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Hassan Nasrallah (16 février 1992 - 27 septembre 2024)
(Aziz Taher / REUTERS) L'armée israélienne a annoncé l'élimination du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, à la suite d'une frappe aérienne d'envergure qui a ravagé plusieurs immeubles dans le sud de Beyrouth.
Image des médias sociaux /via REUTERS
De la fumée s'élève au-dessus des bâtiments à Beyrouth, au Liban, le 27 septembre 2024, dans cette image obtenue à partir d'une vidéo sur les médias sociaux. Image des médias sociaux /via REUTERS
Des analystes estiment qu'une frappe d'une telle ampleur ne laisserait aucune chance à Nasrallah s'il était présent dans la zone. Cette situation a provoqué une grande confusion et anxiété parmi les partisans du Hezbollah, certains craignant un tournant majeur pour l'organisation si la mort de leur leader emblématique est confirmée.
La mort de Hassan Nasrallah a été confirmée par l'organisation .
Hassan Nasrallah, qui dirigeait le Hezbollah depuis 1992, était une figure emblématique et controversée au Moyen-Orient. Ces derniers jours, la chaîne de commandement du Hezbollah a été sévèrement touchée par une série de frappes israéliennes. En plus du chef du Hezbollah figure que plusieurs autres hauts commandants, dont
Ibrahim Aqil et
Ahmed Wahbi. Ces attaques ont considérablement affaibli la structure de commandement de l'organisation, laissant un vide significatif dans sa direction.
Ces derniers jours, la chaîne de commandement du Hezbollah a été sévèrement touchée par une série de frappes israéliennes. Parmi les victimes figurent Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, ainsi que plusieurs autres hauts commandants.
Sa mort représente un tournant majeur pour le Hezbollah et pourrait avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique et militaire de la région. Le Hezbollah, soutenu par l'Iran, a été impliqué dans de nombreux conflits avec Israël et a joué un rôle clé dans la guerre civile syrienne en soutenant le régime de Bachar al-Assad. La disparition de Nasrallah pourrait entraîner des changements dans la stratégie et la structure de l'organisation, ainsi que dans ses relations avec ses alliés et adversaires.
Le Hezbollah a répliqué en lançant plusieurs roquettes sur Israël malgré les pertes militaires importantes infligées par l'armée israélienne, qui a détruit de nombreux dépôts d'armes et rampes de lancement. Ce conflit exacerbe l'angoisse au Liban, où la population civile fuit les frappes. L'Iran, soutien clé du Hezbollah, reste relativement prudent, évitant une confrontation directe avec Israël et les forces américaines présentes dans la région. Si la mort de Nasrallah est confirmée, cela représenterait non seulement un coup stratégique pour le Hezbollah, mais aussi un impact psychologique considérable pour le Liban, où Nasrallah est une figure omniprésente depuis près de 30 ans. Les réactions internationales à cette nouvelle sont variées, certains craignant une escalade des tensions et des représailles, tandis que d'autres voient cela comme une opportunité pour une nouvelle dynamique de paix. La situation reste très volatile et les prochains jours seront cruciaux pour déterminer l'impact de cet événement sur la stabilité de la région. L'élimination présumée de Nasrallah pourrait aussi entraîner une radicalisation des sympathisants et des ripostes accrues.
Après toutes ces années, pourquoi le Mossad n’a-t-il pas éliminé Hassan Nasrallah du Hezbollah ?
Ils attendaient. Hassan Nasrallah était comme un fantôme. Et non, ce n'était pas un "chef religieux", ce qui ferait paraître ce salaud bien trop sophistiqué, trop respectable. Ce n'était rien d'autre qu'un terroriste. En 1994, Nasrallah, à la tête du Hezbollah, a organisé une attaque terroriste en Argentine, en collaboration avec l'Iran. Il a tué 85 civils juifs et argentins innocents. Des centaines d'autres ont été blessés.
Hassan Nasrallah a dirigé le Hezbollah pendant 32 ans. Toute attaque terroriste au Moyen-Orient et bien au-delà, il y avait trempé. Il y était impliqué ou en avait connaissance d'une manière ou d'une autre. C'était un atout iranien, un boucher se faisant passer pour un homme. Et il savait qu'Israël était à ses trousses - alors Nasrallah se déplaçait comme un fantôme, toujours sous terre, toujours bien caché, apparaissant de temps en temps avant de retourner se cacher. Ces deux dernières semaines, l'État juif a commencé à riposter. Durement. Avec une précision chirurgicale, ils ont éliminé tous les principaux commandants de Nasrallah. Ils ont fait exploser les yeux, les mains et les parties intimes de milliers de ses soldats et officiers avec des bippers piégés, puis une autre fournée a été éliminée avec des talkies-walkies explosifs...
La seule façon pour Hassan Nasrallah de communiquer avec ce qui restait de son organisation décimée était en personne. Il s'est retiré dans son bunker profondément enfoui sous Beyrouth. Alors les Israéliens ont bombardé tout le quartier général du Hezbollah, le réduisant en miettes avec des bombes "antibunker" de 2300 kilos.
Hassan Nasrallah est entré en clandestinité en 2006, n'effectue que quelques apparitions physiques, lors se discours, ou encore pour visiter sa mère malade à l'hôpital, il y a quelques mois.
Il n'a pas assisté aux obsèques de sa mère, à la fin Mai dernier, dans le Sud de Beyrouth, car il est un peureux craignant de se faire déglinguer par les Israéliens.
La majorité de ses discours sont enregistrés ou diffusés en direct sur écran géant, afin de ne pas s'exposer.
Général iranien Abbas Nilforoushan (23 août 1966 - 27 septembre 2024)
Une autre victime était Abbas Nilforoushan, le général iranien et la figure la plus importante de la force Al-Qods au Liban. Il est tué à Beyrouth le 27 septembre 2024 par une frappe israélienne visant le quartier général du Hezbollah, aux côtés du dirigeant du mouvement Hassan Nasrallah.
L'assassinat de Abbas Nilforoushan, ainsi que celui de Hassan Nasrallah, a prouvé une fois de plus que l'Axe de la Résistance est plus faible qu'on ne le pensait.
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