide du taux de sucre dans le sang.

- Il est pauvre en fibres comparé à d'autres fruits, donc le sucre est absorbé rapidement.

- En grande quantité, il peut contribuer à un excès calorique sans vraiment rassasier.


D’autres fruits parfois considérés comme "moins sains" en excès :

- La banane mûre : assez calorique et riche en glucides, surtout si elle est très mûre.

- La mangue : délicieuse, mais très sucrée.

- La pastèque : très sucrée et à indice glycémique élevé, mais elle contient beaucoup d’eau et très peu de fibres.


Ce qu’il faut retenir :

- Le problème n’est pas le fruit en soi, mais la quantité et le contexte.

- Manger quelques raisins ou une banane par jour n’est pas mauvais pour la santé dans le cadre d’une alimentation équilibrée.

- En revanche, boire du jus de fruits industriels, riches en sucres concentrés et sans fibres, est bien plus problématique que de manger un fruit entier.

- Pour les personnes diabétiques ou en surpoids, il est conseillé de privilégier les fruits à faible index glycémique comme les pommes, les baies, les agrumes ou les poires.


Conclusion :

Aucun fruit ne mérite d’être qualifié de "toxique" ou "dangereux", mais le raisin ou les fruits très sucrés peuvent être considérés comme moins adaptés à certaines situations de santé. Tout est une question d’équilibre, de modération et de diversité alimentaire.


COMMENTAIRES

Tous les fruits ont des propriétés et des avantages différents. Peut-être faites-vous référence à la teneur en sucre et en calories, si c'est le cas. Les bananes sont assez riches en calories. Une banane contient jusqu'à 105 calories. Cependant, elles sont très très bonnes pour vous, surtout si vous voulez maintenir votre poids et si vous faites de l'exercice quotidiennement, les bananes sont un bon encas avant ou après l'exercice. Les mangues sont naturellement très sucrées et ont donc une teneur élevée en sucre, mais encore une fois, si vous les consommez avec modération, elles ne sont pas nocives pour votre corps. 

En fait, la teneur en fibres des fruits aide à stabiliser notre taux de sucre dans le sang, c'est pourquoi il est préférable de consommer les fruits entiers (pas de jus). Les avocats sont riches en antioxydants et en graisses saines. Mais s'ils sont consommés trop souvent, ils peuvent entraîner une prise de poids et ils ont une valeur calorique. 1'avocat contient environ 300 calories. Alors, consommez avec modération. Les raisins ont également une teneur élevée en sucre.

Quels sont les 4 fruits à éviter de manger en même temps ?

Les experts recommandent d'éviter les fruits acides comme les agrumes, la grenade, les fraises avec la banane, qui est de nature sucrée. Certaines études ont montré que lorsqu'ils sont consommés ensemble, les bananes et les fruits acides créent des problèmes tels que des nausées ou des maux...

Quels fruits faut-il éviter le soir ?

Composé à 90 % d'eau, le melon est un fruit que l’on adore pour ses propriétés hyper hydratantes, sucré et frais. Mais qui dit eau dit "diurétique". En effet, le melon augmente le volume des urines dans le corps. Les personnes qui ont du mal à se retenir d’uriner ou qui ont le sommeil très léger devraient donc éviter d’en consommer le soir. Par ailleurs, l’acidité du melon peut également irriter la vessie. Même chose pour la pastèque qui est aussi un fruit très riche en eau.

Les agrumes

On entend souvent qu’il faut éviter les oranges, les pamplemousses et autres agrumes avant d’aller se coucher. La légende dit que ces fruits riches en vitamine C donnent un coup de boost et troublent le sommeil. En réalité, rien n’a été prouvé. En revanche, ces fruits sont acides et peuvent provoquer des reflux gastriques. Ce reflux – très inconfortable – est accentué par la position allongée et prolongée. Les personnes souffrant de RGO (*) ont donc intérêt à éviter les oranges avant d’aller au lit.

(*) Le reflux gastro-œsophagien, ou RGO, est la remontée d'une partie du contenu de l'estomac — notamment l'acide et la bile — dans l'œsophage






dimanche 4 mai 2025

(FR) À quoi sert la vitamine D3 ?

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Le rôle de la vitamine D3 est essentiel : elle assure de nombreuses fonctions dans l’organisme. Synthétisée au niveau de la peau lors de l’exposition aux rayons UV du soleil et apportée par l’alimentation, c’est l’alliée des os et des dents, mais aussi des muscles et du système immunitaire.

La vitamine D3 est une vitamine liposoluble qui joue un rôle crucial dans de nombreuses fonctions du corps humain. Bien que la vitamine D puisse être obtenue par l'exposition au soleil, elle peut également être consommée sous forme de supplément ou à travers certains aliments.


Fonctions principales de la vitamine D3

1. Renforcer les os et les dents : La vitamine D3 est essentielle pour l'absorption du calcium et du phosphore dans l'intestin, deux minéraux nécessaires pour maintenir des os et des dents solides. Sans suffisamment de vitamine D3, le corps ne peut pas utiliser correctement le calcium, ce qui peut entraîner des maladies osseuses telles que l'ostéoporose ou le rachitisme chez les enfants.

2. Soutenir le système immunitaire : La vitamine D3 joue un rôle important dans la régulation du système immunitaire. Elle aide à renforcer les défenses naturelles de l'organisme, ce qui peut aider à prévenir diverses infections, comme les rhumes ou la grippe.

3. Réguler l'humeur et réduire les risques de dépression : Des niveaux suffisants de vitamine D3 sont liés à un meilleur bien-être mental. Elle joue un rôle dans la production de certains neurotransmetteurs, tels que la sérotonine, qui régule l'humeur. Un déficit de vitamine D3 peut être associé à un risque accru de dépression.

4. Améliorer la fonction musculaire : La vitamine D3 est également importante pour la fonction musculaire. Elle aide les muscles à se contracter correctement, ce qui réduit le risque de faiblesse musculaire et de chutes, surtout chez les personnes âgées.

5. Favoriser la santé cardiovasculaire : Des recherches ont suggéré que la vitamine D3 pourrait avoir un effet protecteur sur le cœur. Elle peut contribuer à la réduction de l'inflammation et à la régulation de la pression artérielle, réduisant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires.


Quand faut-il prendre des suppléments de vitamine D3 ?

Il est recommandé de prendre des suppléments de vitamine D3 lorsque l'exposition au soleil est insuffisante, comme en hiver ou pour les personnes qui passent peu de temps à l'extérieur. De plus, les personnes âgées ou celles souffrant de certaines conditions de santé peuvent avoir besoin de plus de vitamine D.


Où trouve-t-on la vitamine D3 ?

Si la vitamine D3 est essentiellement synthétisée par la peau, elle est aussi présente de façon limitée dans certains aliments :

- les poissons gras comme le maquereau, le hareng, le thon, le saumon, la sardine, l’anguille, la truite ;

- les huîtres et le foie de morue ;

- les abats, le jaune d’œuf, le beurre, le lait ou certains fromages…



De plus, la vitamine D est disponible sous différentes formes (ampoules, gouttes, capsules…) et à différentes doses. Demandez conseil à votre pharmacien et/ou à votre médecin.





jeudi 1 mai 2025

(FR) Minerais ukrainiens : « Tout d’abord, une manœuvre géostratégique des États-Unis »

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L’Ukraine possède des réserves importantes de minerais stratégiques, notamment du graphite, du lithium, du titane, du zirconium et des terres rares. Selon le Service géologique ukrainien, ces ressources sont réparties sur l’ensemble du territoire, avec une concentration notable dans l’est du pays, une région partiellement contrôlée par les forces russes depuis le début du conflit en 2014, intensifié par l’invasion de 2022.

Après des mois de négociations, l’accord minier entre l’Ukraine et les États-Unis reste dans les limbes. A l'heure où les médias internationaux analysent de nombreuses possibilités de coopération entre Kiev et Washington sur les « terres rares » et les « métaux stratégiques », un expert dans ce domaine, le chercheur Raphaël Danino-Perraud, de l'Institut français des relations internationales (IFRI), a affirmé que l'Ukraine dispose de nombreuses ressources et minéraux dont les Etats-Unis ont besoin mais  « pas de terres rares ».

Le 17 avril 2025, l'Ukraine a annoncé avoir signé un document avec les États-Unis qui permettrait un « accord » sur les minéraux, « une condition préalable à un partenariat économique bilatéral ». Quelques jours plus tard, le Premier ministre Denys Shmygal s'est rendu à Washington pour poursuivre les discussions sur la coopération minière avec les États-Unis. Washington et Kiev espèrent conclure les négociations et parvenir à un accord d'ici le 26 avril 2025. Mais depuis lors, il n'y a eu aucune autre information sur la « coopération minière » entre l'Ukraine et les États-Unis.

En tant que source de plus de 60 % de la production mondiale de terres rares et de 90 % de son raffinage, la Chine utilise la carte des terres rares pour affronter les États-Unis dans la guerre commerciale. Depuis début avril 2025, Pékin a restreint les exportations vers les États-Unis de 7 « métaux lourds » car il est certain que l'autre partie « aura du mal à trouver des sources alternatives ».

L’Ukraine et les Etats-Unis ont ratifié mercredi 30 avril 2025 un accord pour la création d’un « fonds d’investissement » pour reconstruire le pays ravagé par la guerre. Il donne aux Américains un accès aux ressources ukrainiennes.

Cette fois, c’est la bonne. A Washington, les Etats-Unis et l’Ukraine ont signé dans la soirée du mercredi 30 avril 2025 un vaste partenariat mettant en place un fonds d’investissement pour la reconstruction du pays ravagé par la guerre. Il donne notamment aux Américains un accès aux ressources naturelles ukrainiennes.

La ministre ukrainienne de l’Economie, Ioulia Svyrydenko, qui a fait le déplacement outre-Atlantique pour signer le document, estime que le fonds créé avec les Etats-Unis « attirera des investissements mondiaux dans son pays ». L’accord avec Washington financera des « projets d’extraction de minerais, de pétrole et de gaz », a-t-elle précisé sur Facebook. Mais l’Ukraine « conserve l’entière propriété et le contrôle de ces ressources », y compris le sous-sol, et ce sera « l’Etat ukrainien qui déterminera où et quoi extraire », a assuré la ministre.

« Aucune dette, aucune aide » accordée avant la signature « ne fait partie de cet accord », a pour sa part assuré le Premier ministre ukrainien, Denys Chmygal, alors que le document doit encore être ratifié par le Parlement ukrainien après sa signature. Il ne semble cependant pas comporter de garanties de sécurité américaines face à la Russie, pourtant demandées par l’Ukraine, un point sur lequel insistait Volodymyr Zelensky.

Donald Trump « veut que les deux parties s’assoient à la table, maintenant, en montrant que les États-Unis ont un intérêt économique en Ukraine, a souligné le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent sur Fox News. C’est un signal pour les dirigeants russes. C’est aussi un signal pour le peuple américain que nous avons une chance de participer, d’obtenir […] une compensation » pour les financements et armes fournies à l’Ukraine.




(FR) Maladie d’Alzheimer

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Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?

La maladie d’Alzheimer est une maladie du cerveau provoquant une dégénérescence des cellules nerveuses et leur mort progressive. Peu à peu, la maladie s’étend : elle touche de nouvelles zones du cerveau et entraîne la perte de certaines fonctions cérébrales.

La maladie est dite neurodégénérative, car elle cause une perte progressive des neurones. Sa prévalence augmente avec l’âge.

Au début de l’évolution de la maladie, la personne atteinte observe une perte de mémoire modérée. La maladie évolue vers une perte d’autonomie en quelques années. 

Aux stades les plus avancés, le patient devient incapable de tenir une conversation et de réagir à son environnement. La personne atteinte de cette maladie perd progressivement ses capacités à effectuer seule les activités de la vie quotidienne.

La maladie d’Alzheimer est la démence la plus fréquente chez les personnes âgées. Elle touche environ 1,2 million de personnes en France (source : Santé publique France, 2019). Avec quelque 225 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année (incidence), le nombre de personnes atteintes de cette maladie devrait s’élever à 2,2 millions de personnes en 2050.

Sa prévalence (= la proportion des personnes malades) augmente fortement avec l’âge, notamment en raison des modifications du cerveau et de la présence fréquente d’autres maladies :

- avant 70 ans : moins de 1 personne sur 100 ;

- entre 70 et 79 ans : 1 personne sur 25 ;

- entre 80 et 89 ans : 1 personne sur 5 ;

- après 90 ans : 1 personne sur 3.

Source : Fondation Médéric Alzheimer (d’après Alzheimer Europe, Yearbook 2019 et Santé publique France)


Quels sont les principaux symptômes de la maladie d’Alzheimer ?

Cette pathologie touche essentiellement les fonctions cognitives de la personne atteinte. Elle atteint ensuite de facultés physiques et entraîne la perte d’autonomie.

Les symptômes cognitifs sont :

- perte de mémoire,

- désorientation spatio-temporelle,

- difficultés à effectuer des tâches quotidiennes,

- troubles d’expression,

- problèmes avec les notions abstraites.

Les symptômes physiques de la maladie d’Alzheimer comprennent :

- déclin de la motricité fine,

- siestes répétées,

- insomnies,

- apparence négligée.

Enfin, l’atteinte du cerveau entraîne aussi des troubles du comportement :

- apathie,

- déambulation,

- irritabilité,

- agressivité…


Quels sont les différents stades de la maladie d’Alzheimer ?

L’évolution de la maladie peut être décrite en 7 stades selon la sévérité du déclin cognitif. 

Les 3 premiers stades de l’échelle du psychiatre Barry Reisberg ne sont pas encore considérés comme de la démence

- Stade 1 : aucun déclin cognitif – pas de symptômes de la maladie d’Alzheimer,

- Stade 2 : déclin cognitif très léger – légères pertes de mémoire liées au vieillissement,

- Stade 3 : déclin cognitif léger – fréquence accrue des pertes de mémoire, difficultés à se concentrer et à trouver les bons mots.

Le stade du déficit cognitif léger peut durer en moyenne 7 ans avant l’apparition de la maladie d’Alzheimer à proprement parler.

Les 4 stades de la démence (déclin cognitif de modéré à très grave) se succèdent plus rapidement et se traduisent par des symptômes plus prononcés :

- Stade 4 : la mémoire récente décline, le sujet a du mal à se concentrer, à gérer ses finances ou à effectuer diverses tâches complexes. Un retrait social peut être observé. Ce stade dure environ deux ans.

- Stade 5 : la perte d’autonomie est plus prononcée : le malade oublie des choses importantes comme son adresse et a besoin d’être assistée pour effectuer des activités quotidiennes. Environ un an et demi.

- Stade 6 : le besoin d’assistance s’étend aux actions les plus simples comme l’hygiène corporelle. Les symptômes de la maladie d’Alzheimer se renforcent (difficulté à reconnaître la famille…) Environ deux ans et demi.

- Stade 7 : le malade ne peut presque plus communiquer et perd ses facultés à marcher. Environ deux ans et demi.


Peut-on guérir l’Alzheimer ?

À l’heure actuelle, il n’y a pas de traitement connu pour guérir les différentes maladies neurodégénératives. Les fonctions des cellules du cerveau endommagées ne peuvent être rétablies.

Il existe toutefois des moyens d’en retarder l’évolution et de faciliter la vie des patients atteints d’Alzheimer et de leur entourage (à l’aide de traitements médicamenteux et non médicamenteux).


Comment gérer la maladie d’Alzheimer à domicile ?

L’environnement de la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée joue un rôle très important :

- les malades qui se sentent bien présentent moins de troubles du comportement,

- le soutien affectif aide à compenser les troubles de la mémoire et les autres symptômes cognitifs de la maladie.

De plus, l’organisation du cadre de vie est également nécessaire pour la sécurité du malade. Le soutien de la famille est fondamental pour lui permettre de continuer à vivre à son domicile après l’annonce du diagnostic.

Voilà ce à quoi il vous faut veiller pour aider votre proche :

- Aide-mémoire : installez des blocs-notes, un tableau d’affichage avec des post-it ou un tableau aimanté. Le malade oublie ses rendez-vous : essayez de lui passer un coup de fil à temps pour les lui rappeler. Soyez inventifs pour pallier les pertes de mémoire.

- Sécurité domestique : aménagez le logement ; remplacez la cuisinière à gaz par des plaques électriques ; mettez les objets fragiles ou dangereux à l’abri.

Communication : le malade perd progressivement ses capacités d’expression, elle cherche ses mots… Il ne faut la pas laisser s’installer dans l’habitude de se taire. Parlez-lui. Parfois l’emploi de l’expression gestuelle peut pallier la perte de sens des mots.

- Prévenir les pertes d’objets usuels : aidez-la à prendre des habitudes routinières : déposez toujours les objets à la même place. Utilisez des ficelles pour attacher ses lunettes, une chaîne pour son porte-clé, etc.

- Ravivez les souvenirs : aidez votre proche à faire travailler son cerveau : parlez-lui de son passé, remémorez-lui des épisodes de la vie familiale…





(FR) Est-ce que l'urine est sale ?

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Chadsikan Tawanthaisong/Shutterstock.com

L’urine n’est pas sale au sens toxique, mais c’est un déchet filtré par les reins. Décomposons ça sans dégoût :

1. Composition :

95% d’eau + 5% de déchets (urée, sels minéraux, toxines filtrées).

Stérile chez une personne saine (pas de bactéries, sauf en cas d’infection urinaire).

2. Quand c’est « sale » :

Infections urinaires (E. coli, etc.) → urine contaminée.

Médicaments/drogues : Certains résidus (antibiotiques, drogues) s’y accumulent.

3. Mythes vs réalité :

Boire son urine : Inutile et risqué (reconcentrer les toxines).

Urinothérapie : Aucune preuve scientifique, sauf pour les survivalistes en détresse extrême.

L’urine n’est pas un liquide magique, mais pas un poison non plus.


Conclusion

La composition de l'urine est très variable d'une personne à l'autre. Chez une même personne, elle peut également varier en fonction du régime alimentaire ou du moment de la journée.

Chose certaine, l'urine est principalement composée d'eau (environ à 95 %), mais elle contient aussi différents solutés comme l'urée (un déchet azoté), des sels minéraux (potassium et sodium) et quelques autres substances (vitamines et urochrome).




En général, l’urine diluée est presque incolore. L’urine concentrée est de couleur jaune intense. Une couleur autre que le jaune est anormale.

Les médecins peuvent en général identifier les causes d’une coloration anormale en observant l’urine au microscope ou grâce à des tests chimiques.

La signification de la couleur de votre urine :

→ Parfois, les aliments que vous mangez peuvent modifier la couleur de votre urine. La décoloration des urines est un effet secondaire de certains médicaments.

→ Dans certains cas, une urine de couleur orange peut indiquer un problème au niveau du foie ou du canal biliaire.

→ Une couleur rouge ou rose pourrait signifier la présence de sang dans votre urine. 

→ Une urine mousseuse de temps en temps est normale. Elle est généralement causée par la vitesse de la miction lorsque votre vessie est pleine. Une urine fréquemment mousseuse, par contre, peut indiquer un taux élevé de protéines.