dimanche 8 septembre 2024

(FR) Dominique Pélicot " Affaire des viols de Mazan "

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L’homme au cœur de toute l’affaire : Dominique Pélicot.

L'affaire des viols de Mazan, également connue comme l'affaire Pélicot ou l'affaire Dominique Pélicot, est une affaire judiciaire française, dans laquelle 51 hommes sont accusés d'avoir violé la même femme, Gisèle Pélicot, droguée à son insu par son mari, Dominique Pélicot, également mis en cause. Les faits se sont déroulés de juillet 2011 à octobre 2020 dans la commune de Mazan (Vaucluse). Le procès débute le 2 septembre 2024 dans la ville d'Avignon et doit se terminer 20 décembre 2024.


Contexte

En septembre 2020, Dominique Pélicot, alors âgé de 67 ans, est arrêté dans un supermarché de Carpentras après avoir filmé sous les jupes de clientes à leur insu. Lors de l'enquête préliminaire pour le délit de « captation d'image impudique », les enquêteurs découvrent dans le matériel informatique saisi des échanges sur le site de rencontres coco.gg (fermé en juin 2024), au cours desquels Dominique Pélicot invite des inconnus à violer sa femme, inconsciente sous l'effet de fortes doses d'un puissant anxiolytique, le Temesta (lorazépam), qu'il lui administre, ainsi qu'à regarder les vidéos de ces viols.

Sur l'ordinateur saisi, les enquêteurs découvrent un dossier intitulé « ABUS » dans lequel se trouvent des centaines de vidéos aux titres explicites, et déterminent ainsi que les faits se sont déroulés de juillet 2011 à octobre 2020, dénombrant 92 viols sur la victime, qui ont eu lieu à Mazan dans la chambre du couple. Cette dernière, mariée à Dominique Pélicot depuis une cinquantaine d'années, n'a aucun souvenir des faits à cause de la soumission chimique et découvre ce dont elle a été victime au moment de l'enquête.

Les policiers découvrent que la fille aînée du couple apparaît également inconsciente et en sous-vêtements sur certaines images. Dominique Pélicot a aussi filmé à leur insu ses belles-filles et a diffusé les vidéos sur le même site.

En avril 2022, Caroline Darian, la fille de l'accusé et de la victime Gisèle Pélicot, publie un livre Et j'ai cessé de t'appeler Papa aux éditions Jean-Claude Lattès.


Profil de la victime Gisèle Pélicot




Gisèle Pelicot devant la presse après son témoignage devant la cour
© Maxppp - Philippe Dauphin

Gisèle Pélicot est une femme septuagénaire, mariée à Dominique Pélicot. Elle s'est plainte durant de longues années de douleurs gynécologiques, d'absences et de fatigue. La découverte a posteriori des abus commis sur elle alors qu'elle était inconsciente a causé un traumatisme psychique grave, selon un psychiatre l'ayant examinée. Dès la connaissance des faits, elle demande le divorce et déménage.


Profils des accusés




Procès des viols de Mazan: 35 accusés, sur les 51, contestent les faits.

Entre 2011 et 2020, 92 faits de viol sont commis sur la même victime. Les policiers dénombrent 83 violeurs potentiels, parmi lesquels 51 sont identifiés, auxquels s'ajoute le mari de la victime. Tous ont été arrêtés lors d'une dizaine de vagues d'interpellations puis incarcérés. Il s'agit d'hommes ordinaires, ayant entre 26 et 73 ans, venant tous de la même région Provence-Alpes-Côte d'Azur. que le couple. Ces accusés sont sans pathologies psychiques, mais nourrissent un sentiment de toute-puissance sur les corps féminins. Certains sont retraités, d'autres exercent des professions et des fonctions diverses, pour certaines d'utilité publique : pompier, militaire, gardien de prison, conseiller municipal. Plusieurs d'entre eux ont déjà été condamnés pour des faits de violence conjugale ou de viols. D'importantes quantités d'images pédopornographiques sont retrouvées lors de l'enquête.


Profil de Dominique Pélicot

Dominique Pélicot, né le 27 novembre 1952 à Quincy-sous-Sénart et père de trois enfants, a longtemps travaillé chez EDF et dans l’immobilier. Il partage une existence apparemment tranquille avec Gisèle Pélicot, son épouse depuis 1973. Ensemble, ils façonnent alors une vie conjugale qui semble, aux yeux de tous, tout à fait ordinaire.


Procès

Le parquet d'Avignon requiert le renvoi devant la cour criminelle du département Vaucluse pour viol avec circonstances aggravantes. Le procès s'ouvre le 2 septembre 2024 et doit s'étendre jusqu'au 20 décembre 2024.

À l'ouverture du procès, l'avocat général demande le huis clos, mais la victime s'y oppose et la cour criminelle opte finalement après délibération pour la publicité des débats. De ce fait, cette affaire prend une dimension internationale car 36 médias sont accrédités. L'attitude digne de Gisèle Pélicot, ses paroles sont repris dans de nombreux articles, comme les cite France Info, tels que The Guardian, Hindustan Times, El Mundo, The New York Times.


Affaires judiciaires antérieures de Dominique Pélicot

- Viol et meurtre de Sophie Narme en 1991 : Dominique Pélicot est également mis en examen le 14 octobre 2022, pour le viol précédé ou suivi du meurtre non élucidé de Sophie Narme, âgée de 23 ans en décembre 1991 à Paris, qui présente plusieurs éléments de similarité. Il nie être l'auteur des faits. L'ADN n'a pu être comparé.

- Tentative de viol en 1999 : Son ADN, prélevé suite aux agressions sexuelles en 2010, correspond à l'ADN retrouvé sous la chaussure d'Estella B., une jeune agente immobilière de 19 ans, victime d'une agression le 11 mai 1999 à Villeparisis. Dominique Pélicot, qui dans un premier temps nie les faits, finit par les reconnaître puisque le même ADN est sur d’autres femmes. Il est mis en examen pour l’agression d’Estella.

- Agressions sexuelles en 2010 : L'enquête révèle également que Dominique Pélicot a déjà été arrêté en 2010 pour avoir filmé l’entrejambe de femmes à leurs insu, dans un supermarché de Seine-et-Marne. À cette occasion, un prélèvement ADN est réalisé et fait le lien avec l'affaire de 1999.


Liste des accusés

Principal accusé : Dominique Pélicot, mari de la victime, 71 ans.

Accusés de viols :
(La liste peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul)

- Adrien L., 34 ans, chef de chantier, condamné à dix-huit ans de prison pour viols et violences sur ses anciennes compagnes;

- Charly A., 29 ans, intérimaire;

- Christian L., pompier;

- Cyrille D., 59 ans, ouvrier dans le bâtiment;

- Didier, 66 ans, retraité;

- Dominique D., ancien militaire devenu chauffeur routier;

- Nizar H.;

- Jean-Pierre M., 63 ans, père de 6 enfants, que Dominique Pélicot aurait « formé» à agresser sa femme de la même manière;

- Jérôme V., ancien pompier volontaire qui travaille dans l'alimentation;

- Joan K, militaire de première classe;

- Karim S. expert en informatique;

- Lionel R.;

- Ludovik B., magasinier;

- Mohamed R., ancien détenu pendant cinq ans pour avoir violé sa fille;

- Nicolas F., correspondant local de presse d'un quotidien régional;

- Patrice N., 54 ans, électricien;

- Quentin H., gardien de prison au centre pénitentiaire d'Avignon -Le Pontet;

- Redouan E., 55 ans, infirmier, détenu pour des violences contre sa compagne;

- Simoné M., ancien chasseur alpin qui travaille dans le BTP;

- Vincent C., déjà condamné pour violences conjugales.

Cas de divulgation complète :

Le 9 septembre 2024, les avocats de plusieurs accusés annoncent porter plaintes pour menaces sur leurs clients suite à la « diffusion d'informations personnelles suivie de menaces » portant préjudice aux proches et enfants des accusés.



SourceAffaire des viols de Mazan





jeudi 5 septembre 2024

(FR) Qui est le nouveau Premier ministre Michel Barnier ?

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Michel Barnier est « un homme d’État. Un homme de consensus et de négociation », assure un député LR. © Crédit photo : JOEL SAGET / AFP

Près de deux mois après les élections législatives et la démission de Gabriel Attal, le président de la République Emmanuel Macron a enfin tranché en nommant à Matignon l’ex-négociateur en chef de l’Union européenne sur le Brexit.

Après la piste Bernard Cazeneuve, celle de Xavier Bertrand, c’ est finalement Michel Barnier qui vient d’être nommé Premier ministre. Un profil qui correspond à la fiche de poste. Un homme de droite qui ne détricotera pas le bilan d’Emmanuel Macron, doté de 50 ans d’expérience politique, ancien sénateur, plusieurs fois ministre, et ex négociateur du Brexit. Un homme qui surtout pourrait ne pas être soumis à une motion de censure immédiatement.

Fin du suspense. 51 jours après la démission du gouvernement Attal, Emmanuel Macron a annoncé la nomination du nouveau Premier ministre ce jeudi 5 septembre 2024. C'est finalement Michel Barnier, 73 ans, qui devient le nouveau locataire de Matignon, a fait savoir l'Élysée par voie d'un communiqué.

Le chef de l’Etat  demande à Michel Barnier de « constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays ». « Cette nomination intervient après un cycle inédit de consultations au cours duquel, conformément à son devoir constitutionnel, le Président s’est assuré que le Premier ministre et le gouvernement à venir réuniraient les conditions pour être les plus stables possibles et se donner les chances de rassembler le plus largement », est-il également précisé.


Député, sénateur, ministre, commissaire européen…

Conseiller général dès 22 ans en Savoie, cet aguerri du compromis a occupé la plupart des hautes fonctions que compte la France : il a été élu député à plusieurs reprises dans son fief savoyard, la 2e circonscription. En 1993, il est entré pour la première fois au gouvernement, devenant ministre de l'Environnement pour les deux ultimes années de la présidence de François Mitterrand. Sous Jacques Chirac et Alain Juppé, c'est avec le portefeuille délégué aux Affaires européennes qu'il a officié, jusqu'à la dissolution de 1997. L'occasion, pour Michel Barnier, de découvrir l'autre face du Parlement, devenant sénateur.

En 1999 a débuté la première aventure bruxelloise pour Michel Barnier, nommé commissaire européen à la Politique régionale pendant près de 15 ans, avant un nouveau retour au gouvernement en tant que ministre des Affaires étrangères sous la tutelle de Jean-Pierre Raffarin, puis de l'Agriculture et de la Pêche durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Élu député européen après ses dernières fonctions ministérielles, il a renoué avec un nouveau mandat de 4 ans, de 2010 et à 2014, en tant que commissaire européen, ce coup-ci chargé du Marché intérieur et aux Services. Ce fin connaisseur des arcanes bruxellois a ensuite été chargé des délicates négociations avec le Royaume-Uni, à la suite de leur décision de quitter l'Union européenne, le fameux Brexit. Un poste qu'il a occupé jusqu'à la fin mars 2021.

Seule ombre au tableau de cet impressionnant CV, son échec, en décembre 2021, à se qualifier pour le second tour du congrès des Républicains, en vue de représenter la droite à la présidentielle 2022, laissant Éric Ciotti et Valérie Pécresse s'affronter en finale.


Des interminables consultations

Avec cette nomination, Emmanuel Macron met un terme à deux semaines de longues consultations, ayant reçu la quasi-intégralité des forces politiques à l'Élysée, du Nouveau Front populaire au Rassemblement national. Une séquence où le chef de l'État a même fait appel à ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, mais aussi à des proches comme François Bayrou, ou encore une personnalité syndicale comme l'ancien dirigeant de la CFDT, Laurent Berger.

S'il a bien reçu d'emblée Lucie Castets, cette haute fonctionnaire désignée par le NFP, avant de l'écarter dans la foulée, d'autres noms ont été régulièrement sortis du chapeau. Après la piste de Thierry Beaudet, inconnu du grand public, rapidement évoquée lundi 2 septembre 2024, la balance a ensuite oscillé entre deux personnalités de droite et de gauche : Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, et l'ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve. Le nom de David Lisnard, maire de Cannes (Les Républicains) et président de l'Association des maires de France, avait également circulé en fin d'après-midi ce mercredi 2 septembre 2024.


La passation de pouvoir

Le jeudi 5 septembre 2024 vers 18h, le nouveau Premier ministre Michel Barnier est arrivé à Matignon et s'entretient avec Gabriel Attal.









mercredi 4 septembre 2024

(FR) L'influence politique d'Elon Musk

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La capacité de Musk à contrôler les technologies clés fait de lui une force indépendante sur la politique mondiale, sauf en Chine.

La plupart des chefs d’entreprise de longue date ne créent pas un seul incident politique international. Mais Elon Musk l’a fait deux fois en septembre 2023 :

- Premièrement, le milliardaire a provoqué la colère de l'Ukraine avec des révélations récentes dans sa biographie selon lesquelles il avait refusé une demande d'activation du service satellite Starlink en Crimée, empêchant ainsi l'attaque de l'Ukraine contre la marine russe.

- Quelques jours plus tard, Taiwan lui a reproché d’avoir déclaré que la Chine considérait l’île de la même manière que les États-Unis considéraient Hawaï. Ce ne sont là que quelques-uns du programme diplomatique de Musk qui comprend des réunions avec les dirigeants d'Israël, de Turquie et de Hongrie.

L’influence internationale de Musk pose un problème intéressant aux États-Unis. Dans un monde où le leadership géopolitique dépend de plus en plus de la technologie, Musk devrait être l’un des « atouts » les plus importants de l’Amérique. Mais en réalité, il s'agit d'une force indépendante, selon The Wall Street Journal WSJ (Quotidien économique et financier)

Dans l’histoire, certains hommes d’affaires ont exercé une influence géopolitique considérable. Dans les années 1700, les sociétés militaires et commerciales privées des Indes orientales étaient des forces politiques véritablement indépendantes lorsqu’elles envahissaient l’Inde à la recherche de profits. "Un grand prince dépend de mon plaisir ; une ville luxueuse est à ma portée", a déclaré Robert Clive, chef de facto des Indes orientales, au Parlement britannique.

Ou encore William Randolph Hearst, propriétaire du conglomérat médiatique Hearst Corporation, fondateur du New York Journal, qui a incité l'Amérique à entrer en guerre contre l'Espagne pour vendre des journaux. Et Henry Ford, un isolationniste, a tenté de maintenir l’Amérique à l’écart des deux guerres mondiales. En 1940, il opposa son veto à un contrat de construction de moteurs de combat pour la Grande-Bretagne.

Pendant la guerre froide, le magnat Armand Hammer, fondateur et PDG d’Occidental Petroleum, a contribué à provoquer des tensions entre l’Union soviétique et les États-Unis. Tandis que George Soros, fondateur de la Fondation Soros, utilisait l’argent gagné grâce aux paris sur les devises d’un pays pour faire pression sur d’autres pays.

Aujourd’hui, Elon Musk ne doit pas son influence à son contrôle du pétrole, des capitaux ou de l’armée privée, mais à des technologies vitales pour la compétitivité économique, la sécurité nationale et l’opinion publique.

La NASA et le Pentagone s'appuient fortement sur SpaceX, propriété de Musk, pour mener à bien leurs opérations spatiales. Cependant, Gregory Allen, directeur du Centre Wadhwani pour l'intelligence artificielle et les technologies avancées du Centre d'études stratégiques et internationales (CSIS), a souligné que SpaceX n'est pas comme les entrepreneurs de défense traditionnels.

Alors que d’autres sous-traitants dont les ventes dépendent presque entièrement des approbations gouvernementales, ce n’est pas le cas de SpaceX. En conséquence, Musk se sent moins obligé d’aligner ses vues sur celles de Washington.

Par exemple, après que la Russie a mis hors service le service satellite de l’Ukraine dans les premières heures de l’attaque de février 2022, Musk a fourni le service Internet par satellite Starlink pour aider le pays à rétablir la connectivité sur le champ de bataille. Cependant, il a refusé de couvrir Starlink en Crimée au motif d'éviter « une complicité évidente dans un acte de guerre et une escalade majeure du conflit ».

Pendant ce temps, Tesla n'est pas le seul constructeur de véhicules électriques au monde, mais est le fabricant le plus avancé et le plus réputé, selon le WSJ . Les dirigeants nationaux pourraient voir qu'inviter Tesla à construire une usine fournira une assurance pour l'avenir de l'industrie des véhicules électriques de leur pays.

C'est pourquoi la Chine a enfreint les règles, en permettant à Tesla de détenir entièrement une filiale au lieu de devoir former une coentreprise, en 2019. Pékin a parié qu'avec l'usine de Shanghai, la présence de Tesla donnerait plus de motivation aux marques nationales. C'est pourquoi l'Arabie saoudite discute d'un investissement avec Tesla, mais Musk le nie.

Enfin, même si l’acquisition de Twitter (aujourd’hui X) par Musk semblait extrêmement mauvaise sur le plan financier, elle s’est avérée politiquement positive. En tant que première plateforme médiatique influente au monde, posséder X donne à Musk le droit de décider qui sera écouté, soutenu et qui sera filtré et interdit de présence.

Seule l’Amérique pouvait produire un entrepreneur comme Elon Musk, qui a immigré d’Afrique du Sud au Canada alors qu’il était adolescent, puis en Amérique. "L'Amérique est véritablement le lieu où se distille l'esprit de découverte humaine", a déclaré Walter Isaacson, chercheur en histoire et auteur d'une biographie de Musk.

Et peut-être qu’il n’y a qu’aux États-Unis que Musk jouit d’une telle autonomie politique. Musk est en conflit quasi constant avec l’État, depuis la Commission fédérale du commerce jusqu’au ministère de la Justice. Alors que dans d’autres pays, être en désaccord avec les politiciens peut coûter à un homme d’affaires son entreprise, sa liberté, ou les deux. En Amérique, où le pouvoir est dispersé entre différentes branches et partis, Musk a de la marge pour s’épanouir.

En fait, il existe également des entreprises ayant une influence diplomatique et géopolitique importante. Cependant, ils n’ont pas la même attitude et la même réaction que Musk. Par conséquent, l’influence de Musk suscite également, à certains égards, de nombreuses inquiétudes. Plus important encore, en raison de l’indépendance de Musk par rapport au gouvernement américain, il est lui-même plus facilement influencé et humilié par la Chine.

Le respect de Musk pour la Chine s'étend à Twitter. Immédiatement après avoir acheté le réseau social, il a déclaré que la plateforme devrait être prudente avec "les mots utilisés en rapport avec la Chine, car les affaires de Tesla pourraient être menacées".

Ce n’est pas seulement Musk qui apparaît souvent conflictuel avec les politiciens américains tout en étant amical avec Pékin. En fait, les PDG de nombreuses entreprises font de même, de Walt Disney à JPMorgan Chase. La différence, cependant, est que le sort des nations dépend davantage du pays qui possède la meilleure technologie que des prêts bancaires ou des meilleurs films d’animation.

Le moyen le plus sûr de réduire le pouvoir de Musk sur les relations internationales est de réduire son influence sur la technologie. Les concurrents s'emploient à affaiblir la part de marché de SpaceX et X. Quant aux voitures électriques, maintenant que les marques chinoises ont rattrapé leur retard, Tesla pourrait être éliminée de ce marché comme les sociétés étrangères d'ailleurs, une fois que Pékin n'en trouvera plus l'utilité. Mais Musk pourrait alors être moins vulnérable face à la Chine, car il n’a plus à s’inquiéter de ses ventes là-bas.




mardi 3 septembre 2024

(FR) Elections américaines 2024 : Sept États du champ de bataille peuvent décider des résultats de l'élection

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L'ancien président Donald Trump (à gauche) et la vice-présidente Kamala Harris (Photo : Getty).

Selon Economic Times, environ 240 millions d'Américains ont le droit de voter à l'élection présidentielle américaine de l'année 2024, mais les résultats seront probablement décidés par d'importants États du champ de bataille.

Selon les experts, les États de l'Arizona, de la Géorgie, du Michigan, du Nevada, de la Caroline du Nord, de la Pennsylvanie et du Wisconsin seront le champ de bataille pour décider si la candidate démocrate à la présidentielle Kamala Harris ou le candidat républicain Donald Trump deviendra président lors de l'élection du 5 novembre 2024.

La campagne électorale des deux candidats est à son paroxysme car tous deux concentrent leurs efforts sur la conquête des électeurs de ces Etats.


Arizona

Bien qu'elle ait été considérée pendant de nombreuses années comme un bastion républicain, l'Arizona a joué un rôle clé dans la victoire des démocrates en 2020. C'était la première fois que l'État favorisait les démocrates depuis les années 1990. Ce changement a fait de l'Arizona un champ de bataille important dans la course à la Maison Blanche  de l'année 2024.

L’immigration est l’un des principaux problèmes qui inquiètent les électeurs de l’Arizona. L'Arizona partage une longue frontière avec le Mexique, ce qui en fait un point central du débat national sur l'immigration.

Même si le nombre de personnes traversant la frontière n’atteint plus un niveau record, l’immigration reste une préoccupation majeure pour de nombreux électeurs.

Donald Trump a suivi de près cette question pour attaquer à plusieurs reprises les réalisations de Kamala Harris, notamment son rôle dans la gestion de la crise frontalière sous le président Joe Biden. Donald Trump a promis de mener « la plus grande campagne d'expulsion » de l'histoire des États-Unis s'il est réélu.

Une autre question controversée en Arizona concerne le droit à l’avortement. L'État est au centre d'un débat houleux sur le droit à l'avortement, les républicains tentant de rétablir une interdiction de l'avortement vieille de 160 ans.

Même si cet effort républicain a été bloqué, les questions liées à l'avortement restent un sujet brûlant, surtout après la décision de la Cour suprême des États-Unis en 2022 mettant fin au droit constitutionnel à l'avortement.

Les facteurs ci-dessus font de l’Arizona un État important à surveiller de près à l’approche des élections.


Géorgie

La Géorgie est un autre État charnière qui pourrait jouer un rôle décisif dans les élections de 2024. Elle a été l'un des principaux champs de bataille de l'élection de 2020, où Donald Trump et ses alliés ont tenté d'annuler la victoire serrée de Joe Biden.

Ces efforts ont donné lieu à des batailles juridiques en cours, notamment à une inculpation contre Donald Trump dans le comté de Fulton pour ingérence présumée dans les élections. Il s’agit également de l’une des quatre poursuites pénales auxquelles il fait face, même s’il est peu probable qu’elle soit résolue avant les élections de novembre 2024.

La Géorgie est un État avec une population diversifiée, comprenant l'une des plus grandes communautés afro-américaines du pays. La Géorgie est l’une des clés de la victoire de Joe Biden en 2020.

Cependant, il n'y a pas de signes très positifs pour le Parti démocrate de la part des électeurs noirs, ce qui pourrait affecter la campagne de Kamala Harris.

L'équipe de campagne de Kamala Harris s'efforce d'attirer cet important segment d'électeurs. Son équipe affirme qu'un fort soutien parmi les électeurs afro-américains pourrait une fois de plus être la clé pour gagner la Géorgie.


Michigan

Le Michigan est également considéré comme un autre champ de bataille important puisque l’État a voté pour le vainqueur des élections de 2016 et de 2020.

Actuellement, le Michigan mène la vague d’opposition au soutien du président Biden à Israël, en particulier lors du récent conflit à Gaza. La raison en est que la communauté arabo-américaine du Michigan est la plus importante du pays.

Lors de la primaire démocrate de février, plus de 100 000 électeurs ont choisi « non engagé » sur le bulletin de vote, motivés par des militants opposés à l'aide militaire américaine à Israël.

Cela constitue un défi pour Kamala Harris, car de nombreux électeurs arabo-américains sont sceptiques quant à la politique de Joe Biden. Toutefois, Kamala Harris a adopté une position plus dure à l’égard d’Israël, ce qui pourrait l’aider à obtenir le soutien de cet important groupe d’électeurs.

D’un autre côté, Donald Trump a souligné l’importance du Michigan sur son chemin vers la victoire. Il a appelé Israël à mettre rapidement fin à sa campagne contre le Hamas à Gaza. Les deux candidats se concentrant fortement sur le Michigan, les électeurs de l'État pourraient jouer un rôle clé dans la détermination du résultat de l'élection.


Nevada

Le Nevada, un État qui a voté pour le candidat démocrate lors de plusieurs élections récentes, est également considéré comme un État clé du champ de bataille en 2024. Les premiers sondages montrent que Donald Trump est en tête de Joe Biden dans cet État, mais cet avantage a progressivement diminué depuis que Kamala Harris est devenu le candidat démocrate.

Les démocrates espèrent que l’attrait de Kamala Harris auprès d’électeurs plus jeunes et plus diversifiés contribuera à réduire l’écart avec Donald Trump.

L’une des principales questions qui préoccupent les électeurs du Nevada est l’économie. Malgré une forte croissance économique et de l'emploi sous Joe Biden, la reprise post-Covid-19 du Nevada est à la traîne par rapport aux autres États. Le taux de chômage de l'État est de 5,1 %, le troisième du pays après la Californie et Washington DC.

Cette instabilité économique a rendu les électeurs du Nevada sensibles aux promesses de réductions d’impôts et autres réductions de réglementation de Donald Trump.

Les campagnes des deux candidats se concentrent également sur les nombreux électeurs latino-américaine du Nevada. Cela pourrait être le facteur décisif de l’élection. Avec les préoccupations économiques au premier plan, gagner le soutien de ces électeurs sera crucial tant pour Kamala Harris que pour Donald Trump.


Caroline du Nord

La Caroline du Nord est un autre État charnière où la course est devenue plus serrée depuis que Kamala Harris est devenu le représentant démocrate. Certains analystes décrivent l’État comme un lieu de compétition féroce entre les deux candidats.

L'attention portée par Donald Trump à la Caroline du Nord s'est clairement manifestée lorsqu'il a choisi cet État pour organiser son premier rassemblement en plein air après l'assassinat, fin juillet 2024.

"Gagner la Caroline du Nord signifierait beaucoup", a déclaré Donald Trump à ses partisans lors du rassemblement.

De leur côté, les démocrates ont également reconnu l’importance de la Caroline du Nord. S'exprimant lors de la convention nationale démocrate le mois dernier, le gouverneur Roy Cooper a souligné l'engagement du parti à remporter l'État.

La Caroline du Nord partage bon nombre des mêmes préoccupations que la Géorgie et l’Arizona, notamment en ce qui concerne les questions économiques et sociales. Donald Trump a devancé Joe Biden dans l’État en 2020 par un peu plus de 70 000 voix. Ce résultat serré donne aux démocrates l'espoir de pouvoir inverser la tendance de l'État en 2024.


Pennsylvanie

La Pennsylvanie, État clé des élections de 2020, constitue à nouveau un champ de bataille important.

Joe Biden, qui entretient des liens profonds avec la ville de Scranton, où il a grandi, a remporté l'État en 2020. Cependant, comme dans tout le pays, l'économie est un problème majeur en Pennsylvanie. L’inflation s’est peut-être progressivement atténuée, mais les pressions liées au coût de la vie restent une préoccupation majeure pour les électeurs du pays.

Les Pennsylvaniens comprennent mieux que tout autre État l’impact de la hausse des prix des matières premières. Cela pourrait poser un défi à Kamala Harris, car les sondages montrent que l’inflation donne aux électeurs une vision négative de l’économie.

Donald Trump a cherché à profiter de ces inquiétudes pour attaquer Kamala Harris, la liant aux défis économiques sous l'administration du président Biden. Les deux campagnes investissant massivement en Pennsylvanie, les électeurs de l'État joueront un rôle clé dans la détermination du résultat des élections.


Wisconsin

Le Wisconsin, comme le Michigan, a voté pour le candidat vainqueur à la présidentielle en 2016 et 2020. Lors des récentes élections, la victoire dans cet État a souvent été décidée par des marges extrêmement étroites, ce qui rend les électeurs du Wisconsin particulièrement sensibles à l'influence de candidats tiers.

Les résultats d'un sondage d'opinion publique montrent que le candidat indépendant Robert F. Kennedy Jr. pourrait attirer un soutien important dans le Wisconsin, ce qui pourrait potentiellement affecter les votes de Kamala Harris et de Donald Trump.

Le Parti démocrate s'inquiète également de la présence de la candidate du Parti vert, Jill Stein. Ils ont fait valoir que le Parti Vert ne s'était pas conformé aux lois électorales de l'État et ont déposé une plainte pour retirer le candidat Jill Stein du scrutin. En outre, le parti a également déposé une plainte contre le candidat Cornel West, pour réduire la concurrence dans la course au Wisconsin.

Donald Trump a souligné l'importance du Wisconsin en déclarant : « Si nous gagnons le Wisconsin, nous gagnerons les élections. » 

La récente Convention nationale républicaine tenue à Milwaukee a souligné l'importance de cet État pour la campagne électorale de Donald TrumpKamala Harris fait également campagne à Milwaukee alors que le Parti démocrate la désigne officiellement comme candidate à la présidentielle.

Dans l’ensemble, les sept États du champ de bataille constitueront un front dur et féroce pour les deux candidats dans la période à venir s’ils veulent remporter les élections de novembre 2024.












(FR-VN) La France accompagne le Vietnam dans le développement de l’hydrogène vert

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Photo d'archives : Réservoirs de stockage d'hydrogène vert à Puertollano, dans le centre de l'Espagne, le 28 mars 2023. AP - Bernat Armangue

L'hydrogène vert est un type d'hydrogène produit à partir de sources d'énergie renouvelables, telles que l'énergie solaire et éolienne. Contrairement à l'hydrogène « gris », le processus de production d'hydrogène vert utilise l'électricité pour électrolyser l'eau, la divisant en hydrogène vert et en oxygène, sans émettre de CO2 ni d'autres polluants. Ses avantages environnementaux et sa polyvalence dans des secteurs tels que les transports, l’industrie et la production d’électricité rendent l’hydrogène vert de plus en plus important alors que les pays s’efforcent d’atteindre la neutralité carbone, comme objectif que le Vietnam s’est engagé à atteindre d’ici 2050.

Répondant à une RFI vietnamienne de Jakarta le 26 août 2024, M. Mathieu Gaze, directeur régional Asie d'Hydrogène de France (HDF Energy), l'une des principales entreprises mondiales dans le domaine de l'hydrogène, commente le potentiel du Vietnam pour le développement de l'hydrogène vert :

« L’hydrogène peut être produit à partir de sources d’énergie renouvelables, comme l’énergie solaire ou éolienne. Le Vietnam a un grand potentiel pour ces deux types d’énergie, il dispose donc également d’un grand potentiel pour l’hydrogène vert, que notre société HDF Energy tente de contribuer à exploiter. 

En général, le potentiel de l'hydrogène est énorme dans le secteur pétrochimique, en particulier dans le groupe PetroVietnam avec un certain nombre de ses raffineries de pétrole ou dans les usines qui utilisent l'hydrogène pour fabriquer certains produits tels que les engrais.

Actuellement, l’hydrogène gris est principalement produit à partir de gaz. Mais à l’avenir, grâce au potentiel des énergies renouvelables, nous pourrons produire de l’hydrogène vert pour décarboner des industries comme l’industrie pétrochimique, ou l’industrie des transports, comme le train. Par exemple, la Vietnam Railways Corporation (Chemins de fer vietnamiens) utilise actuellement principalement des locomotives diesel. L’hydrogène pourrait jouer un rôle dans la prolongation de la durée de vie de certaines locomotives, tout en contribuant également à la décarbonation de l’industrie.

Quant à HDF Energy, dans une première phase, nous essayons de contribuer à décarboner le secteur électrique. Le Vietnam possède des zones reculées, comme les îles de la province de Kien Giang, où l'hydrogène peut être utilisé pour stocker de manière stable des sources d'énergie renouvelables. Plus précisément, les sources d'énergie solaire ou éolienne peuvent être instables, car parfois le soleil ne l'est pas et le vent est parfois fort et parfois faible. L’hydrogène peut être utilisé pour stocker cette électricité et la fournir au réseau en cas de manque de soleil et de vent. »

Doté d'un grand potentiel dans les énergies renouvelables, notamment l'énergie éolienne offshore et l'énergie solaire, le Vietnam a approuvé une stratégie nationale visant à développer l'hydrogène vert jusqu'en 2050. L'objectif précis est de produire de 100 000 à 500 000 tonnes d'hydrogène vert d'ici 2030, pour ensuite atteindre une production de 10 à 20 millions de tonnes d’ici 2050. 

Le gouvernement vietnamien recherche actuellement des investisseurs étrangers capables de soutenir financièrement la production d’hydrogène vert à travers de nombreuses sources d’énergie différentes, non seulement l’énergie éolienne, l’énergie solaire, mais aussi le charbon, le kérosène et le gaz. Selon les prévisions du gouvernement de Hanoï, l'hydrogène vert permettra de répondre à 10 % des besoins de consommation énergétique du Vietnam d'ici 2050. M. Mathieu Gaze, directeur Asie de HDF Energy a commenté cet objectif :

« Je pense que cet objectif peut être atteint, ce n'est surtout qu'une question de temps. Mais en raison de l’énorme potentiel de l’énergie solaire et de l’énergie éolienne, de la nécessité de décarboner le pays et de la nécessité de répondre à la demande croissante d’électricité ainsi qu’au développement économique et industriel, l’hydrogène a un potentiel qui peut contribuer à répondre à ce besoin. Le taux de 10 % est à mon avis un objectif réalisable. »

La France est l'un des premiers pays mondiaux dans le domaine de l'hydrogène vert en termes d'inventions, de recherche, de développement, de fabrication d'équipements et d'entreprises de toutes tailles. La société française HDF Energy coopère avec le Vietnam depuis plusieurs années. Récemment, cette entreprise a mis en service une usine de piles à combustible en périphérie de Bordeaux.

Mathieu Gaze, directeur Asie de HDF Energy, a souligné les possibilités de coopération entre la France et le Vietnam sur l'hydrogène vert :

« De manière générale, la France compte des entreprises leaders dans le secteur de l'énergie, comme le groupe français d'électricité EDF, qui, si je ne me trompe, est présent au Vietnam depuis de nombreuses années, ou d'autres entreprises peuvent également avoir l'ambition d'investir au Vietnam. Ainsi, la France peut jouer un rôle important avec des investissements et des capacités techniques pour soutenir le Vietnam, notamment dans l’hydroélectricité ou le nucléaire.

La société HDF se concentrera spécifiquement sur les projets dans lesquels nous pouvons transférer des compétences importantes du côté vietnamien, contrairement à nos concurrents, en particulier dans les zones reculées ou dans un certain nombre d'îles, où une partie du système électrique dépend fortement des générateurs diesel. »  

Présent au Vietnam depuis 2022, HDF Energy a mis en œuvre de nombreux projets de coopération avec le ministère de l'Industrie et du Commerce, le ministère des Transports, le Groupe ferroviaire et le Groupe national de l'électricité. La société a également signé, travaillé ou échangé des projets de développement dans de nombreuses provinces telles que Kien Giang, Binh Thuan, Ninh Thuan, qui sont des localités à fort potentiel en matière de développement d'énergies renouvelables telles que l'énergie éolienne offshore, l'énergie éolienne terrestre ou l'énergie solaire.

Ce sont également des sources d’énergie renouvelables pour produire de l’hydrogène « vert » destiné à servir l’industrie des transports. HDF Energy a notamment travaillé avec la Vietnam Railway Company pour rechercher des opportunités de conversion de près de 200 vieux moteurs diesel fonctionnant depuis des décennies à l'hydrogène. Concernant ce projet, M. Mathieu Gaze a déclaré :

« De manière générale, nous avons l'ambition d'accompagner l'industrie ferroviaire pour favoriser sa transition énergétique en France et dans de nombreux autres pays, dont le Vietnam. Nous constatons que de nombreuses locomotives dépendent encore de moteurs diesel, car de nombreux investissements sont nécessaires pour électrifier les lignes ferroviaires. Certains itinéraires ont une demande très limitée ou sont très difficiles à récupérer le capital investi. L’hydrogène serait une solution simple pour décarboner ces locomotives en les modernisant, en remplaçant les moteurs diesel par des électriques. Pour des raisons de sécurité, je ne peux pas entrer dans les détails, mais nous étudions les données pour confirmer ce potentiel dans plusieurs endroits du Vietnam. »

Pour M. Mathieu Gaze, le cadre juridique actuel du Vietnam est suffisamment favorable au développement de l'hydrogène vert : 

« Ce sont des questions encore très complexes dans tous les pays où les industriels et les investisseurs attendent encore un soutien politique, exprimé à travers un cadre juridique favorable au jugement des projets. 

Personnellement, je pense que quel que soit le cadre juridique, les développeurs de projets, les investisseurs et les industriels doivent être pragmatiques. Si le projet est considéré comme économiquement et techniquement rentable, je peux être sûr qu'il recevra le soutien du gouvernement, que ce soit au niveau national, avec le ministère de l'Industrie et du Commerce, ou au niveau local avec les gouvernements provinciaux.

Je pense que les réglementations juridiques actuelles au Vietnam sont suffisantes pour que nous puissions proposer des idées, des projets et mettre en œuvre ces idées et ces projets. Si à l’avenir les législateurs soutiennent davantage les énergies renouvelables, tant mieux. »


SourcePháp hỗ trợ Việt Nam phát triển hydrogen xanh









lundi 2 septembre 2024

(FR) Elections américaines 2024 : M. Trump et Mme Harris ont conseillé à leurs partisans d'ignorer le sondage, pour des raisons très différentes.

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La vice-présidente Kamala Harris et l'ancien président Donald Trump.
(Photo compilée à partir de Getty Images)

Alors que la course à la Maison Blanche en 2024 entre dans sa dernière ligne droite, la vice-présidente Kamala Harris et l’ancien président Donald Trump ont des points de vue très différents sur les derniers sondages.

Mme Harris prêche la prudence dans un contexte d'augmentation des collectes de fonds et de sondages depuis qu'elle a remplacé le président Biden en tant que candidate du Parti démocrate il y a six semaines. M. Trump, qui a un historique de chiffres d’approbation peu impressionnants dans la plupart des sondages, a déclaré dans une interview avec le journaliste de Fox News Bryan Llenas vendredi 30 août 2024 : « Nous sommes désormais en tête dans les sondages. »

Vingt-quatre heures plus tôt, Mme Harris avait prévenu que « ce sera une course serrée jusqu’au bout ». Elle s'est adressé à ses partisans dans un stade bondé de la ville côtière historique de Savannah, en Géorgie, l'un des sept États clés susceptibles de déterminer le résultat de l'élection présidentielle.

Mme Harris a pris la parole jeudi 29 août 2024 après la publication d'une série de sondages - y compris de nouvelles enquêtes de Fox News - montrant une course serrée dans les États clés, et trois sondages nationaux donnent à Harris un léger avantage.

Mais le vice-président Harris a déclaré à la foule réunie au complexe polyvalent Enmarket Arena de Savannah : « Ne prêtons pas trop attention aux sondages parce que nous nous présentons comme des outsiders. »

« Nous avons encore beaucoup de travail à faire. Mais nous aimons travailler dur. Travailler dur, c'est bien travailler », a déclaré Mme Harris sous les applaudissements. « Et avec votre aide, nous gagnerons en novembre. »

M. Trump, qui se présente pour retrouver son ancien poste à la Maison Blanche, a rejeté à plusieurs reprises l'augmentation du soutien des sondages de Mme Harris, louant sa position.

« Elle n’a pas réussi. Je réussis », a déclaré M. Trump à la journaliste Martha MacCallum dans une interview la semaine dernière sur Fox News. « Je m'en sors très bien auprès des électeurs hispaniques. Je me débrouille très bien avec les hommes noirs. Je me débrouille très bien avec les dames. Nous nous en sortons très bien dans les sondages. »

Et vendredi 30 août 2024, lors d'un grand rassemblement à Johnstown, en Pennsylvanie, M. Trump a souligné que : « Le nombre de votes en faveur de nous dans les sondages commence à monter en flèche ».

Pendant une grande partie de cette année, les sondages ont montré une lutte serrée entre M. Trump et M. Biden alors que les deux hommes se sont engagés dans une revanche de la confrontation de 2020. M. Trump a remporté un avantage petit mais significatif dans les semaines qui ont suivi le désastreux de M. Biden. représentation-débat fin juin 2024 à Atlanta.

Mais depuis que M. Biden a mis fin à sa candidature à la réélection lors d’une annonce explosive le 21 juillet 2024, Mme Harris a bénéficié de l’attention des médias, contribuant ainsi à renforcer ses chances de devenir candidate du Parti démocrate.

Le rassemblement de Harris, avec son colistier, le gouverneur du Minnesota Tim Walz, à Savannah a eu lieu à la fin d'un voyage de deux jours à travers certaines parties du sud-est de la Géorgie. Mme Harris est arrivée au complexe polyvalent de Savannah environ deux heures après avoir participé à sa première interview avec les médias depuis qu'elle est devenue la candidate du Parti démocrate à l'élection présidentielle de 2024.

Pendant longtemps, la Géorgie a été un État républicain fiable dans les élections présidentielles jusqu’à ce que M. Biden devance de peu M. Trump en 2020, pour devenir la première victoire des démocrates dans cet État après près de trois décennies.

Au deuxième tour de l'élection des sièges au Sénat fédéral deux mois plus tard, le Parti démocrate a continué de gagner, reconquérant les deux sièges républicains au Sénat de Géorgie.

Mais cet été, M. Biden a fait face à une vague d’appels de son propre parti pour mettre fin à ses efforts électoraux en 2024, et M. Trump a commencé à prendre l’avantage en Géorgie.

Le voyage de Harris cette semaine a toutefois envoyé le signal que les démocrates estiment qu'ils ont à nouveau une opportunité dans l'État.

« Géorgie, lors des deux dernières élections, les électeurs de cet État ont changé », a déclaré Mme Harris à la foule . « Vous l'avez fait, et maintenant nous vous demandons de recommencer. Faisons-le à nouveau. »

Le gouverneur républicain de Géorgie, Brian Kemp, a reconnu que son État était très compétitif.
« Il s’agit certainement d’un État de champ de bataille », a déclaré le gouverneur Brian Kemp dans une interview accordée à Fox News mardi 27 août 2024. « Je dis depuis longtemps que la route vers la Maison Blanche passera par la Géorgie. Et il n’y a aucun moyen pour l’ancien président Trump de gagner, ni pour aucun membre républicain… d’atteindre 270 voix sans la Géorgie. »

Mais Brian Kemp a organisé jeudi 29 août 2024 une collecte de fonds à Atlanta pour M. Trump. Il a ajouté que la Géorgie « sera celle où nous gagnerons si nous disposons de tous les mécanismes dont nous avons besoin. Et je fais de mon mieux pour aider à réaliser ces choses de plusieurs manières et à obtenir des votes républicains, et à m'assurer que nous gagnons cet État en novembre. »

Aux États-Unis, le Labor Day (2 septembre 2024), le premier lundi de septembre, marque le début du sprint final officieux de l'élection présidentielle.

Dans une semaine, le 10 septembre 2024, le premier et peut-être le seul débat présidentiel entre Mme Harris et M. Trump devrait avoir lieu à Philadelphie, en Pennsylvanie.

Et même si le jour du scrutin (le 5 novembre 2024) est encore dans plus de deux mois, certains électeurs commenceront à voter dans les semaines à venir.

Le vote par correspondance débutera le 6 septembre 2024 dans l’État charnière de Caroline du Nord. Le vote anticipé débutera le 16 septembre 2024 en Pennsylvanie et le 26 septembre 2024 dans le Michigan, deux États clés du champ de bataille électoral.











dimanche 1 septembre 2024

(FR) Elections américaines 2024 : Comparez les points de vue de Harris et de Trump sur la politique étrangère

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Kamala Harris et Donald Trump

Ce document retrace les 10 principaux domaines de la politique étrangère de l’ancien président Donald Trump et de la vice-présidente Kamala Harris.

La vice-présidente Kamala Harris est candidate à la présidence alors que l’administration Biden-Harris est confrontée à de nombreux problèmes de politique étrangère, notamment les guerres en Ukraine et dans la bande de Gaza, l’augmentation des migrations et les tensions avec la Chine.

L’ancien président Donald Trump brigue un nouveau mandat pour poursuivre sa politique "l’Amérique d’abord", marquant une rupture nette avec les administrations présidentielles démocrate et républicaine précédentes.


1. Intelligence artificielle et technologie

Le développement rapide de l’intelligence artificielle (IA) a conduit les analystes à prédire le début d’une nouvelle ère géopolitique. Pendant ce temps, TikTok et d’autres sociétés technologiques étrangères continuent de susciter des inquiétudes parmi les décideurs politiques, qui craignent que ces sociétés ne constituent une menace pour la sécurité nationale.

Kamala Harris a déclaré que Washington doit prendre davantage de mesures pour garantir que les entreprises utilisent les outils d'IA de manière responsable. Elle a dirigé les premiers efforts visant à établir une approche fédérale de la gouvernance de l'IA, et l'administration Biden-Harris a également pris des mesures pour ralentir le développement technologique de pointe de la Chine.

Alors qu’il était président, Donald Trump a annoncé les premières stratégies nationales dans des domaines émergents tels que la cybersécurité de l’IA. Il a décrit le développement de l’intelligence artificielle comme une course aux armements avec la Chine, tout en étant en désaccord avec les géants technologiques américains qui ouvrent la voie au développement de cette technologie.


2. Chine

La concurrence stratégique avec la Chine – actuellement l'une des deux plus grandes économies mondiales avec les États-Unis – constituera l'un des défis de politique étrangère les plus importants auxquels sera confrontée la prochaine administration présidentielle. Cette administration devra gérer des relations de plus en plus tendues avec Pékin sur les questions commerciales et sécuritaires.

Kamala Harris a déclaré que les États-Unis doivent tenir la Chine pour responsable des violations des droits de l'homme et des actions qui "faussent" l'économie mondiale, mais doivent également coopérer avec la Chine pour résoudre les défis mondiaux.

Donald Trump a cherché à confronter la Chine à ce qu’il considère comme une série d’abus économiques. Il a déclaré que des mesures drastiques étaient nécessaires pour protéger les travailleurs américains et réduire l'important déficit commercial entre les deux pays.


3. Changement climatique

Ces dernières années, les phénomènes météorologiques extrêmes ont causé des dégâts croissants à l’échelle mondiale. Alors que les températures mondiales continuent d’augmenter à un rythme alarmant, la probabilité de graves sécheresses, de pluies excessives, de tempêtes intenses et d’incendies de forêt massifs augmente. Les experts préviennent que les changements climatiques faciliteront la propagation des maladies et contribueront aux pénuries de nourriture et d’eau.

Kamala Harris a déclaré que la crise climatique constitue une "menace existentielle" pour l'humanité. Elle a soutenu de nombreuses politiques climatiques de Biden, y compris sa décision de rejoindre l'Accord de Paris sur le climat, et elle a voté de manière décisive pour l'adoption du plus grand projet de loi d'investissement dans le climat et les énergies propres de l'histoire des États-Unis.

Pendant ce temps, Donald Trump a remis en question à plusieurs reprises les fondements scientifiques du changement climatique et a exprimé des doutes quant à la responsabilité de l’activité humaine dans ce changement. Il s'est engagé à accroître la production nationale de combustibles fossiles, à revoir les initiatives de Biden en matière d'énergie propre et à retirer les États-Unis des principaux efforts mondiaux en matière de lutte contre le changement climatique.


4. Défense et OTAN

La stratégie de défense américaine s'est orientée vers la concurrence avec des puissances comme la Chine et la Russie, après près de deux décennies de concentration sur les déploiements militaires en Afghanistan et en Irak. Avec la présence militaire américaine dans 178 pays, le rôle de l’armée américaine et de ses alliances est devenu de plus en plus controversé.

Kamala Harris s'est imposée comme une fervente partisane de la coopération multilatérale et de l'OTAN. Elle a souligné l'engagement des États-Unis envers l'Ukraine et la promotion de la politique spatiale nationale dans son rôle de présidente du Conseil spatial national de la Maison Blanche.

Donald Trump a de nouveau critiqué l’OTAN et menacé de se retirer de cette alliance. Au cours de son mandat de président, il a considérablement augmenté les dépenses de défense et ajusté la stratégie de sécurité nationale américaine pour se concentrer sur la Chine et la Russie.


5. Politique budgétaire et dette nationale

La santé de l’économie est un facteur important qui affecte la capacité de l’Amérique à influencer les événements internationaux. Même si l’économie reste supérieure à celle des autres pays, de nombreux économistes pointent des signes inquiétants : les niveaux d’endettement montent en flèche, l’inflation reste élevée et les entreprises américaines sont à la traîne dans la création d’un certain nombre de technologies avancées.

Kamala Harris  a déclaré que sa politique économique était axée sur la création de davantage d'opportunités pour la classe moyenne. L’administration Biden-Harris a mis l’accent sur les investissements publics dans les infrastructures et l’énergie verte, a combattu la consolidation monopolistique et a augmenté les impôts des sociétés et des Américains les plus riches pour financer l’augmentation des dépenses.

Au cours de sa présidence, Donald Trump a mis l’accent sur les réductions d’impôts et l’assouplissement des réglementations économiques, qui, selon lui, stimulent la croissance, l’innovation et la création d’emplois. Il a déclaré que les dépenses publiques devaient être "considérablement réduites" pour réduire l'inflation.


6. Santé mondiale et prévention des pandémies

La pandémie de COVID-19 a provoqué des changements économiques et sociaux radicaux dans le monde et a suscité des inquiétudes quant à la préparation mondiale à répondre aux menaces biologiques ou virales à grande échelle à l’avenir. Les ramifications politiques de la réponse à la pandémie pourraient menacer l'avenir des programmes de santé mondiaux des États-Unis, qui bénéficiaient auparavant d'un fort soutien bipartisan.

Kamala Harris a fait des questions de santé nationales et internationales une priorité. Elle a toujours été une fervente partisane des droits reproductifs et a promis de restaurer le droit à l’avortement rejeté par la Cour suprême. Elle a également participé aux efforts du gouvernement pour lutter contre l'épidémie d'opioïdes.

Donald Trump a supervisé la réponse fédérale au cours de la première année de la pandémie de COVID-19, en autorisant des milliards de dollars pour stimuler l’économie et en établissant des partenariats public-privé pour développer des vaccins. Il a retiré Washington de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et a imposé des réglementations interdisant aux organisations recevant des fonds des États-Unis d'utiliser toute aide étrangère à des fins liées à l'avortement.


7. Immigration

Le débat acharné sur l’immigration est devenu un point central de la politique intérieure alors que le flux de migrants vers la frontière américano-mexicaine continue d’augmenter, exerçant une pression sur les ressources locales et fédérales. La sécurité des frontières et la politique d'asile sont devenues de plus en plus controversées, et les efforts visant à réformer en profondeur le système d'immigration ont échoué à plusieurs reprises au Congrès.

Kamala Harris soutient une réforme globale de l'immigration. Elle a été chargée de diriger les efforts fédéraux pour s'attaquer aux causes profondes de la migration en provenance d'Amérique centrale, bien que les commentaires de Harris conseillant aux migrants potentiels de ne pas venir aux États-Unis aient suscité l'indignation.

La politique d'immigration et de frontière reste des questions clés pour Donald Trump, et le programme du parti pour 2024 réaffirme son engagement en faveur d'une série de mesures visant à réduire fortement le nombre d'immigrants légaux et illégaux. Cela inclut la poursuite des mesures prises pendant le premier mandat de Trump pour remodeler radicalement la politique d’asile, de frontière et d’expulsion.


8. Moyen-Orient

Le Moyen-Orient continue d’attirer l’attention du monde entier et de constituer un défi pour les États-Unis, alors que les attaques du groupe rebelle Houthi menacent les chaînes d’approvisionnement et que le débat se poursuit sur la manière de réagir à une telle perturbation venant de l’Iran. Pendant ce temps, la guerre entre Israël et le Hamas se prolonge – avec un nombre croissant de victimes – ce qui fait que la perspective d’une paix durable dans la région semble de plus en plus lointaine.

Kamala Harris soutient un cessez-le-feu et un accord sur le sauvetage des otages dans la guerre entre Israël et le Hamas. Elle a également appelé à une solution à deux États au conflit israélo-palestinien. En tant que sénatrice, elle a soutenu l’accord nucléaire avec l’Iran et a voté en faveur de restrictions sur les ventes d’armes à l’Arabie saoudite.

L’approche de Donald Trump au Moyen-Orient a été définie par un fort soutien à Israël et à l’Arabie Saoudite, ainsi qu’une position conflictuelle à l’égard de l’Iran. Il a abandonné le consensus bipartisan de longue date en déclarant qu’il n’était pas intéressé par la création d’un État palestinien séparé.


9. Russie – l’Ukraine

L'invasion russe de l'Ukraine, la guerre la plus meurtrière en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, a considérablement accru les tensions entre la Russie et les pays occidentaux, qui ont imposé une série de sanctions à Moscou. Les États-Unis et leurs alliés ont fourni des armes et un soutien financier au gouvernement ukrainien, ce qui a suscité une controverse à Washington.

Kamala Harris a déclaré que les États-Unis soutiendraient les efforts de défense de l'Ukraine contre la Russie "jusqu'à ce que l'objectif soit atteint" pour faire face à la menace que pourrait représenter le reste de l'Europe si la Russie gagnait le combat. Elle a représenté les États-Unis dans les négociations de paix sur l’Ukraine et a encouragé le Congrès à fournir des dizaines de milliards de dollars d’aide financière à Kiev.

Donald Trump a déclaré qu’il ne s’engagerait pas à approuver davantage d’aide américaine à l’Ukraine s’il était réélu. En tant que président, il a forgé des relations plus chaleureuses avec la Russie, même si Trump a également étendu les sanctions contre Moscou pour son annexion du territoire ukrainien en 2014 et son retrait d’un traité important de contrôle des armements pour la Russie.


10. Commerce

Pendant des décennies, les États-Unis ont mené le mouvement de libéralisation du commerce mondial, convaincus que des marchés ouverts et fondés sur des règles favorisent la prospérité et accroissent l’influence de Washington. Ces dernières années, l’augmentation des inégalités de revenus, une Chine de plus en plus puissante et le déclin de l’industrie américaine ont suscité un scepticisme croissant à l’égard de ce modèle de la part des deux partis.

Kamala Harris a déclaré que les accords commerciaux importants devraient inclure des mesures visant à protéger les travailleurs et l'environnement. Elle a critiqué les droits de douane, mais a déclaré que les États-Unis devraient trouver un moyen de "minimiser les risques" dans leurs échanges commerciaux avec la Chine. L’administration Biden-Harris a réussi à créer des programmes de subventions massifs pour l’énergie verte, les infrastructures et la technologie.

Donald Trump affirme que le système commercial mondial est truqué contre les intérêts américains et est responsable d’importants déficits commerciaux, d’un déclin du secteur manufacturier et de la perte d’emplois américains en raison du transfert de travail à l’étranger. Le programme républicain pour 2024 s'engage à redonner à l'Amérique son statut de "superpuissance manufacturière mondiale" en "rééquilibrant la balance commerciale" vers la production nationale .


Source : « The 2024 Candidates on Foreign Policy »,  Council on Foreign Relations , 26/08/2024





samedi 31 août 2024

(FR) Elections américaines 2024 : Course serrée dans les « swing states » pour la Maison Blanche

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La vice-présidente Kamala Harris et l'ancien président Donald Trump.


Lors des élections américaines, la majorité des États ont des tendances de vote bien établies, laissant seulement sept États clés déterminer l'issue de l'élection présidentielle. Parmi ces États, le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie, qui avaient basculé en faveur de Donald Trump en 2016, ont été essentiels à sa victoire, mais ont joué un rôle inverse en 2020 en aidant Joe Biden à remporter la présidence. Ces États du Midwest sont de nouveau au centre des attentions, avec des marges de victoire extrêmement serrées, rendant ces élections cruciales pour les deux camps. Outre ces États, la Caroline du Nord et la Géorgie figurent également parmi les régions décisives. La Caroline du Nord, remportée de justesse par Trump en 2020, pourrait pencher du côté démocrate, ce qui compliquerait sérieusement les chances de victoire de Trump. En Géorgie, Biden a été le premier démocrate à gagner depuis Clinton, avec un écart très mince, soulignant la compétitivité de cet État. De même, l'Arizona, remporté par Biden avec moins d'un demi-point de pourcentage, et le Nevada, historiquement démocrate, sont des batailles cruciales.




Sondages des États clés pour les élections de 2024 : Harris devance ou ex-aequo avec Trump dans tous les États clés, selon le dernier sondage.

Au cours des six dernières semaines, les campagnes présidentielles du Parti démocrate et du Parti républicain se sont concentrées sur la lutte acharnée pour ces « swing states » (États indécis). Le Washington Post a recensé l'ensemble des campagnes et d'autres événements majeurs organisés par les deux camps. Il en ressort que la Pennsylvanie, le Michigan et le Wisconsin sont les États auxquels les deux campagnes ont accordé le plus d'attention. L'analyse de leurs déplacements peut donc donner des indications sur les électeurs qu'ils considèrent comme les plus importants pour assurer leur victoire. La vice-présidente Kamala Harris et le gouverneur du Minnesota Tim Walz se sont rendus dans chacun des sept États clés depuis qu'ils ont repris le flambeau après que le président Joe Biden s'est retiré de la course quelques mois avant l'élection du 5 novembre 2024.



Les républicains ont organisé plus de 25 événements dans ces États depuis que l'ancien président Donald Trump a annoncé que le sénateur JD Vance (Ohio) était son colistier pour le ticket présidentiel le 15 juillet 2024. Vance, qui s'est rendu à plusieurs reprises dans tous les États du champ de bataille, à l'exception d'un seul, est celui qui a organisé le plus grand nombre d'événements au cours de cette période. Depuis le début de l'année, Donald Trump a organisé des dizaines d'événements de campagne supplémentaires dans les États clés. Donald Trump et Vance se sont tous deux rendus à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, dans le comté de Cochise (Arizona), afin d'attirer l'attention sur les questions d'immigration.



En résumé, ces quelques États détermineront l'issue de l'élection, rendant la campagne dans ces régions déterminante pour les candidats.


Sources :

=> Election 2024 Swing State Polls: Harris Leads Or Ties Trump In All Battleground States, Latest Survey Finds

=> https://www.washingtonpost.com/politics/2024/08/29/swing-states-candidate-visits-summer/









(FR) Qu'est-ce qui cause le cancer exactement ?

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Le cancer est une maladie complexe qui résulte d'une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux. Voici une explication détaillée des principales causes du cancer :

Mutations génétiques : Le cancer commence par des mutations dans l'ADN des cellules. Ces mutations peuvent survenir spontanément lors de la division cellulaire ou être induites par des facteurs externes. Les mutations affectent des gènes spécifiques, comme les oncogènes (qui favorisent la croissance cellulaire) et les gènes suppresseurs de tumeurs (qui régulent la croissance cellulaire et réparent les dommages de l'ADN). Lorsque ces gènes sont altérés, les cellules peuvent commencer à se diviser de manière incontrôlée.

Facteurs environnementaux : L'exposition à des agents cancérogènes est l'une des principales causes de cancer. Les substances cancérogènes sont des agents qui peuvent endommager l'ADN et provoquer des mutations. Les exemples incluent :

- Le tabac

- L'alcool

- Les radiations

- Les infections virales

Prédispositions génétiques : Certaines personnes héritent de mutations génétiques qui augmentent leur risque de développer certains types de cancer. Par exemple, les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2 sont associées à un risque élevé de cancer du sein et de l'ovaire. Les individus porteurs de telles mutations peuvent être plus susceptibles de développer un cancer, même en l'absence de facteurs environnementaux majeurs.

Facteurs liés au mode de vie : Le régime alimentaire, l'exercice physique, et d'autres habitudes de vie jouent également un rôle dans le risque de cancer. Par exemple, une alimentation riche en graisses saturées et pauvre en fruits et légumes est associée à un risque accru de certains cancers, comme celui du côlon. L'obésité est également un facteur de risque pour plusieurs types de cancer, dont le cancer du sein après la ménopause, le cancer du pancréas, et le cancer de l'endomètre.

Facteurs hormonaux : Les hormones peuvent influencer la croissance de certaines tumeurs. Par exemple, des niveaux élevés d'œstrogènes sont liés à un risque accru de cancer du sein. Les thérapies hormonales, comme celles utilisées pour traiter les symptômes de la ménopause, peuvent également moduler le risque de cancer.

Inflammation chronique : Une inflammation prolongée dans le corps peut endommager les cellules et les tissus, augmentant ainsi le risque de mutations et de développement du cancer. Des conditions inflammatoires chroniques, comme la colite ulcéreuse, sont associées à un risque accru de cancer du côlon.

En résumé, le cancer est le résultat d'une interaction complexe entre des facteurs génétiques et environnementaux. Comprendre ces causes peut aider à identifier les mesures de prévention, telles que l'arrêt du tabac, la réduction de la consommation d'alcool, l'adoption d'un régime alimentaire sain, et la protection contre les infections virales et les radiations. De plus, les individus avec une prédisposition génétique au cancer peuvent bénéficier d'une surveillance médicale accrue et de tests de dépistage réguliers.