lundi 15 novembre 2021

(FR) Avantages & inconvénients de la voiture électrique

 

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La voiture électrique possède un ou plusieurs moteurs électriques, alimentés par des batteries, et se recharge chez soi ou à l'extérieur via une borne spéciale (dans la rue, des parkings, des stations-service).

Il existe également des voitures hybrides, qui possèdent un moteur électrique et un moteur thermique, ainsi que des hybrides rechargeables (ou plug-in) qui peuvent se recharger comme une voiture électrique ou en roulant.


Avantages de la voiture électrique




1. Pas de polluants de l’air et pas d'émission de CO2 à l'utilisation

Les voitures électriques ne rejettent de polluants dans l’atmosphère quand elles roulent. Pas de NOx, particules fines, hydrocarbures imbrûlés et autre monoxyde de carbone, souvent incriminés pour leurs impacts sur la santé. Il reste toutefois quelques émissions de particules venant des pneus et des freins, émises par tous les véhicules.

Passer au véhicule électrique présente donc un bénéfice immédiat pour la qualité de l'air dans les villes et à proximité des routes.

Les véhicules électriques n’émettent pas non plus de CO2 lors de l'utilisation. Le bilan carbone de la voiture électrique est meilleur que celui une voiture thermique (à essence ou Diesel).


2. Un bel avenir

Pour limiter le réchauffement climatique et respecter l'accord de Paris, il faut réduire drastiquement l’utilisation des combustibles fossiles (diesel et essence) pour le transport.

Une des solutions techniques est de rouler à l’électricité. À condition de diminuer le nombre total de véhicules en circulation et de produire l'électricité à partir de sources d'énergie renouvelables (solaire, éolien…). 

Pour donner une idée, le nombre de voitures électriques dans le monde (y compris les hybrides) devrait passer de 5,1 millions en 2018 à 120 millions en 2030 selon les politiques et mesures prévues par les États (notamment les engagements climatiques pris dans l'Accord de Paris). C'est le "New Policies Scenario". Un scénario plus volontariste, nommé l'EV30@30, imagine une part de 30% de véhicules électriques parmi les véhicules neufs en 2030. Cela donnerait 220 millions de voitures électriques (auxquels s'ajoutent des véhicules utilitaires) à cette date.


3. Silencieuse

Quand elle démarre et quand elle roule, la voiture électrique est quasi silencieuse. Un véritable atout pour la quiétude des villes. Ce ne sont pas les habitants proches des grands axes qui le contrediront. Le hic : cela peut représenter un danger pour les piétons qui ne l’entendent pas arriver. Prudence donc !


4. Économique à l’utilisation

On sait que les véhicules actuels consomment théoriquement entre 13 et 25 kWh/100 km (cycle normalisé). Cela revient à un coût de 3,25 € à 6,25 € par 100 km (1 kWh coûte en moyenne 0,25€).

Un véhicule à essence ou diesel qui consomme théoriquement 5 l/100 km coûte quant à lui entre 6 et 7 € de carburant par 100 km.


5. Peu d’entretien

La voiture électrique demande peu d’entretien. Le système moteur est très simplifié par rapport à un véhicule thermique (essence, diesel ou gaz). Il y a cent fois moins de pièces en rotation, il n'y a pas de boîte de vitesse et pas d'huile à changer.

Grâce au freinage régénératif (on récupère une partie de l'énergie cinétique pour en faire de l'électricité), les freins sont beaucoup moins sollicités et les plaquettes doivent être remplacées moins souvent qu'avec une voiture thermique.

Par contre, il peut arriver qu’on doive changer la batterie de sa voiture électrique, après 1000 à 1500 cycles de recharge ou 8 à 10 ans. Le prix d'une nouvelle batterie est très élevé : 8100 € pour la batterie d'une petite voiture type Renault Zoe (52 kWh). Afin de limiter le coût de remplacement, certaines marques proposent de louer les batteries plutôt que de les acheter.


Inconvénients de la voiture électrique



1. L’impact de ses batteries

La production des batteries des voitures électriques posent de grands problèmes environnementaux et sociaux. On utilise de plus en plus de batteries au lithium pour les véhicules mais aussi pour leurs équipements informatiques et électroniques. Cela accroît la pression sur ce métal rare.

Le lithium – aussi surnommé or blanc – provient souvent d’Amérique latine. Sa production, très gourmande en eau, met à mal les écosystèmes et la survie des populations locales dans des zones où la sécheresse est déjà problématique.

Ces préoccupations restent d’actualité, même si l’efficacité des batteries évolue rapidement. Entre 2009 et 2016, elles sont passées de 100 Wh/litre à 350 Wh/litre, soit une capacité 3,5 fois plus élevée pour la même taille. Dans le même temps, leur prix a été divisé par trois. Tout indique que la performance des batteries va encore s’améliorer.

La capacité des batteries diminue au cours du temps. Quand leur capacité n'atteint plus qu'en environ 75 à 80% de leur capacité, elles ne plus être utilisées dans les véhicules mais peuvent encore être servir comme solution de stockage stationnaire (par exemple comme batterie domestique si on a des panneaux photovoltaïques).

Les batteries en fin de vie peuvent un problème de gestion des déchets. Leur recyclage  se développe progressivement. À terme, une bonne partie des matériaux utilisés dans les batteries pourraient servir à en fabriquer de nouvelles.


2. La recharge reste une contrainte

Longtemps considérée comme un facteur limitant, l’autonomie des voitures électriques évolue de manière spectaculaire. De plus en plus de modèles proposent 300 km, voire 600 km d’autonomie avec une seule charge.

Une conduite agressive et l'utilisation du chauffage ou de la climatisation diminuent rapidement cette autonomie. Évidemment, plus d'autonomie signifie des batteries de capacité plus importante (jusqu'à 100 kWh), plus de poids, plus d'impact à la fabrication et plus de temps pour les recharger.

Une autonomie de 200 km suffit largement pour une utilisation quotidienne. Ce n'est que pour de plus longs trajets que le temps de recharge peut être handicapant, tant que le réseau de chargeurs rapides (de grande puissance) n'est pas suffisamment développé.


3. Le temps de recharge et la disponibilité des bornes

L'autonomie restant limitée, la facilité de recharge est un critère important. On peut charger sa voiture électrique à la maison via une prise normale ou sur une borne domestique, publique ou d'entreprise. Le nombre de bornes est en hausse mais reste restreint.

En ville, où l'on n'a pas nécessairement un garage, un réseau de bornes publiques facilite la recharge des véhicules.

Le temps de recharge d'un véhicule électrique moyen est très variable. Il dépend de la puissance disponible au point de recharge :

- à la maison, sur une prise classique de 3 kW il faut compter 5 à 6 heures pour recharger à 80% une batterie de 27 kWh ;

- avec une borne domestique (7 kW), la recharge prend deux fois moins de temps ;

- sur une borne de 24 kW en-dehors de la maison (parkings, supermarchés, stations-service...), la charge s'effectue en une heure ;

- une borne de 50 kW (mêmes types de lieux), la charge est ramenée à 30 minutes ;

- les superchargeurs de Tesla (120 kW), réservés à leurs utilisateurs, permettent une recharge de 80% en 40 minutes (la capacité des batteries est élevée, jusqu'à 100 kWh).


4. Elle coûte cher à l’achat

Les constructeurs proposent de plus en plus de modèles mais le marché reste actuellement limité et les prix sont toujours très élevés par rapport à un véhicule classique.

Une voiture électrique d'occasion peut être une alternative intéressante, à condition qu'il ne faille pas changer la batterie.


Des batteries encore fragiles ?

Le principe de la voiture électrique repose sur l’utilisation d’une batterie électrique n’ayant soi-disant aucun impact sur l’environnement sans émission de CO2. C’est faux, car si la voiture électrique ne pollue pas l’atmosphère, son impact carbone notamment au niveau de la fabrication est loin d’être négligeable. Qui plus est, les inconvénients de batteries électriques sont toujours passés sous silence pour faciliter les ventes. En effet, il y a de grandes interrogations quant à leurs véritables capacités largement surestimées par les fabricants.

Ainsi, leur durée de vie exacte est encore une grande inconnue. Elle est estimée entre 10 et 12 ans alors, qu’en réalité, elle est inférieure car elle dépend de plusieurs facteurs. La durée de vie d’une batterie est fonction évidemment de votre utilisation. Si vous employez souvent votre véhicule électrique, il vous faudra la recharger souvent. Or, plus on recharge une batterie électrique, plus elle s’use vite. Les constructeurs sont évidemment au courant de cette tendance, d’où le fait qu’ils proposent encore de façon insistante non pas un achat intégral (avec batterie inclus) mais avec location de batterie.

De même, avec le temps, on constate une diminution rapide de la capacité de stockage de l’électricité (pouvant aller jusqu’à plus de 25% au bout de 10 ans). Même si vous n’utilisez pas votre voiture électrique, la qualité de sa batterie se réduit avec le temps. Sans parler des problèmes écologiques liés à l’extraction des matériaux entrant dans la fabrication des batteries. 

En résumé : tout comme la batterie de votre téléphone mobile, avec la multiplication du nombre de recharges, la recharge devient de moins en moins performante et la batterie se décharge plus vite.









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