lundi 24 février 2025

(FR) Quels sont les aliments qui fatigue le moins l'estomac ?

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Certains aliments sont plus faciles à digérer que d’autres et sollicitent moins l’estomac, réduisant ainsi la fatigue digestive. 

Voici les aliments les plus doux pour l’estomac :

1. Fruits bien mûrs et pauvres en fibres irritantes

- Bananes mûres : riches en potassium et douces pour la muqueuse gastrique.

- Poires sans peau : faciles à digérer et peu acides.

- Pommes cuites : plus digestes que les pommes crues.


2. Légumes cuits et légers 

- Carottes, courgettes et patates douces cuites : riches en nutriments et très digestes.

- Potiron : alcalinisant et doux pour l’estomac.

- Haricots verts bien cuits : peu fibreux et faciles à assimiler.


3. Protéines maigres

- Viandes blanches (poulet, dinde sans peau) : plus légères que les viandes rouges.

- Poissons maigres (cabillaud, sole, colin) : faciles à digérer et riches en oméga-3.

- Œufs (cuits mollets ou pochés) : source de protéines digestes.


4. Céréales et féculents digestes 

- Riz blanc bien cuit : peu de fibres, parfait pour l’estomac.

- Pâtes et pain blanc : moins irritants que les versions complètes.

- Semoule et pommes de terre vapeur : sources de glucides bien tolérées.


5. Produits laitiers doux (en cas de bonne tolérance) 

- Yaourt nature ou kéfir : probiotiques bénéfiques pour la digestion.

- Fromages frais (ricotta, cottage cheese) : plus digestes que les fromages affinés.


6. Boissons douces pour l’estomac 

- Eau tiède : meilleure pour la digestion que l’eau glacée.

- Tisanes digestives (camomille, verveine, fenouil) : apaisent l’estomac.

- Lait d’amande sans sucre : plus doux que le lait de vache.


💡 Évitez les aliments trop gras, épicés, acides ou ultra-transformés, qui fatiguent l’estomac et ralentissent la digestion. Un repas léger, bien cuit et pauvre en fibres dures aidera à préserver votre confort digestif. 













dimanche 23 février 2025

(FR) Taïwan doit-il craindre un abandon par les États-Unis sous Trump ?

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Taïwan, une île au cœur des tensions.

Les responsables taïwanais doivent-ils s’inquiéter, voire paniquer, face aux événements en Ukraine et aux positions de Donald Trump sur cette guerre ? 

La Chine revendique Taïwan, qu’elle considère comme une province renégate destinée à réintégrer son giron. Cependant, depuis des décennies, les États-Unis garantissent la sécurité de l’île grâce à des accords militaires. Joe Biden s’est d’ailleurs montré particulièrement engagé dans la défense de Taïwan. Lorsque la Russie a envahi l’Ukraine, de nombreuses comparaisons ont émergé : 

- Pékin pourrait-il suivre l’exemple de Moscou et lancer une offensive contre Taïwan ? 

- L’attitude de Donald Trump, qui semble prêt à abandonner l’Ukraine, renforce cette inquiétude. 

Si Washington renonce à ses garanties de défense, la Chine pourrait être tentée d’accélérer une réunification par la force, objectif majeur du Parti communiste chinois.




L’expérience de Hong Kong a profondément marqué Taïwan. La fin du principe « un pays, deux systèmes » et l’autoritarisme de Pékin ont convaincu les Taïwanais qu’une réunification pacifique ne leur offrirait aucune garantie politique. 

Aujourd’hui, seuls 3 % d’entre eux soutiennent une réintégration dans la Chine continentale. Le retour de Trump au pouvoir alimente les incertitudes. Il entretient un mépris affiché pour le droit international et a montré peu d’égard pour les alliances occidentales. Pourquoi respecterait-il les engagements envers Taïwan ? Certains craignent qu’il ne profite d’un sommet avec Xi Jinping pour négocier un accord, sacrifiant l’île sur l’autel d’un rapprochement avec Pékin. Certes, Donald Trump s’est montré hostile à la Chine, mais il reste un pragmatique obsédé par les « deals ». 

Avant la pandémie de Covid-19Donald Trump négociait un accord commercial majeur avec Pékin, suspendu depuis. Son retour pourrait relancer ces discussions, d’autant que de nombreuses entreprises américaines, comme Tesla d’Elon Musk, ont intérêt à préserver leurs liens avec la Chine. Toutefois, une invasion de Taïwan n’est pas une évidence, même si plusieurs scénarios prévoient une possible offensive chinoise d’ici 2027. Pékin pourrait hésiter face aux risques économiques et diplomatiques. Une action militaire brutale ternirait son image auprès des pays du Sud global, où elle cherche à renforcer son influence face aux États-Unis. 

De plus, le Parti communiste chinois doit maintenir une croissance économique stable pour assurer sa légitimité. Il pourrait donc privilégier une approche plus subtile, intensifiant la pression sur Taïwan sans recourir à la force, en appliquant les principes de Sun Tzu : gagner sans combattre.

Quoi qu’il en soit, les événements en Ukraine résonnent en Asie. Le Japon, la Corée du Sud et Taïwan perçoivent le « lâchage » de Kiev comme un signal inquiétant. Si Trump peut traiter ses alliés européens avec désinvolture, il pourrait en faire de même avec ses partenaires asiatiques. L’histoire montre que Washington n’a pas toujours consulté Tokyo avant d’opérer des virages diplomatiques, comme en 1972 lors du rapprochement sino-américain orchestré par Nixon. Aujourd’hui, la crainte d’un scénario similaire n’est pas infondée.


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* Trump : abandonner l’Ukraine aujourd’hui, Taïwan demain ? de Pascal Boniface

Pascal Boniface, né le 25 février 1956 à Paris, est un géopolitologue français, fondateur et directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).

Le rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine sur la question de l’Ukraine alimente les craintes quant à d’autres ambitions territoriales ailleurs dans le monde. Taïwan doit-il redouter une offensive chinoise ?

Depuis des années, la Chine de Xi Jinping oscille entre démonstrations de force et périodes d’accalmie, maintenant ses volontés irrédentistes sur l’île Taïwan. Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, Washington prend ses distances avec ses alliances traditionnelles et adopte une approche plus transactionnelle des relations internationales. Cette évolution interroge sur la solidité du Taiwan Relations Act et de l’aide américaine en cas d’agression chinoise.

Pékin pourrait-elle être tentée de concrétiser ses ambitions ? Une invasion militaire de Taïwan aurait de lourdes conséquences et entrainerait une forte instabilité en mer de Chine. Mais les tensions actuelles en Europe pourraient remodeler les rapports de force à l’échelle mondiale, avec des répercussions directes en Asie-Pacifique.




vendredi 21 février 2025

(FR) Euro numérique : La BCE annonce sa propre blockchain, mais sans Bitcoin.

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Logo de la Banque centrale européenne

La Banque centrale européenne (BCE) est à l’origine de projets qui ne font pas l’unanimité. En effet, la création d’un euro numérique suscite de nombreuses critiques. En parallèle, la BCE vient d’annoncer le développement d’une blockchain maison pour supporter les transactions en euro numérique.


La BCE dévoile sa blockchain maison

Le 20 février 2025, la Banque centrale européenne a annoncé le développement d’une blockchain maison. Celle-ci a pour objectif de permettre le règlement des transactions en euro numérique.

Selon l’annonce, cette blockchain sera développée dans le cadre du projet TARGET Services. Cela permettra d’assurer l’interopérabilité entre les différents services de la BCE.

En parallèle, la BCE souhaite développer une solution plus intégrée sur le long terme. Celle-ci devrait permettre le règlement des transactions basées sur la blockchain en euro numérique.

Cette nouvelle infrastructure permettra de soutenir l’utilisation de solutions innovantes tout en maintenant la sécurité et l’efficacité des services TARGET.


Euro numérique : une réalité de plus en plus proche

En parallèle de l’annonce de sa blockchain maison, la BCE poursuit le développement de son euro numérique.

Ainsi, le 20 février 2025, la BCE a lancé une consultation publique concernant l’euro numérique. Cette consultation vise à recueillir l’avis des citoyens européens sur les règles qui encadreront l’utilisation de l’euro numérique.

Les résultats de cette consultation seront ensuite utilisés pour élaborer des propositions législatives. Ces dernières seront soumises au Parlement européen à Strasbourg et au Conseil de l’Union européenne à Bruxelles.

De leur côté, les citoyens européens semblent être majoritairement opposés à l’euro numérique. En effet, selon un sondage mené par la BCE, 70 % des Européens seraient opposés à l’euro numérique.

Ces derniers craignent notamment pour la protection de leur vie privée. En effet, l’euro numérique pourrait permettre aux autorités de suivre toutes les transactions effectuées par les citoyens.

Malgré les critiques, la BCE continue de défendre son projet. Elle met en avant les avantages potentiels de l’euro numérique, tels que la réduction des coûts de transaction et l’amélioration de l’inclusion financière.

De son côté, la France fait figure de bon élève pour la BCE. En effet, la Banque de France a récemment annoncé le lancement d’une phase pilote pour tester l’euro numérique dans des conditions réelles.


Sources 

1. Systèmes opérés par la Banque de France

2. YouTube : Les services TARGET | Banque de France

3. Qu’est-ce que TARGET 2 ?

4. Banques et cryptos : le gouverneur de la Banque de France veut révolutionner la finance, mais sans Bitcoin





mardi 4 février 2025

(FR) Loi de Finances 2025 : l'augmentation de la TVA sur l'abonnement d'ELECTRICITE et du GAZ

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© Epictura / mauyom98

Le projet de loi de finances pour 2025 propose de mettre fin au taux réduit de TVA sur le prix de l'abonnement. Une fois adopté, le taux de TVA sur l'abonnement d'électricité et du gaz devrait passer de 5,5 % à 20 %. Cette nouvelle augmentation alourdirait encore davantage le poids des taxes sur la facture, qui, au 1er février 2025, est passé de 26 % à 35 % pour l'électricité.


Fin du taux de TVA réduit sur l'abonnement d'électricité et du gaz

Évoquée dans un premier temps par Michel Barnier, puis rapidement abandonnée sous la menace de la censure, la fin du taux réduit de TVA sur le prix de l'abonnement d'électricité fait son grand retour dans le projet de loi de Finances 2025, que François Bayrou souhaite faire adopter en recourant à l'article 49.3 cette semaine.

En effet, l'article 7, II, du Projet de loi de Finances 2025 adopté par le Sénat en première lecture, ne prévoit plus l'application d'un taux de TVA réduit sur l'abonnement d'électricité et de gaz à 5,5 % mais un taux plein à 20 %.


Impact sur la facture d'électricité d'un taux de TVA à 20 % sur l'abonnement

Malgré la baisse du prix de l'électricité de 15 % en moyenne au 1er février 2025, le prix de l'abonnement d'électricité (partie fixe de la facture) à quant à lui augmenté en raison de l'augmentation des taxes. Ainsi, pour un ménage avec un compteur 6 kVA (puissance la plus répandue en France) en option base, le prix de l'abonnement au tarif réglementé d'EDF est passé de 151,2 € à 164,6 € TTC par an, soit une hausse 8,89 %

Ainsi, l'application du taux de TVA à 20 % fera grimper le prix de l'abonnement à 184,3 € par an, soit une nouvelle augmentation de 12 %. Sur un an, l'augmentation aura été de 21,9 %.


Le poids des taxes sur la facture d'électricité de plus en plus important

La mise en place du bouclier tarifaire a supposé une accalmie fiscale pour les ménages et entreprises françaises. Cependant, son retrait suppose désormais un retour à une pression fiscale plus élevée, suscitant des inquiétudes quant au pouvoir d’achat et à la compétitivité des entreprises.

Ainsi, depuis le 1er février 2025, le poids des taxes sur le montant total des factures a bondi, passant de 26 % en moyenne à 35 % aujourd'hui. Pour un ménage consommant 7700 kWh par an (compteur 6 kVA, base), cela suppose aujourd'hui un total de 600 € par an rien qu'en taxes.


Quelles sont les taxes en vigueur sur l’électricité et le gaz ?

Les taxes sur l’électricité

Trois taxes principales s’appliquent sur la facture d’électricité :

1. Accise sur l’électricité (ex CSPE et TICFE), qui finance en grande partie les dépenses liées au service public de l’électricité et dont un tiers est reversé aux collectivités locales. Depuis février 2025, elle est remontée à son taux plein, majorée de l'inflation, soit 33,7 € pour MWh consommé pour les particuliers (soit 40,4 € du MWh TTC).

2. CTA (Contribution Tarifaire d’Acheminement), prélevée sur la partie fixe du tarif d’acheminement (TURPE). Elle sert notamment à financer l’assurance vieillesse du personnel des industries électriques et gazières. Son taux actuel pour les particuliers est de 21,93 % sur la partie fixe du Tarif d'acheminement.

3. TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée). Deux taux sont appliqués : 
- 5,5 % sur la partie abonnement ainsi que sur la CTA et pourrait passer à 20 % si le Projet de loi de Finances 2025 est adopté. 
- 20 % sur la consommation (prix du kWh HT) et sur l’accise.

Tous les ménages paient en proportion les mêmes taxes sur l'électricité, quel que soit leur fournisseur ou leur option tarifaire (Base, Heures pleines / Heures creuses, etc.).


Les taxes sur le gaz

Comme pour l’électricité, trois taxes s’appliquent sur la facture de gaz :

1. Accise sur le gaz (ex TICGN), qui alimente majoritairement le budget de l’État. Elle est passée le 1er janvier 2025 à 17,16 € du MWh hors taxes (+4,83 % par rapport à 2024).

2. CTA (Contribution Tarifaire d’Acheminement), basée sur un pourcentage du tarif d’utilisation des réseaux (ATR). Elle est soumise à la TVA à 5,5 %. Pour un foyer consommant 13 450 kWh/an, la CTA revient à environ 34,49 € par an.

3. TVA, Deux taux sont appliqués : 
- un taux réduit de 5,5 % sur l’abonnement et la CTA. Ce taux pourrait passer à 20 % si le Projet de loi de Finances 2025 est adopté ;
- un taux plein de  20 % sur la consommation ainsi que sur l’accise.

Comme pour l'électricité, tous les ménages paient en proportions les mêmes taxes sur le gaz, quel que soit leur fournisseur, zone tarifaire ou leur classe de consommation.


Source : 

1. Exclusivité : l'augmentation de la TVA sur l'abonnement d'électricité et du gaz prévue par la Loi de Finances 2025

2. Quelles sont les principales mesures fiscales pour 2025 ?