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- Émissions de gaz à effet de serre (CO2)
- Destruction de la couche d'ozone
- Émissions de particules fines
- Oxydation photochimique
- Acidification
- Radioactivité
- Épuisement des ressources en eau
- Pollution de l'eau douce
- Épuisement des ressources non renouvelables
- Eutrophisation (terrestre, eau douce & marine)
- Utilisation des terres
- Toxicités (eau douce & humaine)
- Perte de biodiversité
1. L'origine du produit
Haricots du Kenya, pommes d’Argentine, bœuf du Brésil, poisson d’Alaska, yaourt du Danemark… Si on ne fait pas attention, on peut vite accumuler beaucoup de kilomètres dans son assiette.
Il est obligatoire de mentionner l’origine pour la viande, le poisson, l’huile d’olive vierge et extra vierge, les fruits et légumes …
Les produits transformés, par exemple une compote de pommes « Made in France » doit préciser l’origine des pommes si elles ne sont pas françaises afin de ne pas induire le consommateur en erreur.
2. Les labels crédibles
C’est pratique pour faire ses courses sans passer trop de temps à lire toutes les infos qui sont sur l’étiquette. Le produit labellisé respecte un cahier des charges donné. Idéalement, on préfère ceux qui ont des critères stricts et sont contrôlés par un organisme indépendant.
Le label bio européen est obligatoire pour tous les produits issus de l’agriculture bio en Europe.
Pour qu’un produit transformé soit labellisé bio, 95% de ses ingrédients doivent être issus de l’agriculture biologique.
3. La liste des ingrédients, pour éviter certains additifs
Une liste des ingrédients est obligatoire pour tous les aliments composés de plusieurs ingrédients et préemballés. On y repère diverses informations importantes, notamment la présence d’additifs.
On évite les additifs qui sont mauvais pour la santé ou dont les effets sur la santé suscitent encore la controverse :
- Les colorants caramel E150c et E150d
- Les conservateurs E250, E251 et E252 (nitrites et nitrates), dans la charcuterie notamment.
- Des exhausteurs de goût comme les glutamates (de E620 à E625). Présents dans des conserves, chips, sauces, charcuteries…
- Les édulcorants comme les E950, E951, E952, E954… présents dans pratiquement tout ce qui est allégé en sucre mais aussi dans de nombreux produits qui ne s’affichent pas « light » comme des yaourts, des sodas avec sucre, des bières aux fruits…
4. Les infos nutritionnelles, pour mieux manger
Une déclaration nutritionnelle est obligatoire pour la plupart des aliments emballés et transformés. Elle est souvent présentée sous forme de tableau nutritionnel. Cette information permet par exemple de comparer deux boîtes de biscuits pour choisir les moins sucrés.
L’étiquetage nutritionnel doit reprendre :
- la valeur énergétique (les calories) ;
- la quantité de graisses (dont la quantité d’acides gras saturés) ;
- la quantité de glucides (dont la quantité de sucres) ;
- la quantité de protéines ;
- la quantité de sel.
L’Eco-score, cherche à simplifier l’info pour évaluer l'aspect écologique des produits alimentaires.
5. Les mentions trompeuses, pour ne pas se faire avoir
Il est frais mon poisson traditionnel ! Issu de la pêche artisanale et découpé en fish sticks en suivant une recette d’antan préparée par une authentique grand-mère !
La législation prévoit qu’on ne peut pas induire le consommateur en erreur sur les caractéristiques de l’aliment : composition, pays d’origine, mode de fabrication, etc.
Rien par contre pour « recettes de grand-mère », « secrets d’antan », « à l’ancienne », « traditionnel » ou même « agriculture durable ».
On reste donc critique face à ce genre de mention. Cela ne veut pas dire que le produit est mauvais, mais c’est en général une simple technique de marketing pour attirer le client vers un produit qui n’est pas très différent des autres.
6. La date de péremption, pour éviter le gaspillage alimentaire
On jette 15 à 40 kilos de nourriture par personne et par an. Pour limiter le gaspillage alimentaire, on vérifie la date de péremption sur les produits pour se laisser le temps de les consommer.
Il y a deux types de dates :
- « À consommer jusqu’au » pour les produits très périssables. C’est la date limite de consommation (DLC).
- « À consommer de préférence avant le » pour les autres produits. C’est la date de durabilité minimale (DDM).
https://www.ecoconso.be/fr/content/etiquette-alimentaire-6-infos-y-lire-pour-mieux-consommer
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